Mauritanien d'adoption depuis un service national français effectué à l'Ecole nationale d'administration mauritanienne (Février 1965 . Avril 1966), je souhaite dialoguer ce que je continue d'apprendre de la Mauritanie, et - avec mes amis mauritaniens - ce que je sais du legs de leur fondateur moderne : Moktar Ould Daddah, qui me surnomma Ould Kaïge (Mars 1974). L'accompagnant à son retour d'exil (Juillet 2001), j'eus l'honneur de relire ses mémoires. - b.fdef@wanadoo.fr
jeudi 31 mai 2012
mercredi 30 mai 2012
mardi 29 mai 2012
lundi 28 mai 2012
limogeage du président de la Cour suprême - appel de M° Brahim Ould Ebety
Appel pour la Défense de l’Autorité Judiciaire et de l’Indépendance de la Justice
Le 24/5/2012, Monsieur Seyid Ould Ghailany, Président de la Cour Suprême, a été démis de ses fonctions, comme s’il était un fonctionnaire ordinaire que le Président de la République peut destituer à tout moment, alors qu’il est Président de la cour suprême et assume de ce chef la Présidence d’une autorité – l’autorité judiciaire - tout comme les Présidents des autres autorités définies par la Constitution.
La constitution telle que modifiée par loi constitutionnelle n°2012/015 du 20/3/2012 portant révision de la constitution de 1991 prescrit formellement en son article 89 (nouveau) qui ne fait que reprendre l’article 89 ancien « le pouvoir judicaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif ».
Pour consacrer ce principe constitutionnel, la loi portant organisation judiciaire dispose que «le Président de la cour suprême est nommé pour un mandat de 5 ans et ne peut être suspendu ou admis à cesser ses fonctions avant leur terme que dans les formes prévues pour sa nomination et sur sa demande ou pour cause d’incapacité physique, pour perte de droits civiques et politiques ou pour manquement aux convenances, à l’honneur et à la dignité du magistrat ».
Dès le premier jour ouvrable (le 27/5/2012) après la décision de destitution rejetée par le président de la cour suprême, le siège de la cour suprême est investie par un bataillon de la garde qui empêche son Président d’accéder à ses bureaux.
Il s’agit là d’une atteinte gravissime du principe constitutionnel d’indépendance du pouvoir judiciaire et donc de l’indépendance de la justice, principe de base de tout système démocratique, sans lequel, il n y a aucun Etat de droit.
Devant cette situation d’atteinte à l’autorité judiciaire et à l’indépendance de la justice, je lance un appel à tous les magistrats, à tous les avocats, à la société politique dans son ensemble, à la société civile et à tous les partenaires au développement de la Mauritanie et singulièrement aux Présidents des grandes institutions de l’Etat pour une large mobilisation pour la défense de l’indépendance de la justice, de l’autorité judiciaire et pour qu’ils manifestent leur solidarité agissante avec le Président Seyid Ould Ghailany illégalement démis de ses fonctions de Président de la Cour Suprême par le Président de la République alors qu’il a été nommé pour un mandat de 5 ans par le décret n°108/2010 en date du 29/6/2010 publié au journal officiel n°1221 du 15/8/2010.
Nouakchott le 27/5/2012
Me Brahim Ould Ebety
avocat à la cour
Socogim Ksar 141
BP 2570
Tel 222 4525 16 07
Portable 222 3631 31 70 ou 222 22 3131 70
e-mail :hamdyfr@yahoo.fr
Nouakchott – Mauritanie
limogeage du président de la Cour suprême - message à l'Elysée
----- Original Message -----
Cc: Hervé Besancenot
Sent: Monday, May 28, 2012 9:24 AM
Subject: Mauritanie exemplaire de la françafrique - Cour suprême gardée militairement pour empêcher depuis hier en milieu de journée que son président limogé et le bâtonnier de l'ordre des avocats y accèdent
Monsieur le Secrétaire général, Monsieur le Préfet, cher ami,
je me suis permis de vous confier par courriel pour le président de la République le remerciement de mes amis mauritaniens - et en fait des Africains - pour la clôture de la palinodie montée à Nouakchott selon laquelle le dictateur actuel allait être invité à la journée du 15 discours. Et ensuite je vous ai fait parvenir une lettre, par la poste, à l'attention du Président.
Il me faut de nouveau appeler sa très haute attention, dans l'esprit de son discours de Tulle, le 6 au soir.
Tout est dit et connu sur le risque sahélien en géo-stratégie, mais il y a des remèdes politiques qui ne coûtent ni argent ni sang des otages ou des soldats. "Débarquer" les illégitimes que leurs peuples respectifs, élites en tête, rejettent, s'inquiétant de leur incapacité autant que de l'image donnée aux gens, leurs compatriotes ou les étrangers, de ce qu'est le pouvoir et surtout quand la France ne le désavoue pas. Précisément, notre désaveu peut faire tomber ce genre de personnages et s'inventer dans de bonnes et belles conditions une démocratie spécifique mais réelle. Nos amis ont ce désir et cette maturité.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz a pris le pouvoir (il était chef de la garde prétorienne depuis une vingtaine d'années, sauf interruption de trois, garde montée sur modèle irakien... et chef de l'état major particulier du seul président mauritanien élu au suffrage pluraliste à l'issue d'un deuxième tour de scrutin) parce qu'il était limogé et remplacé par le général Ould Boubakar, un officier de la plus grande valeur morale et militaire (que n'a pas notre protégé, même et surtout au plan militaire). Depuis, il limoge... après le président de la République, le président du Conseil économique et sociale. Histoire ancienne de bientôt quatre ans ? soit ! mais ensuite le gouverneur de la Banque centrale, le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et - depuis hier - le président de la Cour suprême. En début de la matinée du dimanche, le bâtonnier de l'ordre des avocats interdit d'accès à la Cour suprême, cernée par la troupe (comme l'est périodiquement l'Université pratiquement militarisée). En fin de matinée, le président de cette plus haute juridiction, à son tour empêché d'accès et démissionné. Le général-président n'a transféré à aucun autre militaire son commandement personnel de ce que l'on connaît là-bas sous le sigle BASEP.
L'avant-veille, l'opposition avait tenu au centre du pays - en écho aux manifestations hebdomadaires à Nouakchott, le plus souvent réprimées avec violence et auxquelles la participation est encore plus nombreuse que contre le putsch à l'été et à l'automne de 2008 - un grand rassemblement démontrant physiquement l'union des principaux chefs de parti, notamment Ahmed Ould Sidi Baba, qui va prendre la présidence de la Coordination de l'opposition démocratique, et Ahmed Ould Daddah, tous deux anciens ministres du président-fondateur Moktar Ould Daddah, et ce dernier connu du Président, puisqu'il assiste régulièrement en invité de l'Internationale socialiste aux congrès du Parti socialiste. Il faut aussi retenir que les "islamistes" font partie de cette opposition générale et que ce sont eux avec les anciens partis marxistants qui furent les plus en éveil et tristement prophétiques avant le putsch de 2008, alors que le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi soucieux de consensus national formait le gouvernement de son choix, notamment avec eux (Jamil Ould Mansour et Mohamed Ould Moloud).
Il me semble que le rappel de notre ambassadeur pour consultation sera un minimum. Je suis en correspondance confiante avec Hervé Besancenot depuis sa prise de fonctions.
Vous savez que depuis 1965, époque à laquelle j'ai effectué là-bas le service national, je suis les affaires et surtout les gens de ce pays, par simples affection et tropisme, si... dans nos moeurs "françafricaines", il faut le spécifier. La France est d'image intacte malgré les abus "françafricains", notamment ces cinq dernières années, dont elle est l'illustration exemplaire puisque toutes les composantes de l'illégitimité et de la corruption à Nouakchott comme à Paris s'y retrouvent.
Avec l'expression de mon amicale et déférente confiance.
dimanche 27 mai 2012
limogeage du président de la Cour suprême, après tant d'autres de la même gravité - communiqué du R.D.U. que préside Ahmed Ould Sidi Baba, ancien ministre de Moktar Ould Daddah
بيان
تعيش البلاد هذه الأوقات على وقع جريمة جديدة يرتكبها محمد ولد عبد العزيز في حق دستور و مؤسسات الجمهورية الاسلامية الموريتانية ، و ذلك بمحاولته عزل رئيس المحكمة العليا قبل انتهاء مأموريته المحددة بصيغة لا لبس فيها من طرف القانون التنظيمي للقضاء.
و ليست هذه اول مرة يعبث فيها هذا الرجل بمؤسسات الدولة عبث الدكتاتور المتسلط. فقد قام بعزل رئيس الجمهورية و إنهاء مأموريته التي يحددها الدستور في انقلاب عسكري من أقبح الانقلابات و فعلها برئيس المجلس الاقتصادي و الاجتماعي و بمأموريته التي يحددها القانون التنظيمي للمؤسسة و أجبر محافظ البنك المركزي الموريتاني على الاستقالة و له مأمورية محددة هو الآخر و أقال رئيس الهيأة العليا للصحافة و السمعيات البصرية بمرسوم انقلابي و غير ذلك من تطاول على مؤسسات البلاد وانتهاك صارخ لقوانينها و نظمها قام و مازال يقوم به هذا النظام.
إن التجمع من أجل الديمقراطية و الوحدة و هو يندد بشدة بما يجري الآن من محاولة لتركيع السلطة القضائية عامة و مؤسسة المحكمة العليا خاصة ، ليحرص على التذكير بما يلي :
1- إن دولة المؤسسات تقتضي احترام المؤسسات و عدم تجاوز أي منها لصلاحياتها وابتعادها عن التطاول بعضها على بعض ؛
2- إن محمد ولد عبد العزيز أثبت أكثر من مرة و الحادثة الحالية إحداها أنه غير مؤهل لتقلد منصب رئيس الجمهورية في بلد ديمقراطي له دستور و قوانين و مؤسسات فوق الجميع و يلزم الجميع باحترامها ؛ و لذلك فعليه أن يرحل فورا عن السلطة حتى لا يدخل موريتانيا في فوهة بركان ؛
3- إنه على أصدقاء و شركاء موريتانيا من دول و منظمات دولية خاصة تلك التي ساهمت في وصول محمد ولد عبد العزيز إلى السلطة و بقائه فيها بدعوى مكافحة الارهاب و غير ذلك أن تدرك أخيرا أن من لا يحترم دستور و مؤسسات بلده لا يتوقع منه احترام معاهداته و مواثيقه مع الغير و أن قراراته لا تلزم شعبه و لا الانظمة التي ستأتي من بعد نظامه.
نواكشوط، 27 مايو 2012
اللجنة الإعلامية
Communiqué
Notre pays vit une fois encore au rythme d'une nouvelle violation par Mohamed Ould Abdel Aziz de la Constitution et des institutions de la République Islamique de Mauritanie, en essayant de limoger le Président de la Cour suprême avant l’expiration de son mandat fixé sans ambiguïté par la loi organique relative au pouvoir judiciaire.
Ce n'est pas la première fois que cet homme piétine comme un dictateur absolu les institutions de notre Etat. Il avait déjà écarté le Président dela République et mis fin à son mandat constitutionnel par un coup d'Etat militaire des plus vulgaires ; il en a fait de même avec le président de la Conseil économique et social dont le mandat est déterminé par la loi organique créant l'institution ; il a obligé le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, détenteur lui aussi d’un mandat en cours, à démissionner ; il a limogé le président de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel par un décret putschiste et d'autres atteintes aux institutions du pays et violations flagrantes des lois perpétrées par ce régime.
Le Rassemblement pourla Démocratie et l'Unité, en condamnant fermement la tentative en cours d'asservir le pouvoir judiciaire en général et la Cour suprême en particulier, tient à rappeler ce qui suit :
1 - L'État républicain exige le respect des institutions et l’observation par les unes des prérogatives des autres ;
2 - Mohamed Ould Abdel Aziz a donné plus d'une fois la preuve, comme il le fait par l’incident actuel, qu’il n'est pas digne d’assumer les fonctions de Président le République dans un pays démocratique doté d'une constitution, de lois et d’institutions, auxquelles tout le monde doit respect et obéissance. Par conséquent, il doit immédiatement quitter le pouvoir afin d’éviter àla Mauritanie de sombrer dans le chaos ;
3 - Les pays et organisations amis et partenaires dela Mauritanie , en particulier ceux qui ont contribué à l’accession de Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir et à l’y maintenir au prétexte de la lutte contre le terrorisme et autres arguments, sont appelés à admettre enfin que cet homme qui ne respecte pas la Constitution et les institutions de son pays n’est pas susceptible d’honorer les accords et conventions qui le lient aux étrangers et ses décisions n’engagent en rien son peuple, ni les pouvoirs qui succèderont au sien.
Ce n'est pas la première fois que cet homme piétine comme un dictateur absolu les institutions de notre Etat. Il avait déjà écarté le Président de
Le Rassemblement pour
1 - L'État républicain exige le respect des institutions et l’observation par les unes des prérogatives des autres ;
2 - Mohamed Ould Abdel Aziz a donné plus d'une fois la preuve, comme il le fait par l’incident actuel, qu’il n'est pas digne d’assumer les fonctions de Président le République dans un pays démocratique doté d'une constitution, de lois et d’institutions, auxquelles tout le monde doit respect et obéissance. Par conséquent, il doit immédiatement quitter le pouvoir afin d’éviter à
3 - Les pays et organisations amis et partenaires de
Nouakchott, 27 mai 2012
samedi 26 mai 2012
vendredi 25 mai 2012
journal de maintenant - vendredi 25 mai 2012
Merci pour votre fidélité. Prochainement, comblement des "blancs" et mise à jour du blog pour plusieurs des semaines passées.
jeudi 24 mai 2012
mercredi 23 mai 2012
mardi 22 mai 2012
lundi 21 mai 2012
dimanche 20 mai 2012
samedi 19 mai 2012
communiqué de la Coordination de l'Opposition Démocratique
En attente de traduction en français
منسقية المعارضة الديمقراطية
بيان
أقدم نظام محمد ولد عبد العزيز القمعي في خطوة جديدة من خطواته الرعناء التي تعكس تخبطه وفشله وخروج الأمور عن سيطرته ، اليوم الموافق 18 مايو 2012 عقب صلاة الجمعة، على الاعتداء الوحشي على تظاهرة سلمية نظمها شباب منسقية المعارضة الديمقراطية "مشعل". وبذلك يؤكد هذا النظام مرة أخرى على همجيته واستبداده وتماديه في الاستهتار بمشاعر الشعب الموريتاني و الاعتداء على أبسط حقوقه الدستورية.
وبهذه المناسبة فإن منسقية المعارضة الديمقراطية ؛
1- تندد بقوة بالقمع الوحشي لتظاهرة شباب المنسقية السلمية هذا المساء ؛
2- تطالب بالإفراج الفوري عن جميع المعتقلين و تحمل محمد ولد عبد العزيز شخصيا عاقبة تماديه في استعمال العنف و تعطيل الحقوق الدستورية للمواطنين؛
3- تشهد الرأي العام الوطني و الدولي على تمسكها بنهجها السلمي المتحضر في النضال و أن من يلجأ للعنف و يعمل على إشاعة الفوضى هو ولد عبد العزيز المصر على القمع و التنكيل بالمواطنين العزل ؛
4- تؤكد على مواصلة العمل عبر مختلف هيئاتها و وفق كل ما يتيحه لها الدستور على رحيل هذا النظام الهمجي العنيف الذي أصبح يشكل تهديدا صارخا على بقاء البلاد و سلامة مواطنيها كافة.
نواكشوط، 18 مايو 2012
المنسقية
document sur la gabegie - actuelle
Bonsoir,
Le rapport accablant de l’IGE et la DLCE est disponible en version complète sur Esrar Rim
Vous trouvez ici un résumé amplifié (en arabe)
vous trouvez ici les grandes personnalités accablées (toujours en toute impunité)
vous trouvez ici le rapport complet avec ses annexes
http://esrarrim.info/images/stories/files/pdf/chn_ndb_gate_rapport_ige_dlce_esrar_mauritania.pdf.pdf
pour les journalistes et les blogueurs, nous vous encourageons à diffuser le plus large possible ce document, en mentionnant toujours Esrar Rim comme source. Pour les cadres, les diplomates et les responsables… c’est un appel à agir. Halte à la corruption et surtout à l’impunité.
Cordialement.
____________________________________________
"أسرار ريم"، أول موقع موريتاني متخصص في محاربة الفساد
"أسرار ريم"، أول موقع موريتاني متخصص في محاربة الفساد
françafrique - message de Mohamed Abdallahi Ould Kharchi, qui a été ministre de Moktar Ould Daddah
Je remercie de tout coeur le grand ministre du président fondateur de ce qu'il adresse à l'anonyme. Il avait en temps déjà communiqué l'analyse mauritanienne de la françafrique au futur président François Hollande.
REPONSE A M. OU MME L’ ANONYME
Vous avez saisi l’occasion de la publication involontaire et indue d’une lettre d’un citoyen Français à un Président Français, non seulement pour proférer des insultes, mais également pour mélanger les genres , avec l’intention visible de semer la confusion dans les esprits de ceux qui ne connaissent ni la situation en Mauritanie, ni la personnalité de M. B. F. de Foucault.
Mais pourquoi ne signez-vous pas vos écrits ? Quand on a une position ou une opinion on doit avoir le courage de l’assumer !
On se demande d’ailleurs si vous n’avez pas adopté l’anonymat pour vous éviter les foudres de M. Ould Abd el Aziz dont votre soi-disant réaction ne sert pas nécessairement les « intérêts » dans la situation actuelle ! Mais c’est votre affaire à tous les deux ! Bref !
Néanmoins certains points méritent d’être précisés :
-- d’abord pour rendre justice à M. B. F. de Foucault, ami de notre Pays, qui mérite de notre part, autre chose que des insultes,
-- ensuite pour éviter aux lecteurs de Cridem la confusion que votre écrit anonyme peut semer dans les esprits.
1° Vous semblez confondre M. de Foucault avec MM. Guéant et Bourgi pour ne parler que des deux et bien d’autres Français et Mauritaniens ! Vous rappelez ainsi, sans le vouloir aux Mauritaniens et aux Français que la Françafrique a été le vrai « meneur de jeu » en Mauritanie depuis 2005, et de façon moins suptile, « massivement » en 2008.
2° Vos semblez nourrir l’espoir que le Président Français nouvellement élu ignore la situation que la Mauritanie vit depuis 2005. Soyez assuré, cher compatriote, que les nouvelles Autorités Françaises sont parfaitement au fait de ce qui se passe en Mauritanie ou ailleurs dans le monde, proportionnellement à ce que chaque Pays représente pour l’intérêt supérieur de la France. Ces nouvelles Autorités auront-elles le même comportement que les Autorités précédentes ?
C’est peut-être un problème qui vous préoccupe, vous et vos amis, partenaires de cette Françafrique , enfin décriée aujourd’hui en France !
3° A vous en prendre à M. de Foucault, pourquoi ne vous en prenez-vous pas à la COD et à tous les Mauritaniens dont les positions qui ne vous conviennent pas, sont exprimées quotidiennement ? Non !
Il est plus facile d’insulter un honorable citoyen Français, ami de notre Pays ! Surtout quand vous vous gardez bien de signer votre écrit! Pour une fois, nous nous devons, nous autres Mauritaniens, de faire appel à cette intelligence qui nous caractérise paraît-il !
Mohamed Abdellahi KHARCHI
vendredi 18 mai 2012
jeudi 17 mai 2012
françafrique - France-Mauritanie - Mars 2009
----- Original Message -----
From: FREMONT Christian
Sent: Tuesday, March 31, 2009 3:18 PM
Subject: RE: conférence de presse conjointe du Président de la République à Niamey, hier vendredi 27 mars 209
J'ai bien reçu votre mail et je vous en remercie.
Bien à vous
C. Frémont
De : Bertrand Fessard de Foucault [mailto:b.fdef@wanadoo.fr]
Envoyé : samedi 28 mars 2009 15:09
À : FREMONT Christian
Cc : Philippe Etienne, directeur du cabinet au Département; Jérôme Peyrat - dir. cab. Coopération; M° Robert Bourgi
Objet : conférence de presse conjointe du Président de la République à Niamey, hier vendredi 27 mars 209
Envoyé : samedi 28 mars 2009 15:09
À : FREMONT Christian
Cc : Philippe Etienne, directeur du cabinet au Département; Jérôme Peyrat - dir. cab. Coopération; M° Robert Bourgi
Objet : conférence de presse conjointe du Président de la République à Niamey, hier vendredi 27 mars 209
Cher Préfet, cher ami,
pourriez-vous donner à lire les lignes qui suivent à Monsieur le Président de la République, et m'en accuser aussi réception. C'est - je vous l'assure - pour la bonne cause.
Grande et chaleureuse reconnaissance.
Monsieur le Président de la République, vous me savez loyal depuis que nous correspondons - c'est-à-dire depuis 2000 et la mairie de Neuilly.
Permettez-moi - vous ayant écouté sur les ondes, tandis que vous donniez avec votre homologue nigérien une conférence de presse conjointe - de vous informer plus précisément, au moins sur la Mauritanie que j'aime et pratique depuis quarante-cinq ans (mon service national comme professeur l'ENA locale en fondation alors) et dont je connais aujourd'hui et depuis longtemps les principaux personnages, dont notamment le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Ahmed Ould Daddah, son compétiteur de 2007 et Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée nationale.
La France a-t-elle été assez ferme contre les putchistes de Nouakchott, et ceux-ci n’ont-ils pas donné l’exemple à Bissao, à Conakry et à Tananarive ?
LE PRESIDENT – Ce n’était pas une question, c’était une fresque !
...
Sur la Mauritanie, vous connaissez bien cela, est-ce qu’on a souvent vu un coup d’état sans manifestation et sans protestation, si ce n’est celle de la France ? Lorsque le Président, démocratiquement désigné, a été retenu, moi-même je l’ai appelé, moimême. j’ai exigé qu’il soit libéré, mais force est de constater qu’il n’y a pas eu un député, un parlementaire qui a protesté et qu’il n’y a pas eu une manifestation.
De fait, votre premier communiqué, au moment-même du coup du 6 Août 2008, était informé, de principe, et excellent. Quand il est apparu qu'au Quai d'Orsay et à la Coopération - certaines déclarations de M. Joyandet, employant par avance les termes exacts que vous avez eus hier matin - la position de la France paraissait plus émolliente, vous avez fait savoir que c'est vous qui décidez. Qu'allez-vous décider ? à la veille de la réunion du groupe de contact et à la suite du communiqué du Conseil de Paix et Sécurité de l'Union africaine ?
Factuellement, à vous entendre hier et à vous lire aujourd'hui sur le site de l'Elysée, vous avez été "désinformé".
Permettez-moi de vous rappeler que vous n'avez jamais parlé au téléphone avec le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, ni pendant qu'il était au secret au palais des congrès de Nouakchott depuis le 6 Août, ni ensuite dans son village de Lemden où il est assigné à résidence. Ou alors, vos services vous ont passé quelqu'un d'autre... je vous donne les téléphones de votre homologue : x x x x
Dès l'après-midi du coup,
1° le président de l'Assemblée nationale a protesté solennellement, a déclaré illégale toute session à venir de l'Assemblée et du Parlement, et persévère depuis par des réunions publiques, par un tour d'Afrique en début d'année et une venue en France, à l'automne, notamment reçu par son homologue à l'hôtel de Lassay
2° un Front national de Défense de la Démocratie s'est constitué, comprenant nombre de parlementaires entre autres personnalités
Dans la semaine suivant le coup, importante manifestation de l'opposition : réprimée. Puis, très durement, le 6 Octobre. Depuis le début de l'année, il ne se passe pas de semaines sans manifestations.
A l'Assemblée nationale, la junte n’a pas la majorité constitutionnelle : 67 députés sur 95 le 13 Août, mais plus que 56 le 20 Août & 39 sénateurs sur 56 le 13 Août et 37 le 20 – effectif évolutif selon le cours des événements – les résultats du vote de confiance au "gouvernement" de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, nommé par la junte, n’ont pas été publiés : en séance 57 députés, le 20 Septembre. Depuis, aucun scrutin (s’il y en a eu) n’a donné lieu à publicité. - Ce qui rend illégal le referendum projeté pour le 20 Juin. La persévérance des putschistes à organiser le plébiscite du 6 Juin prochain, a réuni en un seul front les légalistes - voulant la reprise des fonctions du président de la République légitime - et ceux qu'on aurait pu appeler les opportunistes parce qu'ils ont dit "comprendre" le coup militaire.
Votre secrétaire général a reçu à plusieurs reprises, et la dernière fois, il y a un peu plus d'un mois à ma connaissance, le numéro deux du régime. M° Robert Bourgi qui a l'amabilité de s'entretenir de confiance avec moi, a fait l'intermédiaire, mais sans assister à la dernière conversation. C'est le général El Ghazouani qui la lui a résumée. Sauf démenti, il semble que le scenario des putschistes - cosmétique - ait été agréé : le général-candidat défroque quarante-cinq jours avant le scrutin et le président du Sénat fait l'intérim (non de Sidi Ould Cheikh Abdallahi mais de Mohamed Ould Abdel Aziz).
Comment ces entretiens peuvent-ils constituer votre information ? Je prends la liberté de vous donner ci-jointe une note exhaustive à jour, jusqu'à hier, ainsi qu'une lecture de la dernière lettre des "putschistes" à l'Union africaine - annotée tant les erreurs et contre-vérités sont nombreuses et flagrantes.
De tout cela - parallèlement avec notre ambassadeur à Nouakchott - j'ai à plusieurs reprises entretenu les directeurs du cabinet des ministres, aux Affaires étrangères et européennes, et à la Coopération. Le "patron" de nos "services" a accompagné le directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangères et l'un de vos propres collaborateurs, le 29 Novembre en Mauritanie. Ils ont rencontré "tout le monde", sauf le président de l'Assemblée nationale absent alors du pays, ils sont allés au village du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et ont terminé avec "l'homme fort" qui leur a fait médiocre impression de personne. Ils vous ont certainement rendu compte.
Il m'est revenu de Bruxelles que la lettre que vous avez adressée le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le 10 Décembre, en tant que président en exercice de l'Union européenne, pour la réunion du groupe de contact, n'a pas suivi jusqu'à cette instance.
Je vous en prie, Monsieur le Président de la République, favorisons au maximum les conversations entre les principaux personnages de la Mauritanie, y compris naturellement ceux qui sont en possession d'état, ne compliquons pas les choses pour l'Union européenne que l'Union africaine a choisi comme partenaire politique et comme modèle institutionnel.
Permettez-moi une conclusion qui n'a "rien à voir", mais comment vous entendre et lire ensuite ceci :
quand j’ai été en République Démocratique du Congo, que j’ai soutenu le Président KABILA dans sa main tendue au Rwanda, j’ai bien entendu que je n’étais pas ovationné parce qu’il y avait beaucoup de ressentiments encore entre le Rwanda et la RDC. Mais vous croyez que quand De GAULLE et ADENAUER ont fait la réconciliation franco-allemande, dans les familles françaises, cela n’a pas toussé ? Ils sont applaudis des décennies après mais sur le moment, ils n’étaient pas applaudis. Et la France est dans son rôle en soutenant ces gestes là.
Vous n'aviez que sept ans certes en 1962 - moi, je me souviens à mes quatre ans de l'élection présidentielle de Vincent Auriol et à mes onze ans de Geneviève de Gallard, des étoiles parachutées à Dien Bien Phu pour de Castries - en 1969, vous avez quatorze ans. Mais les voyages du général de Gaulle en Allemagne en 1962, ceux du chancelier Adenauer chez nous, la foule à Reims, les venues offcielles du président Luebke avec sa montée et sa descente des Champs-Elysée et l'Arc-de-Triomphe, ont été plus que marquants. Jamais une orientation de politique extérieure n'a été aussi immédiatement populaire : les applaudissements à la réconciliation, à l'amitié et à l'entente franco-allemande ne se font pas entendre des décennies après, ils se sont déchaînés sur le champ de part et d'autre du Rhin.
C'était d'ailleurs tout naturel. Cette réconciliation, cette entente furent souhaitées dès la Résistance. Le silence de la mer, Vercors. L'extrême qualité de nos amis, l'évidente admiration mutuelle, sinon la complémentarité des deux pays et des deux peuples. La synergie des deux économies.
Veuillez agréer l'expression de toute ma disponibilité à vous entretenir un instant de la Mauritanie, avant ou après que vous vous soyez entretenu avec le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, puisque tel était votre désir initial et votre premier mouvement, et aussi l'expression de mes sentiments très attentifs et déférents.
françafrique - Mauritanie-France . 14-17 Mai 2012
----- Original Message -----
Sent: Sunday, May 13, 2012 9:38 PM
Subject: invitation absolument inopportune du dictateur mauritanien pour les cérémonies du 15 Mai
Pièces jointes : communiqué de la COD protestant contre les dires de Sarkozy le 4 Mai – transmission du message de Tulle en Afrique et spécialement en Mauritanie – note déracinement de la françafrique
Monsieur le Président de la République ,
écoutant en direct sur France 2, votre discours à Tulle, j'ai été saisi par une phrase que j'ai aussitôt retransmis en Afrique et particulièrement à mes amis mauritaniens, dont je suis les faits, gestes et personnages - les malheurs depuis trente quatre ans - après avoir commencé ma vie d'homme par un service national accompli chez eux à mes vingt ans.
citation - Nous ne sommes pas n’importe quel pays, nous sommes la France , la paix, la liberté, le respect, la capacité de donner aux peuples de s‘émanciper des dictatures et des règles illégitimes de la corruption. - fin de citation
Des dizaines de messages courriel me sont aussitôt revenus, en pleine nuit de votre victoire tandis que vous rouliez vers la Bastille. Espoir d'un changement de cours, c'est peu vous écrire.
Or, il paraît que le général Mohamed Ould Abdel Aziz, président en fonction de la République Islamique de Mauritanie, s'apprête à venir à Paris pour les cérémonies de votre investiture après-demain, mardi 15.
Puis-je vous faire observer que
1° vous donnez, si l'invitation est faite en votre nom, un signe de contradiction totale avec votre message de Tulle. Le paroxysme de la "françafrique" c'est précisément ce putschiste, légitimé par un scrutin dont la tenue a été forcée et le résultat truqué. Le putsch qui a renversé le premier président de ce pays à être élu par un scrutin pluraliste et à deux tours, observé par des centaines d'experts dépêchés par plusieurs organisations ad hoc, a été d'abord condamné par Sarkozy, ce qui est banal. Mais ce qui est exceptionnel, c'est que le revirement de la France - celui de l'Elysée, seul contre le Quai d'Orsay, la Coopération et même à l'Elysée par le seul Claude Guéant en convainquant votre prédécesseur contre Jean-Daniel Lévitte, le conseiller diplomatique et ses collaborateurs - a été acheté. Un déjeuner entre l'alter ego du putschiste en Septembre 2008, un mois après l'attentat antidémocratique, a été payé - de l'ordre de 100.000 euros - via Karim Gaye à Robert Bourgi, lequel a introduit le général El Ghazouani dans le bureau de Claude Guéant, alors même qu'en sanction contre le putsch l'Union européenne, observant l'article 96 du traité de Cotonou, refusait tout visa aux putschistes. Peuvent en attester les directeurs de cabinet au Quai et à la Coopération , en fonctions alors aujourd'hui respectivement à Bruxelles et en fin de mission à Tananarive, et l'avocat françafricain également.
2° votre prédécesseur a soutenu qu'il n'y avait pas eu de résistance au putsch (27 Mars 2009 à Niamey) et dans son dernier dire de candidat, devant vous le 4 Mai, que l'élection de Juillet 2009 avait été régulière. Vous conforteriez donc l'analyse qui prévaut sur la Mauritanie. Notre actuel ambassadeur en fonctions depuis plus de six mois n'a toujours pas rendu une visite au moins de courtoisie à l'ancien président de la République , Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, à qui Nicolas Sarkozy était censé avoir téléphoné après son renversement. Mensonge avéré, du même genre que l'histoire du mur de Berlin ou de Fukushima. J'ai dû protester auprès de Christian Frémont au nom du président mauritanien et à la demande de ce dernier.
3° Mohamed Ould Abdel Aziz depuis sa "légitimation" dont nous nous sommes portés forts devant l'Union européenne et devant l'Union africaine, a réveillé tous les démons nationaux, le débat ethnique et linguistique, le débat sur l'esclavage en montant les étudiants de l'Université de Nouakchott les uns contre les autres et en protégeant les esclavagistes contre les abolitionnistes, régulièrement mis en taule. Il a ajourné sine die le renouvellement de l'Assemblée nationale, saboté les listes électorales en contestant en sus la nationalité mauritanienne à une partie de ses concitoyens (jeu qui a couté dix ans de guerre à la Côte d'Ivoire).
4° Mohamed Ould Abdel Aziz est actuellement en grave difficulté intérieure avec des manifestations hebdomadaires réclamant son départ et d'une ampleur sans précédent dans le pays. Le soutenir est du genre de Jacques Chirac venant visiter le pays juste trois mois avant une élection présidentielle anticipée par le précédent dictateur militaire (Septembre-Décembre 1997).
5° l'actuel dictateur se fait valoir depuis ses débuts comme le point fort de notre lutte contre le terrorisme et Aqmi au Sahel, et d'une totale disponibilité aux plus folles entreprises des "services" sous votre prédécesseur, ce qui a coûté la vie à l'admirable Michel Germaneau, a contribué à déstabiliser le Mali d'ATT dont les Mauritaniens ont violé au moins deux fois, et en profondeur, le territoire sans résultats.
Le parti Rassemblement des forces démocratiques RFD - présidé par mon ami Ahmed Ould Daddah - fait partie de l'Internationale socialiste, il a suivi plusieurs de vos congrès, admiré personnellement le sauvetage que vous avez su opérer pour le Parti à la suite de 2002. Il peut attester cette immoralité de l'homme en place et combien l'influence de la France si elle change d'application et de manière peut transformer la donne en Mauritanie-même et dans toute l'Afrique anciennement nôtre. Peut-être intervient-il auprès de vous en ce moment ? à la suite des dires de votre adversaire devant vous le 4 Mai, je vous ai transmis le communiqué de la Coordination de l'opposition démocratique dont Ahmed Ould Daddah fait partie.
Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi peut confirmer l'ensemble de ces cinq points.
Il est possible que - très proche de vous - Michel Sapin qui a toute mon estime puisqu'il avait celle de notre cher Pierre Bérégovoy et que j'ai pu vérifier sa capacité d'accueil pour une affaire que je lui soumettais (corruption de l'ancienne Commission des opérations de bourse, avant que Jean-Pierre Jouyet n'y vienne), ait opiné en faveur de Mohamed Ould Abdel Aziz et argué de sa propre connaissance du terrain, puisque la région Centre est jumelée avec le Gorgol une des régions mauritaniennes. Il a été tout simplement intoxiqué, ce qui peut se comprendre car le pays et ses moeurs, surtout quand on y passe peu de temps, a le charme du tout autre mais dans la pratique de notre langue et de nos références : l'hospitalité parfaite peut tromper.
Permettez-moi d'insister vivement pour que cette invitation soit retirée. ce sera très positivement reçu en Mauritanie et accélèrera très heureusement la chute d'un régime qui doit sa naissance et son crédit à votre prédécesseur, non à la France telle qu'elle est attendue en Afrique et que vous avez promis d'incarner.
Sans grandiloquence, il en va de votre crédibilité à propos de la "françafrique".
Vous savez bien mes sentiments de confiance, d'espérance, et ma disponibilité.
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----- Original Message -----
Sent: Tuesday, May 15, 2012 7:33 AM
Subject: votre attitude envers "l'homme fort" de Mauritanie - à la haute attention de Monsieur le Président de la République , dès qu'il en aura le temps
Merci, Monsieur le Président de la République , pour avoir éludé les tentatives d'un personnage qui depuis une dizaine d'années, dans l'ombre ou sur le pavois, mais toujours en commandement direct (encore aujourd'hui) de la garde prétorienne, a été tortueux. Désarçonné par le retrait de votre prédécesseur, il a rempli sa capitale de rumeurs sur votre invitation, puis sur une conversation téléphonique avec vous hier. Il apparaît qu'il tentait de faire coup double pour reporter un voyage dans l'intérieur de son pays au cours duquel il pouvait redouter un coup le renversant, selon un scenario et dans les lieux-mêmes où il avait été prévu en 2005 de renverser son prédécesseur militaire si celui-ci ne s'était pas absenté pour les obsèques du souverain saoudien et donc laissé tout champ libre.
La conclusion à tirer c'est que l'Afrique, quand elle est gouvernée par des adultes, est le partenaire de la fidélité et de l'imagination. Quand elle l'est par des putschistes, elle pourait nous faire tourner comme les totons que nous sommes au Sahel, au grand dam de nos compatriotes enlevés en otage.
Avec l'expression de mes voeux fervents, cher François Hollande, Monsieur le Président de la République.
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17-05-2012
06:04
Visite de M. Aziz en France : un mensonge de M Fessard de Foucault..
...le paroxysme de la 'françafrique'.
La guerre de l'info menée tambours battants par certains partis de l’opposition , vient de perdre un saboteur, le ‘’Monsieur françafrique de
Cette énième croisade éhontée contre un pays étranger, dans lequel ce citoyen français a servi en tant que coopérant d’un pays ami, scandalise l’opinion publique mauritanienne.
Le combat très médiatisé que mène ce français pas comme les autres, est de plus en plus décrié dans tous les milieux et mérite que l’on s’appesantisse sur les vraies raisons de cette haine viscérale pour
M Fessard de Foucault, ce virulent ennemi de
Il est vrai que depuis l’ascension au pouvoir du président des pauvres et des exclus, M. Mohamed Ould Abdel Aziz, il n’y a plus de place pour les commissions occultes au profit des ‘’experts’’ en communication véreux , plus de place pour ceux qui veulent saper nos efforts et détourner les fonds publics pour des pseudo campagnes de relooking et de coaching politique à l’étranger….
Désormais, ces fonds sauvés du détournement systémique sont en train de servir la noble cause du développement durable, la lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme. Mr Bertrand Fessard de Foucault le temps est venu de vous dire non , c’est non, vous ne détruirez pas
Le temps des manipulations en tous genres est finie. Place à une nouvelle dynamique de développement, sans commission occulte, sans détournement de deniers publics, sans pantouflage, sans corruption.
Nous sommes confiants dans les qualités humaines et l’engagement pour un renouveau des relations entre
Cette sortie de ce paroxysme de la "françafrique" a permis de mettre à nu les desseins de M Bertrand Fessard de Foucault alias Ould Keija que le peuple mauritanien rejette et qui sont en contradiction avec la volonté politique de M Hollande de rompre les liens occultes du néocolonialisme et des pratiques occultes de la Françafrique.
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Redigé par,
mine-you
2012-05-17 12:40:24
Vous parlez de France-Afrique? Alors parlons en! Lisez c'est extrait du journal authentique: Albert Bourgi n’est pas seulement un ami du Président Sarkozy. Il est aussi très copain á Claude Guéant, actuel ministre de l’intérieur et ancien puissant Secrétaire général de l’Elysée.
Cerveau dela Cellule africaine, il avait fait basculer le destin de la Mauritanie en un clin d’oeil, réussissant à tourner la tête aux sherpas de Sarkozy sur la situation en Mauritanie lors du putsch d’août 2008. Sa méthode était simple : adopter les mensonges et la propagande des nouveaux maitres de Nouakchott comme une vérité sur laquelle se fonde la France pour prendre position. Ainsi, le Président démocratiquement élu est peint de tous les mauvais tableaux, alors que son véritable "crime" est seulement d’avoir usé de ses prérogatives constitutionnelles en destituant des chefs militaires qui s’occupait `de la politique avant tout autre chose.
Mieux, le sulfureux avocat s’est même publiquement affiché aux côtés du candidat de la junte, mettant toute son "expérience" au service de celui-ci. "Il s’est rendu en Mauritanie, à maintes occasions. Parfois, on le voyait aussi dans les quartiers huppés de Nouakchott aux côtés d’hommes d’affaires qui vendaient " la bonne cause des militaires à la communauté internationale. En d’autres termes, ce monsieur qui crie sur les antennes de RFI que "le Président Sarkozy sera implacable avec les chefs d’Etat qui ne respecteraient pas la démocratie" doit nous dire où était-il et où était cet acharnement de Sarkozy pour la démocratie lorsqu’ils se sont ligués contre la démocratie en Mauritanie en coachant les putschistes et en les soutenant contre la volonté d’une forte majorité du peuple mauritanien, incarnée à l’époque, par le FNDD ? A ce titre, il est normal de se demander si l’avocat Bourgi a tout révélé ; s’il n’a pas oublié de dire parler de valises à partir de Mauritanie.
On se rappelle encore que dernièrement et partout en Afrique,la France n’a souvent pas fait le bon choix. Au lieu de soutenir la démocratie, refuser les coups d’Etat pour que la démocratie triomphe en Afrique, la France de ces dernières années a préféré traiter avec les professionnels de la mafia politique et de la criminalité idéologique.
Cerveau de
Mieux, le sulfureux avocat s’est même publiquement affiché aux côtés du candidat de la junte, mettant toute son "expérience" au service de celui-ci. "Il s’est rendu en Mauritanie, à maintes occasions. Parfois, on le voyait aussi dans les quartiers huppés de Nouakchott aux côtés d’hommes d’affaires qui vendaient " la bonne cause des militaires à la communauté internationale. En d’autres termes, ce monsieur qui crie sur les antennes de RFI que "le Président Sarkozy sera implacable avec les chefs d’Etat qui ne respecteraient pas la démocratie" doit nous dire où était-il et où était cet acharnement de Sarkozy pour la démocratie lorsqu’ils se sont ligués contre la démocratie en Mauritanie en coachant les putschistes et en les soutenant contre la volonté d’une forte majorité du peuple mauritanien, incarnée à l’époque, par le FNDD ? A ce titre, il est normal de se demander si l’avocat Bourgi a tout révélé ; s’il n’a pas oublié de dire parler de valises à partir de Mauritanie.
On se rappelle encore que dernièrement et partout en Afrique,
Redigé par,
Babaghoura
2012-05-17 09:24:33
Mr Bertrand Fessard de Foucault doit présenter ses excuses à l'opinion publique mauritanienne, pour plusieurs raisons dont on peut citer:
1. l'immixtion éhontée dans les affaires politiques intérieures d'un pays qui n'est pas le sien
2. sa prise pour cible un président élu par la majorité des Mauritaniens
3. Sa connivence aveugle avecla COD , qui l'a lamentablement induit en erreur
4. Le véhéménce de ses propos contre la Mauritanie
5. Son attaque frontale contre un vrai ami dela Mauritanie , toute la Mauritanie , Mr Michel SAPIN
6. sa légéreté....
1. l'immixtion éhontée dans les affaires politiques intérieures d'un pays qui n'est pas le sien
2. sa prise pour cible un président élu par la majorité des Mauritaniens
3. Sa connivence aveugle avec
4. Le véhéménce de ses propos contre la Mauritanie
5. Son attaque frontale contre un vrai ami de
6. sa légéreté....
Redigé par,
SALAMOU
2012-05-17 08:10:36
c est dommage pour mr foucault de s acharner contre la Mauritanie pour des raisons obscures.
J ai tjrs suivi ces art et a aucun moment il n a pu se departir de sa haine pour le regime en Mauritanie, tout est mauvais depuis que ce regime est au pouvoir.
On sent malheureusement qu il est tres partisant.
J ai tjrs suivi ces art et a aucun moment il n a pu se departir de sa haine pour le regime en Mauritanie, tout est mauvais depuis que ce regime est au pouvoir.
On sent malheureusement qu il est tres partisant.
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----- Original Message -----
Sent: Thursday, May 17, 2012 11:53 PM
Subject: expression anonyme contre moi m'exprimant librement et à découvert
Cher Directeur, déjà au début de Juin 2010, vous aviez publié dans vos colonnes une soi-disant repentance de mes propos au moment où se préparait une importante table ronde avec les bailleurs de fonds : c'était un faux dont vous n'aviez pas vérifié l'origine usurpant ma signature. Aujourd'hui, vous publiez une libre expression - ce qui est tout à fait légitime. Mais d'une part, cette expression se fonde sur un courriel au président de la République française que je ne vous avais communiqué que pour son éventuelle publication dans vos colonnes et que vous avez au contraire fait parvenir soit aux autorités actuelles soit à une plume complaisante à leur égard. Vous auriez pu me demander si cette communication à un tiers, sans doute avant que vous me publiiez, m'agréait. D'autre part, et surtout, cette expression est anonyme.
Je ne réponds pas aux ombres. Je ne dialogue que dans la lumière et regrette que vous vous soyez prêté au troisième acte de la mise en scène que je dénonçais dans mes deux courriels.
Le président Nicolas Sarkozy avait usé du même subterfuge, une conversation téléphonique prétendue avec son homologue mauritanien - le légitime - dès son renversement. Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi me fit part de son profond embarras à entendre ainsi mentir (c'était en conférence presse conjointe avec le président nigérien de l'époque... Mars 2009) et je le fis donc savoir à l'Elysée par courriel.
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----- Original Message -----
Sent: Friday, May 18, 2012 12:18 AM
Subject: publication par Cridem d'une expression anonyme contre moi m'exprimant librement et à découvert
Chers amis, compatriotes d'adoption, je ne pensais pas revenir aussi vite vers vous mais la querelle qui m'est cherchée par un anonyme dans les colonnes de Cridem mérite que je vous donne l'ensemble des pièces.
S'agissant de la composition du nouveau gouvernement français, il est excellent que la Coopération disparaisse des intitulés ministériels. De Gaulle et Couve de Murville, son grand ministre des Affaires étrangères, n'avaient pas voulu de particularisme, si récentes et encore fragiles que fussent alors les indépendances, et le secrétaire d'Etat qui en avait la charge sous l'autorité du ministre, n'était qu'aux Affaires étrangères. Il en va de même aujourd'hui et Pascal Canfin, ministre déégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, que j'ai eu l'honneur de pratiquer depuis 1988, et à qui j'avais en temps communiqué une note le déracinement souhaitable et possible de la "françafrique", à partir de l'exemplarité mauritanienne, est chargé du Développement. Ce retour à la source et cet intitulé désenclavant les pays dits du "champ" confirment - me semble-t-il - tout ce que nous pouvons mettre de confiance dans le message de Tulle.