Mauritanien d'adoption depuis un service national français effectué à l'Ecole nationale d'administration mauritanienne (Février 1965 . Avril 1966), je souhaite dialoguer ce que je continue d'apprendre de la Mauritanie, et - avec mes amis mauritaniens - ce que je sais du legs de leur fondateur moderne : Moktar Ould Daddah, qui me surnomma Ould Kaïge (Mars 1974). L'accompagnant à son retour d'exil (Juillet 2001), j'eus l'honneur de relire ses mémoires. - b.fdef@wanadoo.fr
lundi 31 août 2015
dimanche 30 août 2015
le colonel Ould Beibecar et Hanoune Diko . les oubliés de la République, mais la République existe-t-elle ?
Ce que je reçois et lis avec intérêt. Contestant cependant les 55 ans de manque de considération, évoqués par Hanoune Diko. Non ! jusqu'en 1978 et donc à la succession des régimes militaires, le régime fondateur - Moktar Ould Daddah et ses co-équipiers - a considéré les haratines. Les demandes des maîtres d'esclaves devaient être rejetées par la justice et ceux-ci systématiquement déboutés. Plusieurs circulaires du ministre compétent, revues par le Président. Pour l'ensemble de la question, celle-ci ne se posait pas pour Moktar Ould Daddah : pas de distinction de races ni de classes en Mauritanie, mais "faisons ensemble la patrie mauritanienne".
http://haratine.blogspot.fr/
Hanoune Diko . dimanche 30 Août 2015
Félicitations colonel (E/R) Oumar Ould Beibecar !
Mon colonel, j’ai lu avec la plus
grande attention votre sortie intitulée : « Les Harratines, ces
oubliés de la République ». Vous avez vue juste colonel mais je ne peux
m’empêcher à me poser la question si le mot la
« République » scie encore à la Mauritanie actuelle ?
La république : « est un système
politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le
pouvoir politique directement ou par l'intermédiaire de représentants élus.
Ceux-ci reçoivent des mandats pour une période déterminée et sont responsables
devant la nation. Par ses représentants, le peuple est la source de la loi.
L'’autorité de l'Etat, qui doit servir le "bien commun", s’exerce par
la loi sur des individus libres et égaux. »
N’est ce pas tout le contraire de ce qui
se passe actuellement? Je vous encourage à continuer de prêcher la vérité,
rien que la vérité car c’est sur elle repose l’avenir de chacun de nous. Si
nous sommes unis sur la vérité, rien ne pourra nous désunir dans l’avenir.
S’il existe des oubliés ou exclus dans
cette république « bananière » des militaires, se sont bien les
haratine qui occupent la première place puisqu’ils sont doublement
victimes de l’esclavage et du racisme.
J’apporte juste un témoignage d’éclaircissement en
tant que militant abolitionniste qui vit à l’extérieur depuis 17 ans et
je sais de quoi je parle.
En parlant la division d’El-Hor en deux parties, vous
dites : « Celle des opportunistes qui font de la lutte contre
l’esclavage un fonds de commerce avec le pouvoir, et celle des idéalistes qui
en font un fonds de commerce auprès des pays étrangers.»
Je suis entièrement d’accord avec vous,
des soi-disant intellectuels cadres haratine qui alimentent la propagande
mensongère pour être cooptés par le pouvoir en font un véritable fond de
commerce voire de la prostitution politique pour un poste qui répond à la logique
du ventre plein, nègre content au détriment des victimes depuis l’indépendance.
Se sont les pires ennemis des haratine et n’ayons jamais froid aux yeux à
le dire haut et fort.
Par contre je peux vous assure le
« fond de commerce » de ceux vous identifiez parmi les
idéalistes en bon intelligence avec des pays étrangers n’y gagnent rien à
vrai-dire à part d’être bannis, fichés à jamais dans l’administration
Mauritanienne comme la peste.
Ils sont exclus, haïs, diabolisés,
marginalisés, traqués comme des dangereux terroristes qui menacent la fameuse
« unité nationale » qui n’a jamais existé sur le territoire national.
Ils sont mis en embargo dans leur propre pays alors que leur seul souci
est d’en découdre avec ce crime contre l’humanité qui est l’esclavage. Comment
construire l’unité nationale d’un pays pendant que la majorité est privée
le droit d’exister ?
La traque, l’arrestation et la détention
arbitraire de Biram Dah Ould Abeid, Brahim Rhamdane Ould Bilal et Djiby Sow ne
sont elles pas là comme cas d’école en 2015 pour nous rappeler cette dure
réalité mon colonel ? Nous n’avons pas eu d’interlocuteur sérieux
depuis 55 ans alors les idéalistes ont été forcés de demander l’arbitrage des
pays étrangers qui font vivre l’état Mauritanien.
En vous remerciant d’avance
Diko hanoune
samedi 29 août 2015
vendredi 28 août 2015
jeudi 27 août 2015
mercredi 26 août 2015
mardi 25 août 2015
lundi 24 août 2015
décédé vendredi 21... Mohamed Saïd Ould Hamody - évoqué par Abdel Kader Ould Mohamed
Adieu
Complice !
Hommage au regretté doyen Mohamed Said Ould Hamody
Doyen !
Pour tout dire d’emblée , notre amitié , quelque part ,
suspecte était une façon de violer discrètement , par un
accord tacite, les normes ,stupidement , établies par la
pensée de la domination . C’est là, n’est-ce pas ? , une
parfaite définition de la ‘’complicité’’ par laquelle vous
aimiez qualifier notre relation.
Cette complicité au sens positif est , de mon point de vue,
la plus belle et , probablement , la moins comprise des
précieuses qualités qui caractérisent votre si attachante
personnalité.
Il s’agissait , dans l’absolu , d’une morale qui
s’insurgeait , spontanément , contre la négation de
l’adversaire supposé ou réel au risque de marquer contre son
propre camps . En pratique, le résultat fut fascinant.
Tout en accomplissant , loyalement , votre mission en tant
que haut commis de l’Etat , vous avez été , dans des moments
difficiles, la main tendue aux ‘’opposants’’ qui n’étaient
pas en odeur de sainteté .
Malgré votre statut de serviteur de la République censé vous
astreindre à l’obligation de réserve , souvent agaçante ,
vous avez su , admirablement , résister à la tentation de la
démagogie et à son ridicule corolaire : la langue de bois.
Votre sens de la fidélité à un illustre respectable ami qui
vous avait conduit à s’engager, avec lui , pour la création
d’un parti politique au lendemain du déclenchement du fameux
processus démocratique en 1991 , n’excluait , nullement ,
votre aversion naturelle pour le parti pris.
Votre appartenance à la classe dominante ne vous a jamais
empêché , sans éprouver le besoin d’écrire la lutte des
classes en Mauritanie , de surfer , jour et nuit , sur le
cri des opprimés et autres exlus.
Sans ignorer la gravité existentielle de l’incompréhension
suscitée , dans votre milieu naturellement conservateur, par
certaines positions que vous avez prises sur des sujets qui
fâchent , , vous avez démontré , par et pour l’exemple , que
l’indépendance de l’esprit consiste à ne pas céder sur
l’essentiel .
Pour l’essentiel, vous être restés , tout au long d’une
brillante carrière et dans votre attirante retraite un bel
esprit qui produisait les idées et qui faisait de la
production des idées sa profession habituelle , un homme de
culture qui tenait , avant tout, à préserver et à vulgariser
, avec un sens élevé du patriotisme , le patrimoine de toute
une nation.
Que peut-on attendre de plus d’ un intellectuel qui a tenu ,
dans un univers politico- social dominé par la raison du
plus faux , à vivre à travers sa propre pensée ?
Il se peut que de tels mots soient , à défaut d’être versés
dans le compte de ‘’l’éloge des morts’’, perçus comme
l’expression d’une certaine subjectivité voire d’une
subjectivité certaine par qui connait la légendaire
proximité ataroise de l’auteur de ces lignes avec le milieu
du célèbre fils de Edahah .
A ce propos , le doyen disait ‘’que l’histoire de la
présence à Atar de ma famille ( qu’il qualifiait de jésuites
de l’Islam) est aussi floue que celle de la sienne ( Ahl
Homody ) avec la différence que pour l’une c’est la science
tandis que pour l’autre c’est le commerce’’ .
