lundi 14 juillet 2014

esclavage persistant et relations avec la France



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VOX CLAMANTIS IN DESERTO

lundi 14 juillet 2014

Le saviez-vous ? Le premier partenaire de la Mauritanie, ce n’est pas la Chine mais la France !



Qui l’eût cru ? Dans l’imaginaire mauritanien, c’est la Chine qui apparaît comme le premier partenaire de la Mauritanie car elle a financé des bâtiments qui frappent les esprits depuis longtemps à une époque où Nouakchott était encore un petit village. Ainsi toute une génération a grandi avec ce qui paraissait alors comme l’immense stade olympique, la maison des jeunes de jadis puis récemment le ministère des affaires étrangères ridicule qui s’étale comme une façade sans le reste du bâtiment ainsi que d’autres projets : extension du quai du port de Nouakchott, 200 km de route ici et là…

Tout cela méritait bien la fameuse convention chinoise de pêche au tarif qui fit rire l’ex- ambassadrice des USA, voir sa conférence au Centre d’Etudes Stratégiques de l’Afrique


http://chezvlane.blogspot.com/2013/01/le-m25-manipule-les-propos-de.html


car il s’agit de 100 millions de dollars pour 25 ans de pêche soit un manque à gagner de près de 3 milliards d’euros au tarif pratiqué pour les européens. Mais cela est une autre histoire…


http://chezvlane.blogspot.com/2012/07/peche-leffroyable-propagande-lue-paye.html


Aujourd’hui, sachant que le patron du Scac, notre ami Sylvain Fourcassié quitte la Mauritanie, j’ai voulu savoir au juste le bilan des activités du Service de Coopération et d’Action Culturelle car si je connais bien le personnage l’écrivain Sylvain le syrien, Sylvain le libanais, Sylvain le parisien, Sylvain le catalan, Sylvain l’arabisant tout simplement, je connais beaucoup moins le diplomate en exercice même s’il a certainement, à lui seul, compensé par son intelligence des rapports humains le peu de moyens que la France réserve à  ses échanges avec les amis de la France en général contrairement aux américains qui savent faire en matière de réseautage dans tous les pays du monde, quand la France semble se suffire à se mettre le chef de l’Etat dans la poche au nom de la tradition républicaine. 


Je pourrais bien entendu écrire à notre ami Sylvain Fourcassié une véritable chanson qu’il mérite mais ce serait too much connaissant la discrétion du personnage. Son absence le fera suffisamment regretter. Il laisse à l’Institut Français une inestimable encyclopédie de l’Islam à compléter, ce qui n’est pas gagné vu qu’un volume coûte 1000 euros autant dire une fortune pour la France en temps de crise ; de là certainement que Paris cultive surtout les liens avec la tête de l’Etat sans se soucier de l’image de la France plus bas contrairement à d’autres puissances.


Ainsi en allant sur le site de l’ambassade de France, je découvre cette phrase étonnante selon laquelle la France serait le premier partenaire bilatéral de la Mauritanie avec près de 1400 millions d’euros dépensés depuis l’indépendance…


« La France est le premier partenaire bilatéral de la Mauritanie depuis son indépendance en 1960, ce que confirment les données du CAD de l’OCDE, qui font apparaître une moyenne de 25 millions de dollars de décaissements nets sur les cinq dernières années. La même source évalue à 1 400 millions d’euros le volume d’aide apporté par la France à la Mauritanie depuis l’indépendance.


L’aide publique française est délivrée par plusieurs canaux, déterminés notamment par la réforme du dispositif de coopération de 2004 : le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France est en charge notamment des interventions dans les domaines de l’Etat de droit, de la gouvernance institutionnelle et financière, de la définition des politiques publiques, de la recherche, de la promotion de la francophonie et de l’enseignement supérieur ; l’Agence française de développement (AFD) peut accorder des subventions à la Mauritanie dans les domaines de l’agriculture et du développement rural, de la santé et de l’éducation de base, de la formation professionnelle, de l’environnement (y compris la pêche), des infrastructures et du développement urbain. L’aide publique de la France est également délivrée par des collectivités locales (la région Ile-de-France et la région Centre, le département des Hauts-de-Seine, le Syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart…). Enfin, les ONG françaises apportent une contribution importante au développement économique, social et culturel du pays.


