Dimanche 2 Août 2009
Je courielle autant que je peux :
Mes chers amis,
puis-je vous inviter, s'il vous plaît, à signer et faire signer la pétition pour Hanevi Ould Dehah, le directeur de la publication du site - que vous connaissez tous - Taqadoumy. Il est urgent qu'on arrive à obtenir un maximum de signatures avant l'ouverture de son procès dans 72 heures.
http://appelcitoyen.org/
Je vous donne - ci-attaché - ce que je sais du dossier (vide en droit et en procédure, sinon à la charge du pouvoir qui porte atteinte aux libertés publiques et aux droits de l'homme). Evidemment, pratiquant Taqadoumy et ayant l'honneur d'être l'ami de son défenseur M° Brahim Ould Ebety depuis que le président Moktar Ould Daddah nous présenta l'un à l'autre, je ne doute pas que la cause soit honorable. Elle est évidemment décisive en début d'un règne dont les racines du 6 Août 2008 au 18 Juillet 2009 sont suspectes au regard du droit et de la morale.
Je vous donne aussi l'assurance que j'ai reçue de la Commission européenne selon laquelle les engagements pris à Dakar demeurent une charte s'imposant à tous : le point VII de cet accord traite du dialogue national et des libertés publiques, comme vous le savez.
Pardonnez-moi si cet appel à signature vous a déjà été transmis par un compatriote et donc par bien plus qualifié que moi.
Bien amicalement vôtre.
sur le site Appel Citoyen est donné ce texte :
Depuis quelques années, notre pays a connu plusieurs arrestations et procès de journalistes, pour des motifs liés à leur métier. La pratique atteint son paroxysme avec l’emprisonnement, en attente de son procès, de Hanevy Ould Dehah, jeune Directeur de Publication du journal électronique Taqadoumy, le 18 juin 2009, avant sa mise à l’écrou, enchaîné, selon un procédé inconvenant même envers les pires criminels.
Nous, signataires du présent appel, déplorons cet acte arbitraire et considérons, ici, le ciblage indu de la presse libre afin de la réduire au silence, en ce moment sensible de l’histoire de notre pays. Nous constatons combien cet abus constitue une régression de l’autonomie du journalisme, après nos récents acquis dans ce domaine.
En la circonstance regrettable, nous adressons une vibrante interpellation à l’endroit de tous les protagonistes du contentieux, pour :
1. Faire recouvrer sa liberté, immédiatement, par Hanevy Ould Dehah afin qu’il revienne à une vie normale et puisse s’acquitter de de sa noble mission ;
2. La mise en œuvre d’une commission d’enquête impartiale sur les motifs implicites et inavoués de l’arrestation humiliante dont a été victime ce brillant homme de plume;
3. L’application de sanctions contre les auteurs convaincus, en l’occurrence, de violation de la procédure légale et de la dignité de la personne, lors de l’interpellation et ce, dans le souci de prévenir une récidive ;
4. La garantie d’un procès équitable, transparent et honnête, si le justifient les charges retenues contre le prévenu.
Nous saisissons l’occasion pour inviter toutes les parties concernées et les partenaires de la Mauritanie, à :
1. Assurer le respect de la marge de manœuvre et d’expression des professionnels de la presse, gage premier de toute démocratie viable ;2. Réviser les lois organisant cette activité en vue de permettre son exercice serein hors de la moindre sujétion ou complaisance envers un parti ou une autorité judiciaire ;3. Abroger les peines restrictives de la mission des média, notamment les amendes exorbitantes ;4. Réformer le secteur de l'information, de manière à le préserver de l’amateurisme et de l’intrusion des contrefacteurs.
29 Juillet 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire