mardi 18 décembre 2012

journal de maintenant - mardi 18 décembre 2012

Mardi 18 Décembre 2012


----- Original Message -----
From:
Sent: Tuesday, December 18, 2012 1:57 PM
Subject: Lien

Voici un article qu'il m'a semblé important de vous communiquer :
18-12-2012
12:26
Le président Sidioca au congrès de Tawassoul.
Le parti d’obédience islamiste avait annoncé récemment la tenue imminente de son second congrès. Un conclave qui devra être une sacrée occasion pour cette formation pour montrer son poids politique national et international avec la participation attendue de plus de 70 personnalités et représentants de partis politiques étrangers invités à ce rendez-vous.

Mais, l’annonce de la participation de l’ancien chef d’Etat Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi à cet évènement, donne incontestablement plus de tonus et de vigueur à un conclave, qui n’est pas sûr de se dérouler sans tracasseries politiciennes menées par mains interposées par les farouches adversaires de ce parti qui n’y voient que du feu, au point de persécuter à son domicile à Arafat son leader Mohamed Jemil Mansour et à son bureau son sympathisant de première heure, le confrère Ahmed Ould Oudia.

Certes, la participation de l’ex chef d’Etat n’est pas foncièrement politique, étant plus prépondérante pour la donne contemporaine, dictant une dose de l’Islam dans l’action politique pour la rendre plus proche des valeurs justes combattues par cette religion dans l’avènement de sociétés saines, égalitaires, fraternelles.

Mais, c’est sans doute aussi une sacrée aubaine pour Tawassoul pour montrer sa force de mobilisation et hisser la portée du conclave de Nouakchott au point de bénéficier de l’aval d’un homme politiquement et religieusement correct, lavé de tout soupçon de volonté de règlements politiques. Sont attendues à ce second congrès de Tawassoul prévu les 20, 21 et 22 décembre au palais des congres de Nouakchott et organisé sous le thème « projet fédérateur pour un avenir prometteur » , en plus de Sidioca, le président du parti islamiste tunisien, Ennahda, Rached Ghannouchi, le vice président du bureau politique du Hamas Moussa Abou Merzouk, , Abou Soultani de l’Algérie, le ministre marocain de la justice, Mahmoud Dicko du haut conseil islamique du Mali.
Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org
Source :
http://www.cridem.org/C_Info.php?article=637566
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Sent: Tuesday, December 18, 2012 2:28 PM
Subject: Re: Lien

Ce me paraît décisif, car le président Sidi est celui qui a rendu aux islamistes de la qualité de Jamil et de Tawasoul une légitimité que les militaires leur ont toujours et leur contesteront toujours.

J'allais précisément vous courieller pour vous demander comment " les choses " évoluaient, et si le système reprenait comme avant puisque MoAA était de retour, fermant la "parenthèse" du 13-Octobre.


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Sent: Tuesday, December 18, 2012 2:47 PM
Subject: Re: Lien

Oui, le système reprend et la parenthèse du 13 octobre est fermée, même si beaucoup de questions demeurent sans réponses, continuent à hanter les esprits et promettent de resurgir à tout moment et à la moindre occasion.
L'azizanie reprend l'initiative, c'est incontestable : elle fait un tamtam autour de la victoire de l'équipe nationale contre le Libéria(même si le sport a toujours été le cadet de ses soucis); elle prépare les esprits à une annonce sur les élections (fixation d'une date ou report "concerté" avec MOB et Bodiel sous le couvert de la fameuse CENI créée avec les deux), elle se permet même un débat contradictoire à la télé gouvernementale sur l'économie du pays (dont ses représentants sortent ridiculisés par les débatteurs opposants), elle fête, en grandes pompes, un don de quelques milliards de la part de l'UE et son général-président reçoit, dans la foulée, l'ambassadeur de France, etc.
Mais le pays n'en va pourtant pas mieux et il y règne toujours une lourde atmosphère d'incertitude.

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To:
Sent: Tuesday, December 18, 2012 4:47 PM
Subject: Re: Lien

C'est triste. Il est évident que le renouvellement du Parlement et des conseils municipaux, sera moins significatif que jamais. Que fait Ahmed Ould Daddah dans tout cela ? Jamil et Mohamed Ould Mouloud s'entendent-ils ?


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From:
Sent: Tuesday, December 18, 2012 4:57 PM
Subject: Re: Lien

AOD prépare son meeting de tout à l'heure, Jemil et Med Maouloud les congrès de leurs partis (respectivement le 19 et le 27 courant). Ils s'entendent dans le cadre de la COD. Mais la grande question est quelle sera l'attitude de leurs partis par rapport aux élections législatives et municipales. Déjà, aux sénatoriales partielles annulées( 2011), ils étaient partis en rangs dispersés. J'espère que ce ne sera pas la cas maintenant.


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Sent: Tuesday, December 18, 2012 4:53 PM
Subject: Urgent

Rumeur persistante depuis une heure : MOAA aurait débarqué son Dircab.
Professeur de Maths de son état, Isselkou Ould Izidbih est un ancien chargé de mission sous le Président Ould Taya (qui l'avait nommé au titre de son appartenance à l'UDP de feu Hamdi O. Mouknass). Le Président Sidi le nommera président de l'Université contre l'avis de sa majorité(il était alors un militant du RFD d'AOD et figurait à la tête d'une liste de trois présélectionnés dont au moins un, l'actuel doyen de la Faculté de science, contestait son classement). Il ne se rendit jamais, dit-on, au dîner qu'AOD organisa en son honneur pour le féliciter. Il soutiendra le putsch de MOAA dès la première heure, allant même jusqu'à organiser une marche d'étudiants et de professeurs vers le Palais et recevant, sous la huée des putschistes nombreux alors parmi les professeurs d'Université et les étudiants, le général rebelle en pleine crise du coup d'Etat.Il profite de son poste pour affaiblir les jadis très puissants syndicat national des enseignants du supérieur (SNESUP) et syndicat national des étudiants mauritaniens (SNEM), en suscitant des scissions en leurs seins et la prolifération de syndicats rivaux aux ordres de l'administration.Il est, en outre, donné pour responsable des affrontements ethniques qui ont secoué l'université, noamment en 2010-2011.
Nommé directeur de cabinet de MOAA, il catalysa, très vite autour de sa personne, les mécontentements de ses collaborateurs et de nombre d'autres affidés du général à cause de son caractère difficile et de ses méthodes qualifiées de "radicales". Avec le ministre d'état à l'éducation nationale (demi-frère par alliance de MOAA), il fai(sai?)t un tandem peu apprécié dans les milieux enseignants et estudiantins.
On dit aussi que la "Générale" ne le porte pas particulièrement dans son cœur et qu'elle considère sa présence au Palais avec quelque superstition.
son départ, s'il était confirmé, ne serait pas dépourvu de signification.

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Sent: Tuesday, December 18, 2012 5:56 PM
Subject: Re: Urgent

C'est le syndrome Maaouyia se séparant de Leiloud Ould Wedad.

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Au-delà ou en-deçà d'un débat sur la tenue des prochaines élections selon les structures régnantes, il me semble que deux courants profonds se confirment.

Il y a les "nostalgiques" de Maaouyia Ould Sid'Ahmed Taya, qui ont constitué depuis quelques mois un parti censément non aurorisé, quoique le délai entre le récepissé et l'approbation tacite soit écoulé - ses chefs ne me sont pas connus mais il est certain que l'homme fort de 1984 à 2005, quoiqu'il ne porte dans son coeur aucun des putschistes de 2005 et donc de 2008 n'a encore jamais vécu l'expérience d'un retour au pouvoir ni des manières de s'y prendre. Aucun des présidents légitimes ou putschistes en Mauritanie ne l'a d'ailleurs voulu ou pu, quoique nous l'ayons explicitement proposé au président Moktar Ould Daddah (a parte à l'Elysée avec François Mitterrand en Juillet 1981 : je ne reviendrai pas entre les baïonnettes françaises) - en même temps que le roi du Maroc mais sans concertation avec lui.

Il y a ce courant islamiste, modéré et équilibré pour les implications politiques et judiciaires  de l'observance religieuse, qu'incarne Jamil Ould Mansour, un temps compagnon (de prison) de Dedew sous Maayouia. Dedew rallié à MoAA depuis 2010. Jamil a été avec Mohamed Ould Mouloud, l'UFP ex MND, mis en selle politique et légale par le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Les militaires depuis 1978 étant fermement contre tout autorisation d'un part se réclamant explicitement du seul Islam. Cela et l'application stricte de la loi incriminant la pratique esclavagiste, a été sans doute la motivation profonde du rejet du président Sidi par les militaires et sans doute aussi par le R.F.D. d'Ahmed Ould Daddah. La présence du président Sidi à ce congrès de Tawassoul aux côtés d'éminences islamistes du monde arabe actuel est très significative. L'ancien président est d'une famille et d'une autorité personnelle religieuse incontestées.

L’énigme de l’armée, de son homogénéité et le secret de l’emprise d’El Ghazouani pour compte  de Mohamed Ould Abel Aziz, ou par charisme et valeur personnelle, reste entière.

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From: 
Sent: Tuesday, December 18, 2012 6:48 PM
Subject: Re: Urgent

Syndrome du totalitarisme, plutôt: contre-rumeur : Le dircab de MOAA aurait tout simplement été victime d'un ennui de santé qui l'aurait obligé à regagner son domicile de manière précipitée. Et la rumeur serait parti de là.
Plausible car, il semble que l'habitude de la maison serait devenue le motus et bouche cousue. Les collaborateurs du bonhomme l'ayant vu repartir précipitamment après avoir vu son "chef" sans donner d'explication, en ont semble-t-il conclu à son départ.

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Sent: Tuesday, December 18, 2012 8:01 PM
Subject: Re: Urgent

Tout cela est idiot et cache (mal) un grand vide.


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