Reprise
éphémérides et synthèses de l’ambassade : la fin de l’année 1964. DENIAU
particulièrement attentif au clivage Noirs-Maures. Moment aussi une ouverture
du roi du Maroc. DENIAU a manifestement un contact personnel privilégié avec
MoD, je ne peux que penser, connaissant les deux personnalités, qu’ils avaient
su se jauger mutuellement, se reconnaître et admettre qu’ils étaient
profondément différents de manière de voir autant que de caractère, et
évidemment de fonctions. – Visite de TRIBOULET, ministre délégué à la
Coopération à la mi-Novembre. INauguration du Centre Saint-Exupéry et première
pierre du Centre de formation administrative, cela et l’institutionnalisation
du Parti : dans les semaines précédant mon arrivée, les coincidences sont
grandes. Une seconde phase de l’indépendance, voire la réalité de celle-ci
qui commence vraiment ? Sans le savoir ni a priori, ni pendant mon prelier
séjour, j’ai donc vécu une période fondatrice, clé. JFD furieux de la sortie de
l’OCAM et mécontent de la reconnaissance de la Chine populaire, quelques mois
ensuite, observait cependant pendant tout le second semestre de 1964, ces
approches chinoises. Quant aux efforts de MoD pour que la future OCAM soit
homogène, il aurait pu reconnaître que l’on ne pouvait faire davantage. HOUPHOUET
avait son jeu : l’Afrique « modérée » sinon très proche du
« néo-colonialisme ». Idem, la nomination du premier chef
d’état-major mauritanien : M’BARECK, dont le moins que l’on peut dire est
qu’il n’a pas été un soutien pour MoD au
moment du putsch ou un faiseur de contre-ambiance pour l’empêcher. Le
lieutenant (à l’époque) ABDELKADER semble être le second, à titre militaire, de
MoC : il accompagne le SGDN, Mohamed Ould CHEIKH à Addis-Abeba pour la
réunion sur le Congo TSHOMBE, l’intervention belgo-américaine).
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