jeudi 28 novembre 2013

journal de maintenant - jeudi 28 novembre 2013

Je garde estime et même admiration pour Messaoud Ould Boulkheir. Il a certainement été fondateur pour une partie de la population et pour une compréhension plus complète de la Mauritanie. En 2009, les "grands tentes" acceptaient et même ont soutenu sa candidature, alors qu'Ahmed Ould Daddah sociologiquement était proche d'elles. Lui aussi a multiplié les fautes - exactement à la façon d'Ahmed Ould Daddah gaspillant chances et socle, mais pas les mêmes fautes - et lui aussi très autoritaire. Son aveu de spontanéité dans les grandes décisions est une vérité vérifiée depuis les années 1980.
Un homme au pouvoir a besoin autant d'entourage et de soutiens, de participants, que d'adversaires : il les lui faut de poids, sinon son isolement donne prise au plus minuscule et fortuit événement. Si Messaoud Ould Boulkheir et Ahmed Ould Daddah devaient disparaître dans les mois qui viennent, je ne crois pas que ce soit de l'espace pour une relève dans l'opposition, et je ne crois pas que cela grandisse MoAA.
Tout est devenu très périlleux.

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Sent: Thursday, November 28, 2013 5:09 PM
Subject: Questions sur des élus "in partibus"

Questions à poser à tous ceux qui, à cor et à cri, défendent la transparence des élections mauritaniennes en cours : Comment, dans des élections transparentes et régulières, Chami ( qui est une "ville" toujours en création dans un site perdu entre Nouakchott et Nouadhibou) peut-elle avoir un maire et un député alors que pas une seule personne ne l'habite, même les ouvriers qui y travaillent ? Qui a voté dans cette ville que l'opposition a visitée le 19 novembre courant sans y trouver un seul habitant ?
Comble du ridicule, MOAA s'y est fait ovationner, hier après-midi, par des milliers de personnes  déplacées, pour l'occasion de Nouadhibou et de Nouakchott. Ce matin, il n'en restait pas une seule! Mais de qui se moque-t-on donc? En tout cas pas des mauritaniens qui eux, savent que Chami n'est pas habitée et que son député est juste un chiffre de plus dans la moisson de l'upr à cette élection...honteuse. Un député et un maire pour une ville sans habitants ? Mais sous quels cieux sommes-nous, donc?
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From:
Sent: Thursday, November 28, 2013 5:43 PM
Subject: Oui ? Non ?

Ca continue à jaser à Nouakchott sur les manipulations de la CENI
(1) Des fonctionnaires du ministère de l'intérieur prêtent désormais main forte à la fameuse électorale indépendante : http://www.arayalmostenir.com/news/11332-2013-11-28-12-43-15.html
(2) La très spéciale égérie du palais et proche conseillère de MOAA (Ghangate) Mme Bâ Coumba aurait rendu visite à la CENI. Lisons plutôt dans Cridem reprenant le Calame :

28-11-2013 16:30 - Bâ Coumba serait-elle venue à la CENI ?

Selon une source proche de la CENI, madame Bâ Coumba, chargée de mission à la présidente se serait rendue à la CENI, hier soir alors que selon notre confrère Tawary, la commission s’apprêtait à proclamer les résultats provisoires du scrutin couplé du 23 novembre.

Selon notre source, la dame des "missions secrètes" de la présidence est arrivée juste après que la CENI a communiqué les résultats des communes aux journalistes de la presse officielle.

Nos confrères qui s’apprêtaient à quitter les locaux de la CENI furent aussitôt rappelés pour se voir retirer ces résultats et prier de vider les lieux. Bâ Coumba se serait alors, affirme notre source, enfermée avec le directoire de la commission. Est-ce pour revoir les résultats avant leur proclamation ?

Peut-être puisque finalement la CENI n’a toujours pas publié les résultats, cinq jours après le vote. Quelle honte pour cette mal aimée des acteurs politiques! Au Mali, 3 jours après le vote, les résultats ont été proclamés. 8 millions de maliens devaient voter alors qu’en Mauritanie, nous n’atteignions pas 1 million.

La source même signale que la CENI se serait évertuée à revoir son calcul de sorte à justifier un second tour entre Tawassoul, déclaré vainqueur à Ouad Naga et l’UPR. C’est dire que le retard apporté à la proclamation des résultats du scrutin du 23 novembre a fini de porter un sérieux coup à ce qui reste de la crédibilité de la CENI, décriée par ceux-là mêmes qui ont coopté ses membres.