La coopération d’Etat à Etat s’inscrit dans la stratégie mauritanienne d’atteinte des Objectifs du Millénaire et de lutte contre la pauvreté. Elle fera très prochainement l’objet de la signature par les deux gouvernements d’un document cadre de partenariat pour la période 2007-2011.


L’aide française aujourd’hui : le SCAC/MAE Le Service de coopération accompagne le développement de la Mauritanie depuis son indépendance. Si ses interventions ont longtemps couvert tous les secteurs, aujourd’hui, un effort de concentration de son aide a été réalisé et le SCAC met en œuvre des programmes ciblés sur la gouvernance, l’appui à la formation des élites (enseignement supérieur et recherche) et à la valorisation de la culture mauritanienne. Dans les secteurs OMD (la santé, la sécurité alimentaire, la pêche et l’hydraulique) des appuis institutionnels sont également apportés.


Dans le secteur de la gouvernance, le SCAC intervient principalement en appui à la gouvernance financière (projet PAFIEM) et à la gouvernance locale au travers d’un important projet d’appui à la déconcentration et à la décentralisation (PADDEM). Ce projet qui s’inscrit dans la continuité d’autres appuis institutionnels a pour finalité de concourir au développement communal et régional, de renforcer la démocratie locale et d’améliorer les services rendus à la population dans cinq des treize wilayas. Le PADDEM, qui privilégie avant tout une approche de proximité, se caractérise notamment par un appui aux services déconcentrés chargés de conseiller et de contrôler les actes administratifs et budgétaires des communes et par un renforcement des capacités des élus et des personnels communaux afin de les amener à un niveau optimal en termes de fonctionnement, de gestion, de transparence et de collégialité. Le projet concourt également à des opérations d’urbanisme et d’adressage et une dizaine d’hôtels de ville ainsi que des marchés et des abattoirs ont été réalisés dans ce cadre dans des communes rurales pilotes.


L’appui à la formation des élites se traduit par la mise en œuvre d’un projet d’Appui à la modernisation et à la professionnalisation de l’Université de Nouakchott (FSP AMPRUN), le financement de formations supérieures à l’étranger et par le soutien à la recherche. Ainsi, le projet AMPRUN, centré notamment sur la mise en place du LMD en partenariat avec des universités françaises et le développement de la coopération franco-mauritanienne en matière de langue française autour du Centre de recherche et d’études linguistiques (CREL), s’inscrit dans le cadre de la politique sectorielle mauritanienne.


La France est également le premier pays du Nord accueillant des étudiants mauritaniens : plus de 1100 étudiants poursuivent leurs études dans les universités ou les grandes écoles françaises ; la totalité de ces étudiants bénéficient, dans le cadre universitaire, d’une prise en charge de la plus grande part du coût réel de leur formation et plus de 150 Mauritaniens bénéficient de surcroît d’une bourse d’études du Gouvernement français -BGF- (bourses doctorales ou de niveau Master ) ou d’une bourse de stage en rapport avec les besoins prioritaires du pays. Plus d’une trentaine de Mauritaniens suivent également chaque année, sur financement du SCAC, des formations supérieures qualifiantes dans les établissements de la région soutenus par la coopération française. Le programme de bourses de la région Ile-de-France vient s’ajouter à cet ensemble.


Dans le secteur de la recherche et de l’environnement marin, des partenariats étroits ont été noués avec l’Institut mauritanien de recherche océanographique et des pêches (IMROP) et le Parc national du banc d’Arguin (PNBA) qui se traduisent aujourd’hui par la mise en œuvre d’un projet d’approfondissement des connaissances sur le Golfe du banc d’Arguin (PACOBA). Il s’agit grâce à la production de connaissances nouvelles dans un cadre interdisciplinaire, à la mise en place d’instruments de veille et d’outils d’aide à la décision, de contribuer à la co-viabilité des écosystèmes marins et des pêcheries de Mauritanie, de promouvoir le développement durable des ressources tout en protégeant la biodiversité du Parc.


Le Centre culturel Français, lieu d’échanges et de création, est également un véritable outil de coopération culturelle. Agissant en partenariat étroit avec les institutions locales, il favorise l’émergence de nouveaux artistes et aide à la mise en place d’événements culturels. Opérateur culturel de référence, le CCF contribue à l’accompagnement des initiatives nationales tout en associant à ses actions les partenaires européens présents en Mauritanie. Ces actions multiples s’appuient sur le réseau très dynamique des alliances franco-mauritaniennes (Nouakchott, Nouadhibou, Atar, Kaédi et Kiffa).


L’AFD, présente en Mauritanie depuis 1978, a soutenu plus de cent cinquante projets et programmes, pour près de 330 millions d’euros. Aujourd’hui, le portefeuille de l’Agence comprend 15 projets ou programmes pour près de 75 millions d’euros à travers tout le territoire mauritanien. Au cours des récentes années, l’AFD a mis en place des financements importants dans les domaines urbain (voirie, gestion des déchets, renforcement des capacités à Nouadhibou et Nouakchott), de la pêche (appui aux organisations professionnelles et à l’administration), de l’hydraulique rurale (dans le Gorgol et le Guidimakha), de l’électrification rurale (Adrar et Trarza), des infrastructures aéroportuaires (aéroport d’Atar), du développement local (programme VAINCRE dans l’Assaba et le Guidimakha…).


L’AFD est un partenaire de premier plan de la Mauritanie dans le secteur de l’éducation (20 millions d’euros depuis 2002), dans lequel elle a expérimenté pour la première fois en Mauritanie la délivrance de l’aide sous forme d’appui budgétaire sectoriel. L’éducation et la formation professionnelle constituent des défis essentiels pour la Mauritanie que l’AFD – avec de nombreux autres partenaires - veut contribuer à relever.

L’AFD met aussi l’accent sur la préservation et la gestion raisonnée de l’environnement naturel mauritanien, qui constitue l’une de ses plus grandes richesses : les parcs du Banc d’Arguin et du Diawling ont fait l’objet d’importants soutiens, et le secteur du tourisme durable fait l’objet d’un projet de renforcement spécifique. L’AFD prépare en 2007 un nouveau projet d’aménagement du littoral mauritanien.

Enfin, le groupe AFD dispose d’une panoplie d’instruments financiers (prêts concessionnels ou pas, garanties, participations en fonds propres) lui permettant d’accompagner les entreprises et les banques dans leur développement : c’est ainsi que l’AFD est un partenaire financier de la SNIM et que sa filiale Proparco est intervenue à plusieurs reprises en faveur de banques et d’entreprises privées.


La réduction de la dette : la France contribue aussi à l’effort international de réduction de la dette extérieure de la Mauritanie. Prolongeant l’initiative internationale en faveur des « Pays pauvres très endettés » la France a mis en place, en 2002 et en 2006, un mécanisme dit de Désendettement et de Développement (C2D), qui a permis de financer, à hauteur de près de 40 millions d’euros, le secteur éducatif et l’appui aux communes.

L’avenir du partenariat entre la France et la Mauritanie : dans les prochaines années, la coopération entre la France et la Mauritanie se concentrera sur les trois secteurs que sont : l’éducation et la formation professionnelle, l’environnement (y compris l’électrification rurale décentralisée), l’eau et l’assainissement. Ces secteurs bénéficieront de l’essentiel de la coopération sectorielle française. Mais les autres secteurs comme la sécurité alimentaire, ou la santé, seront aussi pris en compte. Enfin, bonne gouvernance nationale et locale, valorisation de la culture, et promotion du rôle des femmes dans la société mauritanienne seront des enjeux constants dans les projets et programmes mis en œuvre.»




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L’action du service de coopération et d’action culturelle de l'ambassade de France à Nouakchott

La France est le premier partenaire bilatéral de la Mauritanie depuis son indépendance en 1960, ce que confirment les données du CAD de l’OCDE, qui font apparaître une moyenne de 25 millions de dollars de décaissements nets sur les cinq dernières années. La même source évalue à 1 400 millions d’euros le volume d’aide apporté par la France à la Mauritanie depuis l’indépendance.
L’aide publique française est délivrée par plusieurs canaux, déterminés notamment par la réforme du dispositif de coopération de 2004 : le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France est en charge notamment des interventions dans les domaines de l’Etat de droit, de la gouvernance institutionnelle et financière, de la définition des politiques publiques, de la recherche, de la promotion de la francophonie et de l’enseignement supérieur ; l’Agence française de développement (AFD) peut accorder des subventions à la Mauritanie dans les domaines de l’agriculture et du développement rural, de la santé et de l’éducation de base, de la formation professionnelle, de l’environnement (y compris la pêche), des infrastructures et du développement urbain. L’aide publique de la France est également délivrée par des collectivités locales (la région Ile-de-France et la région Centre, le département des Hauts-de-Seine, le Syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart…). Enfin, les ONG françaises apportent une contribution importante au développement économique, social et culturel du pays.
La coopération d’Etat à Etat s’inscrit dans la stratégie mauritanienne d’atteinte des Objectifs du Millénaire et de lutte contre la pauvreté. Elle fera très prochainement l’objet de la signature par les deux gouvernements d’un document cadre de partenariat pour la période 2007-2011.
L’aide française aujourd’hui : le SCAC/MAE Le Service de coopération accompagne le développement de la Mauritanie depuis son indépendance. Si ses interventions ont longtemps couvert tous les secteurs, aujourd’hui, un effort de concentration de son aide a été réalisé et le SCAC met en œuvre des programmes ciblés sur la gouvernance, l’appui à la formation des élites (enseignement supérieur et recherche) et à la valorisation de la culture mauritanienne. Dans les secteurs OMD (la santé, la sécurité alimentaire, la pêche et l’hydraulique) des appuis institutionnels sont également apportés.
Dans le secteur de la gouvernance, le SCAC intervient principalement en appui à la gouvernance financière (projet PAFIEM) et à la gouvernance locale au travers d’un important projet d’appui à la déconcentration et à la décentralisation (PADDEM). Ce projet qui s’inscrit dans la continuité d’autres appuis institutionnels a pour finalité de concourir au développement communal et régional, de renforcer la démocratie locale et d’améliorer les services rendus à la population dans cinq des treize wilayas. Le PADDEM, qui privilégie avant tout une approche de proximité, se caractérise notamment par un appui aux services déconcentrés chargés de conseiller et de contrôler les actes administratifs et budgétaires des communes et par un renforcement des capacités des élus et des personnels communaux afin de les amener à un niveau optimal en termes de fonctionnement, de gestion, de transparence et de collégialité. Le projet concourt également à des opérations d’urbanisme et d’adressage et une dizaine d’hôtels de ville ainsi que des marchés et des abattoirs ont été réalisés dans ce cadre dans des communes rurales pilotes.
L’appui à la formation des élites se traduit par la mise en œuvre d’un projet d’Appui à la modernisation et à la professionnalisation de l’Université de Nouakchott (FSP AMPRUN), le financement de formations supérieures à l’étranger et par le soutien à la recherche. Ainsi, le projet AMPRUN, centré notamment sur la mise en place du LMD en partenariat avec des universités françaises et le développement de la coopération franco-mauritanienne en matière de langue française autour du Centre de recherche et d’études linguistiques (CREL), s’inscrit dans le cadre de la politique sectorielle mauritanienne.
La France est également le premier pays du Nord accueillant des étudiants mauritaniens : plus de 1100 étudiants poursuivent leurs études dans les universités ou les grandes écoles françaises ; la totalité de ces étudiants bénéficient, dans le cadre universitaire, d’une prise en charge de la plus grande part du coût réel de leur formation et plus de 150 Mauritaniens bénéficient de surcroît d’une bourse d’études du Gouvernement français -BGF- (bourses doctorales ou de niveau Master ) ou d’une bourse de stage en rapport avec les besoins prioritaires du pays. Plus d’une trentaine de Mauritaniens suivent également chaque année, sur financement du SCAC, des formations supérieures qualifiantes dans les établissements de la région soutenus par la coopération française. Le programme de bourses de la région Ile-de-France vient s’ajouter à cet ensemble.
Dans le secteur de la recherche et de l’environnement marin, des partenariats étroits ont été noués avec l’Institut mauritanien de recherche océanographique et des pêches (IMROP) et le Parc national du banc d’Arguin (PNBA) qui se traduisent aujourd’hui par la mise en œuvre d’un projet d’approfondissement des connaissances sur le Golfe du banc d’Arguin (PACOBA). Il s’agit grâce à la production de connaissances nouvelles dans un cadre interdisciplinaire, à la mise en place d’instruments de veille et d’outils d’aide à la décision, de contribuer à la co-viabilité des écosystèmes marins et des pêcheries de Mauritanie, de promouvoir le développement durable des ressources tout en protégeant la biodiversité du Parc.
Le Centre culturel Français, lieu d’échanges et de création, est également un véritable outil de coopération culturelle. Agissant en partenariat étroit avec les institutions locales, il favorise l’émergence de nouveaux artistes et aide à la mise en place d’événements culturels. Opérateur culturel de référence, le CCF contribue à l’accompagnement des initiatives nationales tout en associant à ses actions les partenaires européens présents en Mauritanie. Ces actions multiples s’appuient sur le réseau très dynamique des alliances franco-mauritaniennes (Nouakchott, Nouadhibou, Atar, Kaédi et Kiffa).
L’AFD, présente en Mauritanie depuis 1978, a soutenu plus de cent cinquante projets et programmes, pour près de 330 millions d’euros. Aujourd’hui, le portefeuille de l’Agence comprend 15 projets ou programmes pour près de 75 millions d’euros à travers tout le territoire mauritanien. Au cours des récentes années, l’AFD a mis en place des financements importants dans les domaines urbain (voirie, gestion des déchets, renforcement des capacités à Nouadhibou et Nouakchott), de la pêche (appui aux organisations professionnelles et à l’administration), de l’hydraulique rurale (dans le Gorgol et le Guidimakha), de l’électrification rurale (Adrar et Trarza), des infrastructures aéroportuaires (aéroport d’Atar), du développement local (programme VAINCRE dans l’Assaba et le Guidimakha…).
L’AFD est un partenaire de premier plan de la Mauritanie dans le secteur de l’éducation (20 millions d’euros depuis 2002), dans lequel elle a expérimenté pour la première fois en Mauritanie la délivrance de l’aide sous forme d’appui budgétaire sectoriel. L’éducation et la formation professionnelle constituent des défis essentiels pour la Mauritanie que l’AFD – avec de nombreux autres partenaires - veut contribuer à relever.
L’AFD met aussi l’accent sur la préservation et la gestion raisonnée de l’environnement naturel mauritanien, qui constitue l’une de ses plus grandes richesses : les parcs du Banc d’Arguin et du Diawling ont fait l’objet d’importants soutiens, et le secteur du tourisme durable fait l’objet d’un projet de renforcement spécifique. L’AFD prépare en 2007 un nouveau projet d’aménagement du littoral mauritanien.
Enfin, le groupe AFD dispose d’une panoplie d’instruments financiers (prêts concessionnels ou pas, garanties, participations en fonds propres) lui permettant d’accompagner les entreprises et les banques dans leur développement : c’est ainsi que l’AFD est un partenaire financier de la SNIM et que sa filiale Proparco est intervenue à plusieurs reprises en faveur de banques et d’entreprises privées.