Déjà en 1960 , l’année de l’indépendance, l’année qui
précéda celle de ma naissance , le jeune Said , fils du
Bourgeois de la ville , revenu en vacances de Saint-Louis où
il faisait ses études secondaires , s’insurgeait contre la
vente des produits ‘’made in Israël’’ exposés à Atar par la
boutique du Breton Gateau dans laquelle travaillait mon père
, un brave fils du petit peuple , descendant d’une
aristocratie religieuse fauchée , par le temps qui courait
.
Le doyen Mohamed Said aimait bien confier sa profonde
admiration à ce marabout ‘’ Ould Ahmedou des Ahl Mohamed
Salem ‘’ qui , gagnait sa vie avec la sueur de son front et
qui n’a pas hésité, un instant, à envoyer ses rejetons à
‘’l’école des chrétiens’’.
A l’occasion de son départ en France pour poursuivre des
études universitaires, le doyen prit , à l’image de camus ,
parti pour son adorable mère Salka mint Bdebba , la proche
disciple de Safiyya mint Ntahah , ma sainte grande mère côté
maternel, qui , disait –il fièrement , ne lui demanda que de
respecter scrupuleusement deux règles : ne jamais rater
l’une des cinq prières obligatoires pour un Musulman et ne
jamais avaler une goutte de Vin .
Cette délicieuse confiture ‘’Bonne Maman’’ constitue ,
justement l’un des traits caractéristiques de la
personnalité du doyen lequel savait s’ en servir pour faire
passer ses contradictions , parfois déroutantes .
A vrai dire la contradiction qu’il porta , jusqu’au bout ,
en soi même ,n’est qu’apparente car au fond elle est
l’unique moyen de faire progresser la connaissance d’autrui.
Elle ne pouvait , en tout cas , étonner que ceux qui méconnaissent le parcours de ce haut fonctionnaire qui avait horreur de la culture du parti unique dont il fut , dans sa jeunesse , un dignitaire atypique , qui cachait , en bon complice ,dans son foyer , les contestataires recherchés par la police .
Elle ne pouvait , en tout cas , étonner que ceux qui méconnaissent le parcours de ce haut fonctionnaire qui avait horreur de la culture du parti unique dont il fut , dans sa jeunesse , un dignitaire atypique , qui cachait , en bon complice ,dans son foyer , les contestataires recherchés par la police .
Mais quoi qu’on dise de ce fabuleux complice , d’ailleurs
dans la complicité on apprend à ne pas se soucier du
qu'en-dira-t-on , le Doyen Mohamed Said Rahimaou Allah a été
, pour ses nombreux amis mauritaniens et étrangers , la
conjonction d’une honorable personnalité consensuelle et
d’une belle manière de faire comprendre la Mauritanie dans
son intrigante complexité .
Il appartenait à la catégorie des personnalités , bien rares
, capables de rassembler les Mauritaniens malgré et à cause
de leurs contradictions . Mais , au final, il appartenait ,
comme tout le monde , à Allah et …. A Allah, nous revenons !
انا لله وانا اليه راجعون
A.K.M
انا لله وانا اليه راجعون
A.K.M
dimanche 23 août 2015
samedi 22 août 2015
vendredi 21 août 2015
jeudi 20 août 2015
mercredi 19 août 2015
mardi 18 août 2015
lundi 17 août 2015
rencontre " esclavage moderne et changement climatique : l'engagement des villes "
INTERVENTION DU PAPE FRANÇOIS
Salle
du Synode
Mardi 21 juillet 2015
Mardi 21 juillet 2015
Je me permets de parler en
espagnol. Bonsoir, bienvenue.
Je vous remercie sincèrement
de tout cœur pour le travail que vous avez accompli. Il est vrai que tout
tournait autour du thème de la préservation de l’environnement, de cette
culture de la préservation de l’environnement, néanmoins cette culture de la
préservation de l’environnement n’est pas uniquement un comportement — je le
dis dans le vrai sens du terme — «vert», c’est bien davantage. Prendre soin de
l’environnement signifie avoir une attitude d’écologie humaine. C’est-à-dire
que nous ne pouvons pas dire que la personne se trouve ici et que la création,
l’environnement, se trouvent là. L’écologie est totale, elle est humaine. Et
c’est ce que j’ai voulu exprimer dans l’encyclique Laudato
si’: que l’on ne peut séparer l’homme du reste; il existe une relation
qui influence de manière réciproque, que ce soit celle de l’environnement sur
la personne ou celle de la personne selon la manière dont elle traite
l’environnement; et également de l’effet rebond pour l’homme lorsque
l’environnement est maltraité. C’est pourquoi à une question que l’on m’a
posée, j’ai répondu: «Non, ce n’est pas une encyclique “verte”, c’est une
encyclique sociale». Car dans la société, dans la vie sociale de l’homme, nous
ne pouvons pas faire abstraction de la préservation de l’environnement. De
plus, la préservation de l’environnement est un comportement social, qui nous
socialise dans un sens ou dans un autre — chacun peut lui donner la valeur qu’il
souhaite — et qui d’un autre côté nous fait recevoir — j’aime l’expression
italienne, lorsqu’il est question de l’environnement —, de la Création, de ce
qui nous a été offert en don, c’est-à-dire l’environnement.
D’un autre côté, pourquoi
cette invitation, qui me semble être une idée de l’Académie pontificale des
sciences, de Mgr Sánchez Sorondo, très féconde, d’inviter les maires des
grandes villes et des moins grandes, de les inviter ici pour parler de cela?
Parce que l’une des choses que l’on remarque le plus lorsque l’on ne prend pas
soin de l’environnement est la croissance démesurée des villes. C’est un
phénomène mondial. C’est comme si les têtes, les grandes villes, se faisaient
grandes, mais à chaque fois avec des cordons de pauvreté et de misère plus
grands, où les gens souffrent des effets de la négligence de l’environnement.
C’est dans ce sens que le phénomène migratoire est impliqué. Pourquoi les gens
vont-ils dans les grandes villes, dans les cordons des grandes villes — «villas
miseria», les baraques, les favelas? Pourquoi font-ils cela? Simplement parce
que le monde rural ne leur donne pas d’opportunité. Et là réside un point
présent dans l’encyclique — et avec beaucoup de respect, mais cela doit être
dénoncé néanmoins —, l’idolâtrie de la technocratie. La technocratie conduit à
détruire le travail, elle crée du chômage. Les phénomènes de chômage sont très
importants et les personnes sont contraintes à émigrer, à la recherche de
nouveaux horizons. Le grand nombre de chômeurs est alarmant. Je n’ai pas les
statistiques, mais dans certains pays d’Europe, surtout chez les jeunes, le
chômage des jeunes — des moins de 25 ans — dépasse les 40% et dans certains
pays, l’on arrive à 50%. Entre les 40, 47 — je pense à d’autres pays — et les
50%. Je pense à d’autres statistiques sérieuses données par les chefs de
gouvernement, par les chefs d’Etat directement. Et si l’on projette cela dans
l’avenir, nous voyons un fantôme, en d’autres termes quel avenir une jeunesse
au chômage peut-elle envisager aujourd’hui. Que reste-t-il à cette jeunesse: ou
bien les dépendances, l’ennui, le fait de ne pas savoir quoi faire de leur vie
— une vie privée de sens, très dure, le suicide des jeunes — les statistiques
de suicide chez les jeunes n’ont pas encore été publiées dans leur totalité —
ou la recherche d’autres horizons, dans des projets de guérilla également, d’un
idéal de vie.
D’un autre côté, la santé est
en jeu. La quantité de «maladies rares», c’est ainsi qu’on les appelle, qui
proviennent de nombreux éléments utilisés pour fertiliser les champs — ou
allons savoir, l’on ne connaît pas encore bien la cause — mais qui, quoi qu’il
en soit, résultent d’un excès de technicisation. Parmi les plus grands
problèmes en jeu, il y a ceux de l’oxygène et de l’eau. C’est-à-dire la
désertification de grandes zones pour la déforestation. J’ai à côté de moi le
cardinal-archevêque chargé de l’Amazonie brésilienne, qui peut dire ce que
signifie une déforestation aujourd’hui en Amazonie, qui est le poumon du monde.
Le Congo, l’Amazonie sont les grands poumons du monde. La déforestation dans ma
patrie depuis quelques années... il y a 8, 9 ans, je me rappelle que le
gouvernement fédéral a fait un procès dans une province pour stopper la
déforestation qui frappait la population.
Que se passe-t-il lorsque tous
ces phénomènes de technicisation excessive, sans préservation de
l’environnement, au-delà des phénomènes naturels, incident sur la migration? Ne
pas avoir de travail et puis la traite des personnes. Le travail au noir est de
plus en plus fréquent, c’est un travail sans contrat, un travail «organisé sous
la table». Comme il s’est accru! Le travail au noir est très répandu, et cela
signifie qu’une personne ne gagne pas suffisamment pour vivre. Cela peut
provoquer des délits, tout ce qui se produit dans une grande ville à cause de
ces migrations provoquées par la technicisation excessive. Je me réfère surtout
à l’environnement agricole et aussi à la traite des personnes dans le travail
minier. L’esclavage minier est répandu et important. Et cela signifie
l’utilisation de certains éléments de traitement des minéraux — arsenic,
cyanure... — qui provoquent des maladies à la population. En cela, il y a une
très grande responsabilité. Tout rebondit, tout revient en arrière, tout...
C’est l’effet rebond contre la même personne. Cela peut être la traite des
êtres humains pour le travail esclavagiste, la prostitution, qui sont sources
de travail, pour pouvoir survivre aujourd’hui.
C’est pourquoi je suis content
que vous ayez réfléchi à ces phénomènes — j’en ai mentionné quelques-uns, pas
plus — qui frappent les grandes villes. Je dirais en fin de compte que les
Nations unies devraient s’occuper de cela. Je place beaucoup d’espoir dans le
sommet de Paris de novembre prochain: que l’on arrive à un accord fondamental
et de base. J’ai beaucoup d’espoir. Toutefois, les Nations unies doivent
s’intéresser avec beaucoup de force à ce phénomène, surtout de la traite des
personnes provoquée par ce phénomène environnemental, l’exploitation des gens.
J’ai reçu il y a quelques mois
une délégation de femmes des Nations unies, chargées du problème de
l’exploitation sexuelle des enfants dans les pays en guerre. Les enfants comme
objet d’exploitation. C’est un autre phénomène. Et les guerres sont aussi un
élément de déséquilibre de l’environnement.
Je voudrais enfin terminer
avec une réflexion, qui n’est pas la mienne, mais celle du théologien et
philosophe Romano Guardini, qui parle des deux formes d’«inculture»:
l’inculture que Dieu nous a laissée, afin que nous la transformions en culture,
et pour cela il nous a donné la mission de prendre soin, de faire grandir et de
dominer la terre; et la seconde inculture, lorsque l’homme ne respecte pas
cette relation avec la terre, n’en prend pas soin — c’est très clair dans le récit
biblique, qui est une littérature de type mystique. Quand il n’en prend pas
soin, l’homme s’empare de cette culture et commence à la faire dévier. En
d’autres termes, l’inculture: il la fait dévier, en perd le contrôle et donne
lieu à une seconde forme d’inculture: l’énergie atomique est bonne, elle peut
aider. Jusque là tout va bien, mais pensons à Hiroshima et à Nagasaki.
C’est-à-dire que l’on crée le désastre et la destruction, pour prendre un vieil
exemple. Aujourd’hui, dans toutes les formes d’inculture, comme celles que nous
avons traitées, cette seconde forme est celle qui détruit l’homme. Un rabbin du
Moyen Age, plus ou moins de l’époque de saint Thomas d’Aquin — sans doute
quelqu’un me l’a-t-il déjà entendu dire — expliquait dans un «midrash» le
problème de la Tour de Babel à ses «paroissiens» dans la synagogue et disait
que pour construire la Tour de Babel, il avait fallu beaucoup de temps et
beaucoup de travail, surtout pour réaliser les briques. Il fallait préparer la
boue, chercher la paille, en faire des blocs, les couper, les faire sécher,
puis les mettre au four, les cuir... Une brique était un bijou, elle avait
énormément de valeur. Et ils montaient la brique pour la mettre sur la tour.
Lorsqu’une brique tombait, c’était un problème très grave et le coupable, celui
qui avait négligé le travail et avait laissé tomber la brique, était puni.
Lorsque tombait un ouvrier, l’un de ceux qui travaillaient à la construction,
ce n’était pas grave. Tel est le drame de la seconde forme d’inculture: l’homme
créateur d’inculture et non de culture; l’homme créateur d’inculture car il ne
prend pas soin de l’environnement.
Et pourquoi cette invitation
de l’Académie
pontificale des sciences aux maires des villes? Parce que, même si cette
conscience sort du centre vers les périphéries, le travail le plus sérieux et
le plus profond se fait des périphéries vers le centre, c’est-à-dire de vous
vers la conscience de l’humanité. Le Saint-Siège, ou tel ou tel pays, pourra
faire un beau discours aux Nations unies, mais si le travail ne part pas des
périphéries vers le centre, il n’a pas d’effet. D’où la responsabilité des
maires des villes.
C’est pour cela que je vous
remercie vraiment beaucoup de vous être réunis comme périphéries qui prennent
très au sérieux ce problème. Chacun d’entre vous a dans sa ville des choses
comme celles dont j’ai parlé et que vous devez gouverner, résoudre, et ainsi de
suite. Je vous remercie de votre collaboration. Mgr Sánchez Sorondo m’a dit que
beaucoup d’entre vous sont intervenus et que tout cela est très riche.
Je vous remercie et je demande
au Seigneur qu’il nous donne la grâce de pouvoir prendre conscience de ce
problème de destruction que nous sommes nous-mêmes en train de développer en ne
prenant pas soin de l’écologie humaine, en n’ayant pas de conscience écologique
comme celle qui fut donnée au principe pour transformer la première inculture
en culture et s’arrêter là, et ne pas transformer cette culture en inculture.
Un grand merci.
dimanche 16 août 2015
samedi 15 août 2015
réponse d'un diplomate français à un compatriote d'adoption, à propos du Sahara mauritanien - proposée à Cridem
Sahara
mauritanien : réponse à une interpellation
Ahmed Salem Ould Moktar dit Cheddad m’interpelle “ à
propos du retrait de la Mauritanuie du conflit du Sahara occidental en 1979 ” qu’il semble
approuver. Je ne sais à laquelle de mes publications il se réfère :
chroniques anniversaires d’Ould Kaïge ? entretiens avec le colonel Ould
Haïdalla ? publication de documents diplomatiques français ?
Permettez-moi de lui répondre factuellement.
1° l’accord du 5 Août n’est pas un retrait de la
guerre. Malgré un engagement le 10 Août
donné par le Roi à Mohamed Khouna Ould Haïdallah : « le Maroc et la Mauritanie s’engagent à ne rien faire qui
puisse porter atteinte à la sécurité réciproque de leurs deux pays », les
relations entre les deux pays, et notamment la situation aux frontières du
nord-ouest, sont exécrables malgré des appels de Nouakchott aux Nations Unies et
l’intermédiation du roi Fayçal ; la Mauritanien a continué plusieurs
années à être le théâtre de fait de l’affrontement algéro-marocain. Je n’entre
pas dans les causes ni l’historique de ce conflit.
2° l’accord entre la Mauritanie et le Polisario signé à
Alger par le lieutenant colonel Ahmed Salem Ould Sidi et Bachir Mustapha
Sayed pour la « RASD » : la Mauritanie abandonne le Tiris El Gharbia…
n’établit pas pour autant la République saharouie sur le territoire auquel elle
prétend ni en 1979 ni encore aujourd’hui. Le Maroc occupe aussitôt la partie qu’avait
obtenue la Mauritanie par l’accord de Madrid (14 Novembre 1975) et cherche même
à se maintenir à Bir Oum Grein.
La Mauritanie y a
perdu la couverture stratégique de son chemin de fer minéralier, elle y a perdu
la co-propriété avec le Maroc des phosphates mis au jour par l’Espagne et elle
a surtout perdu une partie d’elle-même puisqu’il est impossible de nier que la
frontière établie en 1900 entre les ambitions françaises et les ambitions
espagnoles au Sahara était artificielle, que de part et d’autre l’organisation
sociale, la langue et la culture, les patronymes (c’est un Mohamed Ould Abdel
Aziz qui est secrétaire général du Polisario, à la première époque, une fois
tué devant Nouakchott Sayed Ould Ouali : le 9 Juin 1976), les vêtements,
la marque des animaux sont les mêmes, que la continuité et l’homogénéité à tous
égards se constatent par quiconque vient sur place… et le Polisario n’y a rien
gagné en territoire ni en population. Il demeure jusqu’aujourd’hui hôte de
l’Algérie et bien moins d’Etats, notamment africains, qu’en 1977-1980,
reconnaissent la République qu’il a proclamée.
Cet accord est donc un mauvais accord que le
Premier ministre mauritanien ainsi que son négociateur regrettent
presqu’aussitôt d’avoir conclu. Tout s’est improvisé, depuis le sommet de
Monrovia, et sous la pression d’une rupture unilatérale du cessez-le-feu par le
Polisario (affaire de Tichla, le 12 Juillet : 61 prisonniers
mauritaniens). Il s’était agi de « mettre au point les modalités pratiques
de restitution de la partie du Sahara occidental occupée par la Mauritanie à
son titulaire légitime, le peuple sahraoui ». Ce fut raté.
3° Il est vain de
chercher, au nom d’Ahmed Ould Bouceif ou de Mohamed Khouna Ould Haïdallah, une
politique saharienne de rechange. Il n’y avait qu’une politique possible, celle
qu’a mise en œuvre le président Moktar Ould Daddah. Cette politique était
réaliste, elle était dans les moyens du pays, elle correspondait à la nature de
la Mauritanie-même, artificiellement divisée pour les besoins des deux
puissances coloniales.
Réaliste car, à
partir du moment où l’Espagne allait quitter le territoire sous la contrainte
(commencement des attentats et des manifestations, spirale de la violence
depuis le 17 Juin 1970, mort du général Franco), l’alternative était
simple : ou bien le Maroc à La Guera et tout le long du chemin de fer
minéralier, ou bien l’entente avec lui. Soutenir l’indépendance d’une portion
mauritanienne du Sahara occidental ? pour quelle raison ? et sans
doute au prix d’une guerre maroco-algérienne précisément sur le territoire
mauritanien de 1960. La Mauritanie n’avait pas le choix et elle était dans son
droit. D’ailleurs, la revendication marocaine sur la zone qu’administrait
l’Espagne ne tenait qu’à raison d’une revendication plus vaste, celle de la
Mauritanie-même : Ahmed Baba Ould Ahmed Miske, à l’époque où il
représentait le pays aux Nations-Unies, l’a brillamment établi. Dès le 1er
Juillet 1957, Moktar Ould Daddah, a peine investi à la tête du premier
gouvernement national qu’ait jamais eu la Mauritanie, l’avait clairement et
ambitieusement énoncé.
Défendre cette
réunification territoriale partielle était dans les moyens du pays si peu
préparé qu’il ait été militairement. Passés les drames de la surprise, une
stratégie toujours défensive, et sans invoquer le droit de suite contre
l’Algérie puisque la guerre n’était pas voulue mais subie, portait de plus en
plus en 1978 ses fruits. De tous les protagonistes, les Mauritaniens étaient
les plus en progrès et en gains d’efficacité. Diplomatiquement, le front tenait
et aurait tenu : l’Algérie n’a pas que des amis, notamment en Afrique dite
noire, et le président Boumedienne est mort dans les six mois du putsch
renversant le président Moktar Ould Daddah. Ce dernier, s’il était demeuré au
pouvoir, disposait à titre personnel – et donc pour la Mauritanie – d’un crédit
international (et financier) que n’a plus jamais eu ensuite le pays : cela
permettait de tenir. Le Maroc, quoique seul, a tenu. Nouakchott était
d’ailleurs diplomatiquement bien plus décisive pour Rabat que les forces armées
royales le furent pour le dispositif mauritanien, qui restait tenu – pour les
opération – par la Mauritanie seule. La publication que je vais continuer d’ici
peu, dans les colonnes du Calame, des
archives de l’ambassade de France établissent ces affirmations. La Mauritanie a
perdu cette guerre parce que certains de ses militaires sont entrés en
politique, et par effraction.
4° la France, que je
n’ai jamais eu l’honneur de représenter en Mauritanie que comme un de ses
simples ressortissants, d’abord coopérant au titre du service national, puis
ensuite ami personnel du président-fondateur, n’a pas reconnu l’accord de
Madrid et a seulement soutenu l’indépendance de la Mauritanie dans ses
frontières du 28 Novembre 1960, avant comme après le putsch du 10 Juillet
1978 : elle est intervenue militairement dans le conflit pour défendre ses
propres ressortissants, employés de la S.N.I.M. et parfois enlevés en otages.
Raids aériens à la demande écrite de la Mauritanie, contribution à la formation
et au perfectionnement des forces nationales mauritaniennes. Tenant en grande
estime son homologue mauritanien, le président Giscard d’Estaing était
cependant en faveur de la paix au Sahara pour n’avoir pas à choisir entre les
vrais belligérants : Maroc et Algérie, et n’a donc pas hésité à
reconnaître ceux qui, en Mauritanie, s’étaient par la force imposés comme
successeurs du fondateur. L’accord d’Alger a donc été salué positivement à
Paris. Reconnaissance et salut que, pour ma part, je regrette.
5° la tentative du
16 Mars 1981 est héroïque mais malheureusement sanglante. Elites politique et
sociale du pays, les colonels Ould Sidi et Bah Ould Abdelkader voulaient
rétablir la légitimité, ils n’arrivaient nullement en mercenaires ni du Maroc
ni de la France. La France ignorait cette tentative et a fortiori ne l’a pas
appuyée. Le président Mitterrand, dès le premier été de son installation à
l’Elysée, a proposé au président Moktar Ould Daddah de contribuer au retour de
celui-ci au pouvoir, le roi Hassan II, au même moment, a fait la même
proposition. Le Président a refusé les deux.
alias Ould Kaïge
Bertrand Fessard de Foucault,
ancien ambassadeur mais pas en Mauritanie,
samedi 15 août 2015
vendredi 14 août 2015
interpellé à propos du Sahara mauritanien
D’un ami, je reçois ceci –
Lien ci dessous vous concerne De
mon point de vue ne mérite pas réponse Un éternel va nu pied ,chômeur ,kadihine
bloqué,un peu déséquilibre psy ,ne mérite pas de réaction de votre part
Lui répondre ne serait pas
apprécié par vos lecteurs et sympathisants
À vous de voir
http://cridem.org/C_Info.php?article=674231
http://cridem.org/C_Info.php?article=674231
Je compte cependant répondre
Expression. De Foucault : l’ancien diplomate aux anciennes positions réactionnaires
Ahmed
Salem O Moctar dit Cheddad - Je viens juste de lire dans votre
respectable site arabe « Aqlam » les remarques de son excellence
Monsieur de Foucault à propos du retrait de la Mauritanie
du conflit du Sahara Occidental en 1979. Tout indique
que l’ancien diplomate demeure figé sur les impératifs de l’époque de la
diplomatie française.
Il semble insinuer que ce retrait est manigancé par Ould Haidalla au profit de ses parents Sahraouis du Polisario. Loin de moi l’idée de prendre la défense d’Ould Haidalla, loin de moi également de vouloir me mesurer à un vieux diplomate de carrière : je me limite juste à demander à Monsieur de Foucault de brèves réponses à quelques brèves questions :
1/ supposons vrai que Ould Haidalla a regretté la signature de l’accord d’Alger. La question est de savoir qu’est-ce qu’il aurait proposé à sa place ?
2/ franchement parlant, la Mauritanie avait-elle la moindre possibilité de continuer, même pendant un temps limité, la guerre du Sahara ? Si c’est le cas, je veux bien savoir comment.
3/ Feu Ahmed O Bousseif, à supposer qu’il était resté en vie et premier ministre, concrètement quelle avenir sans la paix aurait-il envisagé pour la Mauritanie ?
4/ Son excellence De Foucault loue et approuve avec une sympathie évidente la démission de feu Ahmed Salem O Sidi, le signataire des accords d’Alger.
Dans la même logique, est-ce qu’il n’était pas plus conséquent de nous faire aussi état de sa sympathie et son soutien à la formation, et aux entrainements, dans un pays étranger connu pour son hostilité à la naissance même de la Mauritanie, d’un commando ayant pour mission de renverser le gouvernement Mauritanien et de le remplacer par un autre favorable aux autorités de ce pays ?
