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Mauritanie : des technocrates dans le gouvernement Ghazouani I (liste)

Taleb Sid’Ahmed, jusque-là cadre de la Banque Maghrébine pour l’investissement et le Commerce (BMICE) , entre au gouvernement en tant que ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports

Plusieurs  profils issus des institutions de développement figurent dans le premier gouvernement du président Mohamed Ghazouani, dévoilé dans la soirée du 8 août 2019. Ainsi, Mohamed Salem Ould Merzoug, ancien Haut-Commissaire de l’OMVS, devient ministre de l’Intérieur. Jusque-là conseiller à la présidence, ce fin lettré (ancien professeur à l’Université de Nouakchott),  est, tout comme le président Ghazouani, originaire de l’Assaba (Est).
Autre nomination, Taleb Sid’Ahmed, jusque-là cadre de la Banque Maghrébine pour l’investissement et le Commerce (BMICE) et ancien fonctionnaire de la Banque Mondiale. