mardi 26 juillet 2011

la fondation de la Mauritanie selon les dépêches de l'ambassade de France

Notes de lecture à compléter...



… aux archives diplomatiques de Nantes, 11 heures 35 à 18 heures + Je me replonge dans l’année 1961, commençant à la mi-Avril, le succès aux Nations Unies. Je voudrais l’avoir terminée, en tout cas aller au bout de ce carton : Septembre 1961 et pénétrer un peu dans 1973-1974. Scanné en doublon une synthèse d’Avril. Démarré Mai (12 heures 15)… une des raisons de faire au plus vite l’armée nationale : le putsch d’Alger et donc le risque d’une pression française armée en Mauritanie, incontrôlable depuis Paris… Hamoud Ould AHMEDOU quand il est élu président de l’Assemblée nationale, en remplacement de Sidi El Moktar, est ministre de la Santé : le système d’alors fait du gouvernement une commission parlementaire… à ceci près que les ministres ne sont nommés que par le Premier ministre, prérigative que n’a jamais concédée à quiconque, et pas au B.P.N. quand il y en eut un. Ce que j’apprends, c’est que ce scrutin n’était pas prévu par MoD, n’ayant plus en mémoire le règlement de l’Assemblée (réélection tous les ans), et que celui-ci aurait préféré la réélection de Sidi. L’élu est-il de son goût ? Evocation aussi de ce que les Trarza sont considérés comme trop accapareurs des places. Apparition d’AMS, aux côtés du commandant BESLAY pour, à Atar, négocier les transferts de l’armée française à l’armée nationale, il est alors le « résident ». Aggravation du conflit entre Ahmed Saloum Ould HAIBA et l’émir du Tagant. – Adoption au pas de charge du régime présidentiel (grâce à l’appui de SoCS revenu exprès d‘Amérique) mais débats soulevés par les Noirs, notamment les consultations pour les appartenances à des groupes régionaux ou des cessions ou adjonctions de territoire. Supputations sur une élection présidentielle dès Juin, retardant d’autant la négociation des accords de coopération. Perspective d’un accord de défense U.A.M., évidentes réticences de MoD aux références françaises.

12 heures 52 + Rythme très lent, en gros deux compte-rendus à l’heure.


Indication dont on ne faisait plus mention quand je vins en Mauritanie, d’une parenté MoD-CHEIKH SIDYA : grand-oncle. « Nationalisation » de l’Institut de Boutilimit, charge de Ba Ould NE souhaitant le site à Nouakchott et critiquant la gestion financière : on le retrouvera ministre des putschistes en 1978. En 1961 et encore, avec Jean-François DENIAU, le repoussoir est la Nahda, mais c’est en fait une opposition Fleuve/Nord. La question du français fait déjà débat. – Perspective aussi des accords de coopération, la France n’est pas mieux informée des intentions (en fait de la psychologie) de MoD, notamment pour des accords de défense ou pas, qu’en 1972… Discours Sidi El Moktar. réquisitoire d’Ahmed Ould BA en Cour criminelle spéciale. – Analyse de la Constitution : le projet en groupe parlementaire limitait à deux mandats consécutifs celui du Président de la République, il exigeait aussi des ascendances mauritaniennes. – Les accords de coopération approuvés sans débat ni lecture, presque d’acclamation. Mohamed Ould Cheikh SGDN faute d’officier assez expérimenté pour être chef d’état-major. Toutes les raisons supposées par l’ambassade pour l’organisation aussi rapidement que possible de l’élection présidentielle. – L’opinion publique mauritanienne pratiquement pas tenue au courant de la négociation des accords de coopération : Ahmed Baba et Yacoub Ould BOUMEDIANA y participent. Les rumeurs pendant les négociations, la possible influence du Maroc et le retour à l’opposition nationaliste de la Nahda.

J’apprends tout des conditions de l’élection présidentielle de 1961, la possible candidature adverse, suscitée dans un PRM ne voulant pas de la Nahda au gouvernement : Cheikhna…

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