samedi 21 février 2015

analyse des responsabilités anti-droits de l'homme aujourd'hui et "années de braise" antan


 

Toute la Mauritanie se demande mais qu’est ce qui se passe au sommet de l’état ?



Toute la Mauritanie se demande mais qu’est ce qui se passe au sommet de l’état ? Pourquoi le régime du putschiste faux général Aziz  tient à emprisonner des militants des droits de l’homme qui n’ont rien fait de mal avec des fausses accusations bidon illégalement ? Qui sont les acteurs qui tirent les ficelles dans se dossier vide ? Bien ils sont trois :
 
Cela tient d’abord aux injonctions du faux général lui-même, Mohamed Ould Abdel Aziz qui se comporte comme un chef des terroristes  qui prend des  citoyens en otage comme bon lui semble, qui cherche à embraser le pays  vers une guerre civile afin de pouvoir  se maintenir après son mandat s’il n’arrive pas à modifier la constitution avec son appel au dialogue avec l’opposition. Certains notables maures sont allés le voir illico pour lui dire qu’ils sont contre les arrestations des militants abolitionnistes  injustifiées d’autant plus qu’ils sont mis dans des conditions inhumaines, qui sont pires celles des dangereux terroristes qui ont tué. Ils ont fait savoir au faux général Aziz qu’il vient d’accentuer le fossé entre les différentes communautés qui constituent le pays, après Taya, il est entrain de créer le pire scenario des tensions entre les mauritaniens, certains n’hésitent plus à qualifier son comportement d’anti-cohésion des différentes communautés nationales par le fait  qu’il n’est pas « Mauritanien » d’origine et qu’il ignore les liens historiques entre nos communautés.  Certains maures n’en peuvent plus et demandent son départ à la tête de l’état par tous les moyens. Il est identifié aujourd’hui comme un homme à la tête de l’état qui serait incapable de respecter ses promesses, un irresponsable qui pille les richesses du pays sans répit pour les placer au Maroc son pays d’origine et dans certains paradis fiscaux. Pour  parvenir à sombrer le pays dans les ténèbres, il s’est entouré d’un autre faux général, un célèbre tortionnaire qui s’est distingué dans les exécutions extrajudiciaires de soldats noirs Mauritaniens entre 1989 et  1992 en lui confiant  la tête de la Direction  Sureté de l’Etat, Mohamed Ould  Meguett qui est chargé de monter les faux dossiers d’accusations vident de sens.  Rappelons brièvement,  lorsque l’ancien dictateur Maouiya Ould Sid’Ahemd Taya avait confié la mise en place du BASEP chargé de la sécurité présidentielle à l’actuel président  Mohamed Ould Abdel Aziz, il commence par accuser son ancien promotionnaire ennemi juré d’avoir fomenté un « putsch » contre  son chef Taya , il fera tout pour  l’exécuter avec  deux  autres. Il s’agit de Sarr Amadou plus BA Seydi et SY Saïdou  qui ont été exécuté en 1987. L’actuel ministre guignol  Sidi Ould Zein  qui n’est même pas juriste, un économiste qui ne connait rien en droit est placé à la tête du ministère de la justice qui reçoit des ordres puis harcèle les juges, les procureurs et responsables pénitentiaires qui dépendent de son département. D’ailleurs le procureur d’Aleg l’avoue publiquement qu’il n’est responsable de rien, chaque jour, il reçoit des ordres et consignes  concernant les prisonniers  venant « d’en haut » nous dit il et qu’il est obligé de suivre. Qui dira mieux ? Voila comment le sommet de l’état mijote pour sombrer le pays dans l’anarchie des  catastrophes. Les mauritaniens doivent arrêter cette folie avant le drame vers lequel ils veulent conduire le pays.  Vous êtes avertis, on dit souvent un homme averti en vaut deux alors que vaut un peuple averti ?  
 
PS : L’ultimatum de la lettre des détenus illégalement dans le bagne d’Aleg : Biram Dah Abeid, Djiby Sow et Brahim Ramdhane Ould Bilal arrive à terme ce Lundi 23 février 2015. Ils avaient adressé une lettre de protestation au procureur de la ville d’Aleg pour dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils sont détenus illégalement depuis leur transfère le 15 janvier 2015 dans cette prison sans fenêtre, privé de tout contact avec leurs familles, le monde extérieur alors qu’ils ne dépendent même pas de cette juridiction qui ressemble à un rapt et menacent d’entrer en grève de faim s’ils n’obtiennent pas gain de cause. Il est urgent qu’une mobilisation nationale et internationale se mette en place en leur faveur.
 
Diko Hanoune  

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