mercredi 11 février 2015

journal de maintenant - mercredi 11 février 2015


Le 11/02/2015 10:28, . . .  a écrit :

Ici, tout laisse croire qu'on s'achemine vers un dialogue entre le fndu et moaa.
Après avoir tergiversé et laissé croire qu'il n'accepterait jamais ce dialogue, aod a fini par se rendre à l'évidence : tous les autres partis acceptent de répondre à l'appel au dialogue en prenant les précautions nécessaires : être prêt à manoeuvrer, si moaa n'en fait qu'une manoeuvre et obtenir le maximum de résultats au bénéfice du pays, si le général est sérieux.
Personnellement, je pense que moaa manoeuvre, je n'ai aucun doute là-dessus, c'est pourquoi je suis parmi ceux qui prônent qu'on ne touche pas à la constitution, maintenant.
On verra bien ce qu'il en adviendra.

Le 11/02/2015 11:20, Bertrand Fessard de Foucault a écrit :

Il ne peut y avoir d'objet à ces conversations que s'il s'agit d'un départ à terme de MoAA : au plus tard à la fin de son mandat actuel sans astuce pour le prolonger ou le renouveler. Et d'ici là partage du pouvoir. Premier ministre consensuel, gouvernement d'union nationale.

S'il devait y avoir révision constitutionnelle, sans aucune urgence, ce serait tranquillement pendant ce gouvernement nouveau, et devrait porter sur la suppression du Sénat quitte à augmenter les prérogatives du Conseil économique et social, et la constitutionnalisation d'une CENI pérenne et consensuelle.
Probablement aussi sur des garanties plus précises pour le fonctionnement du pouvoir judiciaire, son indépendance et sa qualité et pour la libertés publiques : affaire Biram, affaire de l'apostat = liberté de manifester, liberté religieuse même en République islamique, droit coranique sur la tolérance des chrétiens et des juifs, étendu à la tolérance de la libre-pensée (incluant donc la conversion) sans application "coûtumière" de la peine de mort. La Mauritanie donnerait des signaux capitaux pour une meilleure perception de l'Islam au dehors et, à l'intérieur, pour une pratique du coeur, de l'intelligence, du goût de Dieu, et non de façade et de rite. Rejoignant ainsi la Tunisie et peut-être d'autres Etats musulmans.

Limites d'âge pour la présidence à supprimer, éventuel allongement du mandat mais à compter du prochain scrutin, ne pas toucher à l'interduction de plus de deux mandats consécutifs.


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