dimanche 16 février 2014

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dimanche 16 février 2014

Sacrilège : le mollah Dedew reçoit une correction sanglante au sortir de la mosquée.


Pour avoir une idée du drame national après cette agression entre frères et complices, il faut lire notre oumeir national qui affirme que cette agression est plus grave que déchirer le drapeau national ou même l’atteinte à tous les symboles de l’Etat jusqu’à détruire la bibliothèque nationale car Cheikh Dedew, qu’il faut écrire, comme oumeir, Shaykh comme d’autres mettent Bint à la place de Mint, en fait partie. En somme, plus qu’un mortel et ayant presque des attributs divins, Cheikh Dedew serait partout et compterait en tout ce qui compte. L’agresser, quel qu’en soit le motif fût-il pour affaire de coucherie présumée mal assumée, quel qu’en soit l’auteur fût-il un frère parmi les frères, un complice parmi les complices, l’agresser serait un acte sacrilège, presque blasphématoire et peut-être même digne d’un apostat si l’agresseur était un forgeron par les temps qui courent…

Les faits : après le décès d’un homme de la tribu des Oulad Demane, il a fallu, comme pour tout musulman, faire une prière avant l’enterrement. Cheikh Dedew se présente à la mosquée, vu sa notoriété, qui oserait le faire prier derrière ? Le Cheikh s’apprête à aller diriger la prière quand son futur agresseur demande qu’on lui interdise un tel honneur car selon lui le cheikh est un menteur et un rancunier. Le scandale est total car l’homme n’est pas n’importe qui : proche parmi les proches pendant plus d’une dizaine années, de l’anonymat du Cheikh à sa notoriété, d’avant l’époque de la richesse jusqu’à la fortune, il dirigeait même le site du Cheikh Dedew.com et avait le privilège de conduire sa voiture ; c’est dire combien il connaît intimement l’homme derrière la barbe…

Après avoir demandé en vain qu’on lui interdise de diriger la prière, le futur agresseur refuse de prier derrière lui et sort de la mosquée. Après la prière Cheikh Dedew sort tranquillement de lieux et là, il reçoit de son ancien frère, ami et complice, des coups de poings si sévères qu’il en saigne. Que les choses soient claires : je condamne sans réserve cette agression comme toute agression car quand les coups pleuvent c’est toujours une tragédie mais cela ne doit pas nous empêcher d’essayer de comprendre ce qui a pu pousser un frère à en venir aux mains au sortir d’une mosquée pour agresser le demi-dieu d’oumeir, plus sacré que déchirer le drapeau national et face auquel brûler une bibliothèque nationale est de moindre importance que le toucher.

Quand on regarde cette photo des deux frères à l’époque de la fraternité et de la jeunesse, on voit bien que le visage du futur agresseur semble plus dur que celui du Cheikh qui semble être digne de sa réputation, à savoir un homme affable et tranquille mais cela permet aussi de comprendre que le frère agresseur a dû peut-être être blessé au plus profond de son cœur pour en perdre ainsi le sens de la mesure. Il en va en amitié comme en amour : les grandes amitiés sont comme toutes les grandes passions, il arrive que la trahison présumée crée en retour la haine proportionnellement  à la puissance de l’affection. De là que toutes les religions jusqu’au droit républicain réservent au crime passionnel un sort plus clément que le crime sans circonstances atténuantes.

Sitôt l’agression consommée, la propagande, là encore, commença son œuvre dont les délires d’oumeir ne sont que la face émergée de l’iceberg. Partout on présenta l’agresseur comme un ingrat, un mauvais, presqu’un criminel pendant qu’on met en avant les excuses du Cheikh qui pardonne et refuse de porter plainte. Où est la vérité ? On raconte que l’agresseur reproche à son frère d’avoir épousé en semi-clandestinité une parente et de refuser ensuite la paternité fruit du mariage en douce. Il y a là de quoi perdre la tête surtout venant d’un frère car il faut savoir de le Cheikh Dedew est l’incarnation du mâle dans cet univers oumeirien : jeune savant dont le savoir se résume paraît-il à une somme de savoirs un peu comme une bibliothèque encyclopédique vivante mais sans avoir toujours l’idéale digestion de tant de connaissances.

 Le Cheikh en impose donc surtout qu’il est fortuné dit-on et ce depuis Taya qui avait gelé quelques-uns de ses milliards présumés. La fortune aurait continué car le Cheikh est aussi l’ami des banquiers les plus riches, ceux qu’Aziz fit enfermer en arrivant le temps de les amadouer et qu’il ne fit libérer qu’après la médiation du Cheikh qui permit une entente à propos des intérêts sur des flux financiers fixés à 5% pour régler l’affaire. Le Cheikh est aussi un quêteur célèbre dans le monde arabe où on le voit avec les meilleures causes et les plus discutables. Reçoit-il pécule des pays arabes complices de l’islamisme pur et dur, celui de la lettre avant l’esprit ? Qui sait ? Toujours est-il qu’on peut comprendre qu’il soit une star de la religion comme nous n’en avons jamais connue ainsi chez nous aussi trempée dans la politique intérieure et extérieure et aussi proche des hommes d’affaires.

Ce qui est sûr c’est que son agresseur sait à son sujet des choses humaines comme on en trouve chez tous les leaders avant la gloire car il faut bien creuser son trou, faire ses alliances sans lesquelles il n’y a pas d’ambition ni de gloire ; de là le diction «  tout le monde a un cadavre dans le placard ».

Notons qu’il paraît que le Cheikh a officiellement deux épouses ce qui n’est pas du tout commun chez les maures chez nous. De là qu’il n’est pas totalement impossible qu’il ait poussé la tentation jusqu'à avoir une troisième promise avec Dieu seul pour témoin. Pourquoi se gêner, vu que le musulman a droit à 4 officielles qu’on peut libérer à base de divorce facile comme c’est le cas chez nous par abus du procédé islamique ? Dieu merci le Cheikh, disposant d’un savant bouclier contre Ibliss,  peut-être pas à toute épreuve vu qu’il consomme presque avec modération si on en croit cette affaire de mariage présumé en douce avec la malheureuse parente du bien nommé Ould Louleyd, avocat de la grossesse présumée dont le fruit ne serait pas assumé.

Cela dit, si cette affaire de passion, clandestine ou presque, se révèle vraie alors cela ne serait qu’un signe du Ciel de plus pour dire à tous les oumeir en puissance et en impuissance que le Cheikh est un humain qui comme tous les humains n’est pas à l’abri des tentations d’Ibliss. C’est plutôt rassurant.

Quant au côté affable du Cheikh, on n’oubliera pas la violence de ses propos à propos du jeune forgeron qu’il n’a pas nommé directement mais qu’il condamna indirectement en disant que quiconque s’en prend au prophète PSL mérite la mort sans excuses possibles comme si le jeune avait insulté le prophète PSL ou renié l’islam alors qu’il a dit que personne n’aime le prophète plus que lui mais ça le Shaykh n’en souffla pas un traître mot…

Dieu suffit comme témoin.

Bon rétablissement au Shaykh que Dieu le préserve de ceux qui veulent le rendre sacré notamment les oumeir et autres idolâtres…

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