Pourtant ce complot contre un pays souverain a bénéficié du soutien déclaré du gouvernement de De Foucault, au temps où celui-ci était encore en exercice.
5/ Le retrait de la Mauritanie du conflit du Sahara rentre dans sa 4e décennie. A l’ère de la démocratie pluraliste, la Mauritanie compte une centaine de partis politiques et des centaines, voire des milliers d’organisations de la société civile.
Je voudrais bien demander à son Excellence, pourquoi à aucun moment l’un de ces partis ou l’une de ces organisations, dans leurs déclarations ou dans leurs programmes, n’a fait siennes les prétentions de la Mauritanie sur le Sahara au temps de la guerre ?
Excellence, je crois profondément que sans les accords d’Evian l’avenir de la France serait fortement compromis ; avec la même conviction, je crois également, que sans les accords d’Alger la Mauritanie aurait disparue tout simplement de la carte du monde.
Ahmed Salem O Moctar dit Cheddad
Un ex-observateur du conflit du Sahara
Il semble insinuer que ce retrait est manigancé par Ould Haidalla au profit de ses parents Sahraouis du Polisario. Loin de moi l’idée de prendre la défense d’Ould Haidalla, loin de moi également de vouloir me mesurer à un vieux diplomate de carrière : je me limite juste à demander à Monsieur de Foucault de brèves réponses à quelques brèves questions :
1/ supposons vrai que Ould Haidalla a regretté la signature de l’accord d’Alger. La question est de savoir qu’est-ce qu’il aurait proposé à sa place ?
2/ franchement parlant, la Mauritanie avait-elle la moindre possibilité de continuer, même pendant un temps limité, la guerre du Sahara ? Si c’est le cas, je veux bien savoir comment.
3/ Feu Ahmed O Bousseif, à supposer qu’il était resté en vie et premier ministre, concrètement quelle avenir sans la paix aurait-il envisagé pour la Mauritanie ?
4/ Son excellence De Foucault loue et approuve avec une sympathie évidente la démission de feu Ahmed Salem O Sidi, le signataire des accords d’Alger.
Dans la même logique, est-ce qu’il n’était pas plus conséquent de nous faire aussi état de sa sympathie et son soutien à la formation, et aux entrainements, dans un pays étranger connu pour son hostilité à la naissance même de la Mauritanie, d’un commando ayant pour mission de renverser le gouvernement Mauritanien et de le remplacer par un autre favorable aux autorités de ce pays ?
Pourtant ce complot contre un pays souverain a bénéficié du soutien déclaré du gouvernement de De Foucault, au temps où celui-ci était encore en exercice.
5/ Le retrait de la Mauritanie du conflit du Sahara rentre dans sa 4e décennie. A l’ère de la démocratie pluraliste, la Mauritanie compte une centaine de partis politiques et des centaines, voire des milliers d’organisations de la société civile.
Je voudrais bien demander à son Excellence, pourquoi à aucun moment l’un de ces partis ou l’une de ces organisations, dans leurs déclarations ou dans leurs programmes, n’a fait siennes les prétentions de la Mauritanie sur le Sahara au temps de la guerre ?
Excellence, je crois profondément que sans les accords d’Evian l’avenir de la France serait fortement compromis ; avec la même conviction, je crois également, que sans les accords d’Alger la Mauritanie aurait disparue tout simplement de la carte du monde.
Ahmed Salem O Moctar dit Cheddad
Un ex-observateur du conflit du Sahara
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Commentaires : 2
Lus : 516 – vendredi 14 Août 2015 à 23 heures 25
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Commentaires (2)
· meyouma (H) 14/08/2015 17:23
quel genre d'observateur, tu ne fait que défendre
tes parents avec des faux arguments, d'une autre manière comme fut la position
du colonel retraite, tu as intérêt a reste à l'écart de ce conflit qui a couté
cher pour la Mauritanie point de vie perte humaines et matérielles, en plus de
la sortie honteux que tous le monde aujourd'hui se rejette comme responsabilité,
alors tourne toi petit pauvre et médiocre emporté par la haine et la rancune
vis à vis des nobles.
· lemtina (F) 14/08/2015 16:44
Merci Monsieur Chedad pour cette excellente mise
au point qui raffraichit la mémoire aux gens de bonne foi... L'on reconnait au
passage en vous le grand patriote toujours fidèle aux idées de progrés et de
paix qui ont accompagné votre vie exemplaire de citoyen attaché au
développement souverain de notre pays...
Voir moins
moukhabarat (F) 14/08/2015 22:28
Boukhress serait beaucoup plus engagé que Haidalla dans cet accord qui est en fait une capitulation. L'attaque de Tichle (suite au cessez-le-feu unilatéral du Polisario après le coup d'Etat) a été orchestrée dans ce but car pendant des mois on interdisait à nos soldats de faire le moindre exercice et ce sont avec des armes encrassées qu'il ont reçu l'attaque surprise et traîtresse du Polisario.jeudi 13 août 2015
Sahara - la capitulation . colonel (E/R) Oumar Ould Beibecar - Le Calame, repris par Cridem . 12 VIII 15
Le Calame - La guerre du Sahara,
cette guerre juste et légitime, dont on ne parle jamais, qui nous a coûté 2000
morts (2500 selon le Polisario), toute une armée, plusieurs milliers de
blessés, de veuves et d'orphelins, ainsi que des centaines de prisonniers,
ordonnée par un pouvoir civil on ne peut plus légitime, fondateur et bâtisseur
de la première République a été sabordée par la junte qui a pris le pouvoir le
10 juillet 1978 et qui voulait transformer sa défaite militaire en victoire
politique.
Ces précieuses vies, données à la mère patrie encore intacte, dans sa première épreuve combattante, ont été occultées, avilies par le Comité militaire. Ce grand sacrifice de nos combattants dans leur diversité, a été vite oublié.
Pourtant ce sang que nos soldats, les premiers martyrs de la Patrie, ont versé avec courage et abnégation pour défendre notre intégrité territoriale, a nourri honorablement les racines de notre unité nationale naissante, aujourd'hui ébranlée par le passif humanitaire.
Nos prisonniers ont été obligés de taire les sévices dont les survivants portent toujours les stigmates, considérés comme un secret d'Etat. Nos héros ont été ainsi contraints de se résigner, et d'amnistier leurs tortionnaires, avant de rentrer dans les rangs, bouche cousue, ou de rentrer chez eux la tête basse, coupables d'avoir obéi à leurs chefs, conformément à la loi et aux règlements, pour défendre leur pays, engagé dans une guerre imposée par l'Algérie et où la Mauritanie était le maillon faible.
La libération de nos prisonniers a été retardée pendant plus d'une année, du fait semble-t-il, de l'inexécution par le CMSN de la clause sécrète de l’accord signé avec le Polisario. Cette clause secrète que le défaitiste CMSN ne pouvait honorer malgré son engagement ferme, consistait à rétrocéder directement au Polisario notre TIRIS ELGHARBIA, qui était entièrement occupée par nos alliés, les forces armées royales. Ces FAR étaient déployées presque dans toute la zone d'action jusqu'à Akjoujt, à 250 km au nord de la capitale, car nos forces armées démunies et mal organisées, concentrées sur la ligne de défense de notre unique chemin de fer avaient beaucoup de mal à accomplir cette mission.
Tergiversations et incompétence
Nos vaillants prisonniers de guerre ont ainsi fait les frais des tergiversations, de l'incompétence et surtout du manque de courage de leurs chefs métamorphosés politiciens, plus préoccupés à tourner définitivement l'encombrante page « des opérations de réunification » que par honorer leur serment d'officiers.
Les prisonniers du Polisario, quant à eux, très bien traités pendant leur séjour sur notre territoire, ont tous été libérés sans délai.
A Nouakchott les familles de nos chouhadas et de nos prisonniers ont été délogées, manu militari au début des années 80, du lopin qu'elles occupaient temporairement à (Kebet Assnadra actuelle Socogim PS et une partie du quartier Baghdad) ; elles ont été jetées dans les quartiers périphériques non lotis, sans abris, sans eau, sans électricité et sans aucune considération. La zone qu'ils occupaient a été distribuée à des anonymes, par cette même junte dont les chefs avaient envoyé les pères de ces familles vers la mort, sur le champ de bataille. Depuis l'avènement du Comité militaire, le lundi 10 juillet 1978 jusqu'à ce jour, aucun intérêt n'a été accordé à nos martyrs. Même pas une simple prière pour le repos de leurs âmes. Ainsi leur grand sacrifice pour la Patrie a été inutile.
C'est sans doute le sacrifice sous-estimé et occulté de nos martyrs de la guerre du Sahara, considérée injustement par le CMSN comme une opération de maintien de l'ordre, ainsi que le sort réservé à nos anciens combattants et victimes de guerre et à leurs proches, qui a considérablement affecté le moral de nos troupes combattantes et abouti aux fiascos que l'on sait : Tentative du 16 mars 1981, Tentative du 8 juin 2003, Lemghaity 2005, Elghallawiya 2007, Tourine 2008, Hassi Sidi 2010, Wagadou et Bassiknou 2011, prise d’otages à la prison civile 2015, transformés par l’autorité militaire en succès virtuels.
Nos combattants ne sont plus près à défendre ce pays ingrat, qui n’apprécie pas le sacrifice de ses enfants à sa juste valeur.
Le territoire renié, objet de ce grand sacrifice, a été cédé de facto au Maroc par le pouvoir d'exception en 1980, lorsque les usurpateurs ont déclaré sans condition que: « la Mauritanie n'a pas de revendications territoriales sur le Sahara occidental », et se sont retirés honteusement, abandonnant notre TIRIS ELGHARBIA aux forces armées royales, tout en s'accrochant stupidement au lopin de La Guera. Ce même territoire a été cédé de « droit », au front Polisario le 27 décembre 1983, lorsque la junte a reconnu inutilement la république arabe sahraouie démocratique.
Décisions nulles et non avenues
On pouvait se contenter de reconnaitre le Front Polisario comme représentant légitime d'une partie du peuple sahraoui domiciliée à Tindouf, en attendant le choix décisif des deux autres parties, dans le Wad Edheheb et la Saguia Alhamra. Avant de céder ce territoire, la junte aurait dû consulter le peuple mauritanien sur le sort de notre TIRIS ELGHARBIA, mettre ce territoire sous mandat des Nations Unies, et continuer de le revendiquer pacifiquement, ne serait-ce que par respect pour la mémoire de nos martyrs, en attendant le fameux référendum du peuple sahraoui.
Il y a vingt-six ans, le 5 Août 1979, le CMSN pris de panique suite à l'attaque de Tichla le 12 juillet de la même année par l'Algérie s'est précipité pour signer, trois semaines plus tard, un accord de paix qui n'était en réalité qu'une véritable Capitulation en bonne et due forme. Vaincus par l'Armée algérienne, soutenue par le pouvoir libyen, par mercenaires du Polisario interposés, les chefs de nos forces armées ont été humiliés par le pouvoir algérien, qui leur a refusé catégoriquement une sortie honorable de ce malheureux conflit, pourtant très favorable au Polisario.
Cette sortie honorable consistait à laisser au gouvernement mauritanien l’administration de la région de TIRIS ELGHARBIA jusqu’au référendum. Mais l’Algérie exigeait la soumission totale et sans condition des nouveaux maîtres de Nouakchott. Cédant à la panique et oubliant l’honneur, les représentants du CMSN ont ainsi capitulé livrant notre cher pays à l'interminable dictature militaire. La meilleure preuve qu'il s'agit bien d'une capitulation est que le texte a été signé à Alger dans la capitale de l'ennemi.
Cet « accord de paix » ainsi que cette « reconnaissance de la RASD » sont nuls et non avenus puisqu’ils sont l’œuvre d’un pouvoir défaitiste, usurpateur, illégitime et impopulaire. Pourtant aucune solution juste, durable et acceptable pour tous, ne sera possible au Sahara occidental sans la Mauritanie. Pas en tant qu'observateur, mais en tant qu'acteur principal, désintéressé et détenteur, au regard du droit international, de la moitié de ce territoire. Il suffit pour cela, de dépoussiérer l'accord tripartite de Madrid signé par un pouvoir légitime, de demander au royaume chérifien de rendre au gouvernement mauritanien l'administration du Rio de Oro, qui pourra servir au besoin, comme territoire d'une future république sahraouie, au profit des irréductibles indépendantistes, réfractaires à toute autonomie ou à toute intégration, en territoire marocain ou mauritanien, dans le cadre d'une solution diplomatique consensuelle, privilégiant le Maghreb des peuples au Maghreb des Etats.
Colonel « (ER) Oumar Cheikh BEIBACAR
Ces précieuses vies, données à la mère patrie encore intacte, dans sa première épreuve combattante, ont été occultées, avilies par le Comité militaire. Ce grand sacrifice de nos combattants dans leur diversité, a été vite oublié.
Pourtant ce sang que nos soldats, les premiers martyrs de la Patrie, ont versé avec courage et abnégation pour défendre notre intégrité territoriale, a nourri honorablement les racines de notre unité nationale naissante, aujourd'hui ébranlée par le passif humanitaire.
Nos prisonniers ont été obligés de taire les sévices dont les survivants portent toujours les stigmates, considérés comme un secret d'Etat. Nos héros ont été ainsi contraints de se résigner, et d'amnistier leurs tortionnaires, avant de rentrer dans les rangs, bouche cousue, ou de rentrer chez eux la tête basse, coupables d'avoir obéi à leurs chefs, conformément à la loi et aux règlements, pour défendre leur pays, engagé dans une guerre imposée par l'Algérie et où la Mauritanie était le maillon faible.
La libération de nos prisonniers a été retardée pendant plus d'une année, du fait semble-t-il, de l'inexécution par le CMSN de la clause sécrète de l’accord signé avec le Polisario. Cette clause secrète que le défaitiste CMSN ne pouvait honorer malgré son engagement ferme, consistait à rétrocéder directement au Polisario notre TIRIS ELGHARBIA, qui était entièrement occupée par nos alliés, les forces armées royales. Ces FAR étaient déployées presque dans toute la zone d'action jusqu'à Akjoujt, à 250 km au nord de la capitale, car nos forces armées démunies et mal organisées, concentrées sur la ligne de défense de notre unique chemin de fer avaient beaucoup de mal à accomplir cette mission.
Tergiversations et incompétence
Nos vaillants prisonniers de guerre ont ainsi fait les frais des tergiversations, de l'incompétence et surtout du manque de courage de leurs chefs métamorphosés politiciens, plus préoccupés à tourner définitivement l'encombrante page « des opérations de réunification » que par honorer leur serment d'officiers.
Les prisonniers du Polisario, quant à eux, très bien traités pendant leur séjour sur notre territoire, ont tous été libérés sans délai.
A Nouakchott les familles de nos chouhadas et de nos prisonniers ont été délogées, manu militari au début des années 80, du lopin qu'elles occupaient temporairement à (Kebet Assnadra actuelle Socogim PS et une partie du quartier Baghdad) ; elles ont été jetées dans les quartiers périphériques non lotis, sans abris, sans eau, sans électricité et sans aucune considération. La zone qu'ils occupaient a été distribuée à des anonymes, par cette même junte dont les chefs avaient envoyé les pères de ces familles vers la mort, sur le champ de bataille. Depuis l'avènement du Comité militaire, le lundi 10 juillet 1978 jusqu'à ce jour, aucun intérêt n'a été accordé à nos martyrs. Même pas une simple prière pour le repos de leurs âmes. Ainsi leur grand sacrifice pour la Patrie a été inutile.
C'est sans doute le sacrifice sous-estimé et occulté de nos martyrs de la guerre du Sahara, considérée injustement par le CMSN comme une opération de maintien de l'ordre, ainsi que le sort réservé à nos anciens combattants et victimes de guerre et à leurs proches, qui a considérablement affecté le moral de nos troupes combattantes et abouti aux fiascos que l'on sait : Tentative du 16 mars 1981, Tentative du 8 juin 2003, Lemghaity 2005, Elghallawiya 2007, Tourine 2008, Hassi Sidi 2010, Wagadou et Bassiknou 2011, prise d’otages à la prison civile 2015, transformés par l’autorité militaire en succès virtuels.
Nos combattants ne sont plus près à défendre ce pays ingrat, qui n’apprécie pas le sacrifice de ses enfants à sa juste valeur.
Le territoire renié, objet de ce grand sacrifice, a été cédé de facto au Maroc par le pouvoir d'exception en 1980, lorsque les usurpateurs ont déclaré sans condition que: « la Mauritanie n'a pas de revendications territoriales sur le Sahara occidental », et se sont retirés honteusement, abandonnant notre TIRIS ELGHARBIA aux forces armées royales, tout en s'accrochant stupidement au lopin de La Guera. Ce même territoire a été cédé de « droit », au front Polisario le 27 décembre 1983, lorsque la junte a reconnu inutilement la république arabe sahraouie démocratique.
Décisions nulles et non avenues
On pouvait se contenter de reconnaitre le Front Polisario comme représentant légitime d'une partie du peuple sahraoui domiciliée à Tindouf, en attendant le choix décisif des deux autres parties, dans le Wad Edheheb et la Saguia Alhamra. Avant de céder ce territoire, la junte aurait dû consulter le peuple mauritanien sur le sort de notre TIRIS ELGHARBIA, mettre ce territoire sous mandat des Nations Unies, et continuer de le revendiquer pacifiquement, ne serait-ce que par respect pour la mémoire de nos martyrs, en attendant le fameux référendum du peuple sahraoui.
Il y a vingt-six ans, le 5 Août 1979, le CMSN pris de panique suite à l'attaque de Tichla le 12 juillet de la même année par l'Algérie s'est précipité pour signer, trois semaines plus tard, un accord de paix qui n'était en réalité qu'une véritable Capitulation en bonne et due forme. Vaincus par l'Armée algérienne, soutenue par le pouvoir libyen, par mercenaires du Polisario interposés, les chefs de nos forces armées ont été humiliés par le pouvoir algérien, qui leur a refusé catégoriquement une sortie honorable de ce malheureux conflit, pourtant très favorable au Polisario.
Cette sortie honorable consistait à laisser au gouvernement mauritanien l’administration de la région de TIRIS ELGHARBIA jusqu’au référendum. Mais l’Algérie exigeait la soumission totale et sans condition des nouveaux maîtres de Nouakchott. Cédant à la panique et oubliant l’honneur, les représentants du CMSN ont ainsi capitulé livrant notre cher pays à l'interminable dictature militaire. La meilleure preuve qu'il s'agit bien d'une capitulation est que le texte a été signé à Alger dans la capitale de l'ennemi.
Cet « accord de paix » ainsi que cette « reconnaissance de la RASD » sont nuls et non avenus puisqu’ils sont l’œuvre d’un pouvoir défaitiste, usurpateur, illégitime et impopulaire. Pourtant aucune solution juste, durable et acceptable pour tous, ne sera possible au Sahara occidental sans la Mauritanie. Pas en tant qu'observateur, mais en tant qu'acteur principal, désintéressé et détenteur, au regard du droit international, de la moitié de ce territoire. Il suffit pour cela, de dépoussiérer l'accord tripartite de Madrid signé par un pouvoir légitime, de demander au royaume chérifien de rendre au gouvernement mauritanien l'administration du Rio de Oro, qui pourra servir au besoin, comme territoire d'une future république sahraouie, au profit des irréductibles indépendantistes, réfractaires à toute autonomie ou à toute intégration, en territoire marocain ou mauritanien, dans le cadre d'une solution diplomatique consensuelle, privilégiant le Maghreb des peuples au Maghreb des Etats.
Colonel « (ER) Oumar Cheikh BEIBACAR
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Source : Le Calame (Mauritanie)
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. Commentaires (28)
· Lmes Oul (H) 13/08/2015 20:52
Le colonel Oumar Ould Beibecar n’a jamais courber
l’échine, un homme et un officier supérieur intègre. Le droit de réserve lui
imposait un silence dont il n’est plus tributaire aujourd’hui. Il croit à
raison un devoir d’apporter à l’opinion publique que nous sommes la vérité sur
certains sujets.Personne n’est obligé d’être d’accord avec Ould Bébacar, nous avons
le droit de le contredire. Mais faudrait-il en l’occurrence apporter des
arguments aussi valables que les siens. Avoir pour seul e preuve pour aller
contre les écrits du colonel, des insultes c’est vraiment léger. Par ailleurs
Oumar n’a aucun problème avec les gens du nord ni du Sud ni avec personne. Pour
ceux qui le connaissent c’est un homme du monde respectueux et affable, il est
sincèrement pas du genre décrit dans certains commentaires. Le net nous permet
aujourd’hui des échanges qui peuvent être enrichissant, essayons de les
utiliser à bon escient. Sans rancune.
· quahtan (H) 13/08/2015 13:14
C est en tout cas un pied dans la fourmiliere des
defaitistes qui font profil bas depuis leur trahison, mais l histoire finit
toujours par rattraper ceux qui la font mal. Nonobstant la personnalite de cet
officier que je ne connais pas nous pouvons dire qu il a mis sur la place
publique un fait capital de l histoire du pays, a savoir la honteuse
capitulation de nos felons officiers et la perte sans meme la face sauve de ce
territoire pour lequel nous avons verse notre sang et sacrifie d incommensurables
ressources. Je suis d accord avec lui pour reclamer une remise en cause des
humiliants "accords" de 1979 mais dans la fraternite avec nos freres
marocains ... et meme algeriens et leurs proteges de Tindouf
· Ibiliss (H) 13/08/2015 01:27
Voilà un soldat, au moins, assez bien instruit,
contrairement à Demi-dieu dont la devise "Bouffe et main basse"
· bleil (H) 12/08/2015 23:43
Boulverser les idées n'a jamais été réellement le
propre des militaires... mais passons et acceptons que le pays a besoin d'une
refondation sur des bases solides, d'un dialogue d'idées et de visions pour
concevoir une stratégie politique d'avenir !
· adama1958 (H) 12/08/2015 21:32
Chers frères celui qui se sente morveux qu'il se
mouche. Qu'est ce que vous avez contre l'histoire? Le Colonel Oumar est un
intellectuel comme tout autre et ne mérite pas vos… Voir plus
· hababa (H) 12/08/2015 19:51
Le Colonel Beibacar, toujours droit dans ses
bottes. Je vous admire et j'admire votre courage d'intellectuel et votre
rectitude de soldat. Votre humanisme et votre courage devant le sort des
victimes de la prison de Oualata font de vous un juste parmi les justes. Total
soutien
· Nyass Saidou Nouakchott (H) 12/08/2015 18:53
ahmed12b, il faut vraiment être débile pour
croire à ce colonel Hahahahahah...................
· rahalas (H) 12/08/2015 18:51
Colonel, vous avez tous mes sincères compliments
et mon profond respect...regardez combien de réactions négatives vous avez
suscité...c'est le signe ui ne trompe pas...votre lecture des faits est
nationaliste, engagée et vous sentez ressurgir le spectre saharaoui..il est là
et c'est grave !!! faites attention à vous et courage
· morehob (H) 12/08/2015 18:32
Il n y a pas lieu de parler de capitulation
lorsque l'on corrige une erreur tragique de l'Histoire et quand l'on se retire
dans l'honneur d'une guerre fratricide... Et c'est malheureux de traiter de
trahison nos pères fondateurs les valeureux officiers de notre armée nationale
dont votre parent (feu le Président Moustapha ould Mohamed saleck allah
yarhmou)et votre ex beau frere Gabriel Cimper auxquels vous devez certainement
beaucoup ...
· ASSOCIATION MAIN PROPRE (H) 12/08/2015 18:22
Il y a beaucoup de choses à améliorer en
Mauritanie , mais ahmed12b,un conseil il ne faut pas non plus raconter des
âneries. quel degré d´intelligence possède ton BEIBACAR ? ahmed12b J'attends
votre réponse
· ahmed12b (H) 12/08/2015 16:06
Mon colonel je vous tire mon chapeau pour vos
brillantes sorties. Vous ecrivez et reflechissez en intellectuel implacabe et
courageux. Ceux qui réagissent mechamment à vos excellentes sorties sont en
fait des petits types qui n'ont pas votre grandeur de vue et d'esprit.
Continuez à nous illuminer sur notre passé sombre et que les PILLARDS aillent
au diable
· lemtina (F) 12/08/2015 15:15
Dieu seul sait qui a été mercenaire dans sa vie,
qui l'est aujourd’hui et qui le sera demain...
· MAURINFO(FRANCE) (F) 12/08/2015 13:39
Pourquoi tant de haine envers les tribus du NORD?
répondez moi Mr OUMAR BEIBACAR ,pourquoi cette acharnement?
· ELTIEMPO (H) 12/08/2015 13:28
J'ai un conseil à te donner colonel BEIBACAR , tu
dois t'organiser pour demander pardon aux tribus du Nord, ça vaut mieux pour
toi.
· sallabarry (H) 12/08/2015 12:58
mon ex colo le plus petit de nos enfant connait
votre médiocre passage à la garde nationale et les humiliations que vous
faisiez subir à vos subordonnés votre arrogance qui n a d’égal que votre
insolence à l’égard de vos subalternes bref empochez les sous que les RG
Marocain vous donne avant qu'il ne soit trop tard car vous n'atteindrez jamais
les services qu'on vous demande qui sont de créer la zizanie ds ce pays laissez
l’âme de nos martyrs reposés en paix
· ASSOCIATION MAIN PROPRE (H) 12/08/2015 12:57
quelle mouche a piqué OULD BEIBACAR? Sachez Mr
BEIBACAR que depuis une semaine, je vous suis et vous observe sur CRIDEM ,je
peux vous dire que vous divaguez et vous diffamez.
· brahimvall (H) 12/08/2015 12:19
Colonel, je me demande encore si vous jamais vous
avez été à l’école !? Mais je vous en conjure ne souillez pas la mémoire de nos
martyrs pour vos ambitions personnelles. Tournez la page de son hargne et
dites-vous qu’il est trop tard pour vous de vous frayer un chemin sur les
cadavres des morts. Le masque est définitivement tombé ne vous en déplaise.
Prenez votre chapeler égreniez le en invoquant Allah qu’il vous pardonne vos
péchés et vos hérésies. Et surtout allez vous faire oublier quelque part en
bénéficiant de vos droits à la retraite et épargnez nous vos réflexions
obsolètes.
· le jeune (H) 12/08/2015 11:41
Notre colonel est entrain de tracer son chemin
pour aller au maroc son proche qui n'est autre que elkhames ould sidi(?) est
actuellement au maroc pour lui discuter un bon contrat de rapatrier donc
comprenez-le.Mais il aurait pu le faire sur le compte de personne.
· bouniya (H) 12/08/2015 11:14
Cet article au moins rappelle au peuple trois
vérités:1)la signature de l'accord qui mettra fin à notre présence au Sahara
chez l'ennemi en d'autre terme à Alger;2)nos prisonniers… Voir plus
· sidi009 (H) 12/08/2015 11:01
Mon colonel , Prenez le temps de souffler un peu
et de digérer toutes les insanités dont vous ont gratifié de nombreux
commentaires débridés et intolerents sur ce même site à l'occasion de votre dernier
article .Ouvrir un nouveau front où vous traitez vos anciens chefs de tous les
noms d'oiseaux , à tort ou à raison , me semble contre productif pour votre
démarche .
· bleil (H) 12/08/2015 10:24
Sujet brulant, quant on sait que la Mauritanie
traine cette épine depuis 1978 avec la rupture de la légitimité du pouvoir
commandité par qui ? Paris, Alger ou Rabat ou une combinaison de deux! toujours
est-il que la Mauritanie a perdu son sahara et le peuple sahroui continue de
végeter sous l'emprise de l'Algérie! Le débat doit se situer au niveau des
idées, les concernées (nos paisibles population) ne souhaitent qu'un allégement
de leurs souffrances, plus de progrés ....
· Asso.jeunes.doc (H) 12/08/2015 10:19
Encore !! Aprés votre attaque surprenante (dans
l’affaire de l’Aéroport de Mou Tounsi) de nos tribus guerrières du Nord de
Oulad Dleym, Oulad Lab, Ideychilli, oulad lessbaa... résistantes au
Colonialisme français, vous rappelez notre capitulation dans la Guerre du
Sahara (qui n’a pas capitulé et oublié sa capitulation pour d’autres intérêts
plus grands?) en s’attaquant à un pays voisin et frére. Faut-il vous rappeller
que la sagesse nous dicte d’enterrer la mémoire des guerres fratricides justes
ou injustes pour contruire l’avenir dans la paix et la fraternité ? Vous pouvez
me rendre la monnaie de mon commentaire sur mon article en ligne intitulé :
‘’Le 10 Août 2015, 3 leçons de la france, de l’Afrique et du terroir’’. Mes
respects mon colonel. Dr Moulaye ould Ely
· Ahmed072 (H) 12/08/2015 10:15
Mon colonel vous avez semble t il perdu votre
raison depuis votre départ a la retraite après votre honteuse sortie contre la
mémorable bataille de oum tounsi vous voila récidivez… Voir plus
· pyranha (H) 12/08/2015 08:04
Merci mon Colonel.Sur toute la ligne ces vérités
là sont indiscutables ,en effet la lâcheté d'une armée qui exécute ses propres
fils et compagnons d'arme et de surcroit désarmés dépasse toute honneur et
bestialité qu'on pourrait imaginer.Si cette violence était orientée dans le
camp de l'ennemi d'alors ,vous seriez victorieux mon colonel sur les lâches que
vous dénoncez actuellement.
· Ould Yarg (H) 12/08/2015 08:04
Encore Colenel, je viens juste de terminer de
lire l'article d'Abdarahman qui parle des tortures et le mauvais traitements
faits aux citoyens de ton cher pays, peut etre vous avez oublie ce qui est
arrive a ces gens en 1986, 87 jusqu'a 1995, et pourtant vous vous rappeler bien
de la guerre du Sahara????? Ajiib, et fin de compte, vous etiez actif dans la
garde nationale, et vous n etes pas au courant des exactions contres vos freres
d'armes?????? Ajiib Moly "Ina Allah La Yugayirou Gawmin Hatta You Ghayirou
Ma fi Gouloubihim" Wa salam
· meyouma (H) 12/08/2015 08:01
Colonel, (***) il faut te repose, tu as des
rancunes envers tout le monde, tu n'a jamais parlé de ses problèmes durant tes
années de service pourquoi aujourd'hui, tu risque de… Voir plus
· Ould Yarg (H) 12/08/2015 07:52
Colonel je veux bien vous croire, et j applique a
la règle le devoir de resserve impose a tous les hommes en uniformes et même a
la retraite comme votre cas. La guerre du Sahara était une grosse erreur de
Moukhtar Paix a son ame, et ceux qui l on renverse etaient plus cyniques.
Certes il serait judicieux de ne pas ecrire l'histoire de nos veuillants
martyrs et autres veterans et sauter d'une maniere volontaire ceux tues par
leur prpre freres d'armes a savoir nos freres negro- Mauritaniens et surtout
lepuration ethnique dans l'armee Mauritanienne. Un patriote ne doit avoir peur
de dire la verite meme si elle blesse, mais la nature est tetue. Nous avons vu
certains qui ont trahi la patrie pendant cette guerre et ils sont la
vivants,sans vergogne, ni Imaan a leur pays, et ces negros executes froidement
n'ont jamais trahi l'amour et leur patriotisme a l'egard de ce pays qui les
rejete et honni. Des vos premiers articles j'ai senti un malin esprit de
vouloir vider une frustration, et ce la se confirme. S'il vous plait cherchons
a trouver un remède a nos maux, ne réveiller pas les vieux devons qui sont tres
fertiles quand mélanger avec la frustration . Ne demande pas qui est ce Ould
Yarg tu ne trouveras pas, car ce n'est qu un nickname. Wa salam
· kenewal (H) 12/08/2015 07:32
Mon colonel (en retraite) quelle est ton problème
avec les gens du nord ? Effectivement la Mauritanie a capitulée mais devant le
Maroc et non l’Algérie comme tu dis car si le Sahara était vraiment
mauritanienne la Mauritanie ne l’aurait jamais divisée avec le Maroc pays
expansionniste et personne n’oublie ses revendications de la Mauritanie. Mon
colonel (en retraite) ta nostalgie pour la guerre civile que tu t’efforce a
rallumée restera inchallah et a jamais éteinte même si les chiens de la guerre
aboient la caravane de la paix passe