Source Le Calame

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Conférence de presse des participationnistes

28-11-2013 15:50 - Messoud Ould Boulkheir, a propos des élections : « Quand je me sentirais dans les limites de l'inacceptable...

Messoud Ould Boulkheir, a propos des élections : « Quand je me sentirais dans les limites de l'inacceptable......je me retirerais…».

Cinq partis politiques qui ont pris part au premier tour des élections municipales et législatives du 23 novembre en Mauritanie, ont organisé ce jeudi 28 novembre une conférence de presse a Nouakchott. Il s’agit des partis de la CAP (coalition pour une alternance pacifique) composé de l’APP, du RD, de Sawab et El Wiam, plus les islamistes de Tawassoul.

Les résultats de ces scrutins n’ont pas encore été communiqués par la Commission électorale nationale Indépendante. Et les partis organisateur de cette conférence de presse ont dénoncé « l’incompétence notoire de cette CENI, ainsi des de nombreux cas de fraudes électorale. »

Au président de l’assemblée nationale et de l’APP, Messoud Ould Boulkheir, il a été posé la question suivante : « Compte tenu des critiques formulées a l’encontre de la CENI et des cas de fraudes dont parle l’opposition, allez-vous rejeter tous les résultats et vous retirer de la compétition? »

Réponse de Messoud Ould Boulkheir : « avant tout le monde, j’ai dit que cette CENI n’était pas là pour l’intérêt général mais plutôt pour des intérêts égoïstes et personnels. Le jour du premier tour du scrutin, le 23 novembre, on m’a demandé, si j’ai toujours confiance en cette CENI. J’ai dit que mes positions restent les mêmes, mais tout en espérant que l’histoire me donne tord a propos de cette CENI.


A la lecture de ce qui se passe, on voit que mes réserves a propos de la CENI sont fondées, elle (la CENI) est incapable, c’est le moins que l’on puisse dire. Nous l’avons vérifié a notre corps défendant. Je suis certain que la CENI, a cause de tout ce que j’ai dit d’elle, a voulu en fait se venger
. »

Messoud Ould Boulkheir a ensuite donné quelques exemples de « fraudes contre l’APP. » Mais, a interrogé, Messoud, « Est-a dire que nous allons tout laisser en l’air et nous retirer de cette compétition ? »

« Je me suis concerté avec les partis ici présents (El Wiam, RD, Sawab et Tawassoul). Nous avons fait une évaluation. Nous avons estimé qu’il y a certaines limites, il y a des choses sur lesquelles tant que l’acceptation peut être possible, on les accepte. Et, si on atteint les limites de l’inacceptable, en ce moment chacun va se positionner. Et, rassurez vous, quand je me sentirais dans ces limites inacceptables, je me retirerais purement et simplement de cette compétition.


Pourquoi ne pas me retirer maintenant ? En venant ici (a la conférence de presse), je ne savais pas si j’allais déclarer ou non mon retrait du processus. Je fais de la politique, j’ai une responsabilité nationale et je me dois de réfléchir longuement avant de prendre une décision. Je ne sais si en me retirant, je ferais plus de mal au pays…
»


Commentaires (3)

leguignolm 28/11/2013 16:55 X

Mais qu'est ce que vous croyez, même un leader dans un état depravé comme un ciyoyen lamda ça existe encore!!!

bikosal 28/11/2013 16:33 X

tu n'a rien à dire, tais toi

MIRROR2000 28/11/2013 16:29 X

Si jusque-là vous n'avez pas atteint les limites de l'inacceptable... j'ai bien peur que vous ne vous réveillez trop tard.
 
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From: 
Sent: Thursday, November 28, 2013 6:59 PM
Subject: Re: Conférence de presse des participationnistes - suite

Plus triste encore, MOB déclare avoir appelé MOAA et l'avoir rencontré aujourd'hui et protesté contre la répression des militants de son parti. "Il m'a assuré qu'il n'était pas au courant parce qu'il se trouvait à Chami" ensuite "Il m'a assuré qu'il n'y avait rien de prémédité".(http://deyloul.net/index.php/home/3938-2013-11-28-16-16-12.html)
 

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