La réduction de la dette : la France contribue aussi à l’effort international de réduction de la dette extérieure de la Mauritanie. Prolongeant l’initiative internationale en faveur des « Pays pauvres très endettés » la France a mis en place, en 2002 et en 2006, un mécanisme dit de Désendettement et de Développement (C2D), qui a permis de financer, à hauteur de près de 40 millions d’euros, le secteur éducatif et l’appui aux communes.
L’avenir du partenariat entre la France et la Mauritanie : dans les prochaines années, la coopération entre la France et la Mauritanie se concentrera sur les trois secteurs que sont : l’éducation et la formation professionnelle, l’environnement (y compris l’électrification rurale décentralisée), l’eau et l’assainissement. Ces secteurs bénéficieront de l’essentiel de la coopération sectorielle française. Mais les autres secteurs comme la sécurité alimentaire, ou la santé, seront aussi pris en compte. Enfin, bonne gouvernance nationale et locale, valorisation de la culture, et promotion du rôle des femmes dans la société mauritanienne seront des enjeux constants dans les projets et programmes mis en œuvre.
Orientations stratégiques du partenariat franco-mauritanien
Les orientations de la coopération franco-mauritanienne sont définies dans un Document Cadre de Partenariat (DCP) en cours de finalisation. Le DCP a pour objectif de préciser les domaines d’intervention prioritaires et les modalités de la coopération franco-mauritanienne au cours des cinq prochaines années (2006-2010).
Il se donne pour référence le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté adopté par la Mauritanie en juin 2006 et met en œuvre les nouvelles orientations de l’aide française. Il s’inscrit dans le cadre du processus d’harmonisation des pratiques et de renforcement de l’efficacité de l’aide engagé par le gouvernement avec ses partenaires au développement. Il vise à introduire la mesure de l’efficacité de l’aide par un dispositif conjoint de pilotage et de suivi d’indicateurs de réalisation.
Des défis à partager : L’engagement de la France vise au renforcement de son partenariat avec la Mauritanie pour l’aider à relever trois défis étroitement imbriqués : i) conforter sur le plan politique, la démocratie, la stabilité et la bonne gouvernance, ferments de la cohésion sociale et conditions de la relation de bon voisinage, de l’assise internationale et du développement de son économie, ii) dans une perspective de développement durable et équitable, asseoir une politique de croissance économique et de répartition capable de répondre aux besoins de la lutte contre la pauvreté et les inégalités et iii) inscrire le développement économique et social dans une dimension régionale, d’aménagement du territoire (équipements, accès aux services de base), d’une gestion respectueuse de ses ressources naturelles ainsi que d’intégration dans les espaces régionaux et la mondialisation.
Pour répondre à ces objectifs et à cette finalité et éviter une dispersion des moyens diversifiés qui seront mis en jeu par la coopération franco-mauritanienne, celle-ci entend concentrer ses efforts. Ainsi, le dispositif français de coopération se concentrera sur les besoins prioritaires de développement de la Mauritanie, avec :
- des programmes transversaux visant à améliorer la gouvernance et renforcer la relation franco-mauritanienne dans les domaines culturel, linguistique, universitaire et de recherche.
- des programmes sectoriels directement liés à la réalisation des OMD, avec trois secteurs de concentration qui représenteront 80 % de l’aide française aux OMD : (i) éducation, (ii) environnement et biodiversité, (iii) eau et assainissement. Trois autres programmes sectoriels, hors concentration, représenteront 20% de l’appui aux OMD : (i) infrastructures, (ii) santé (iii) agriculture et sécurité alimentaire.
A la conduite de ces programmes seront associés étroitement des partenaires clefs tels que les migrants (encouragement des initiatives de codéveloppement) et les femmes (renforcement de leur rôle dans les programmes sectoriels).
- Gouvernance
- Coopération culturelle
- Coopération universitaire et de recherche
- Education de base et formation professionnelle
- Eau potable et assainissement
- Gestion durable des ressources naturelles
- Santé
- Sécurité alimentaire

publié le 12 janvier 2014




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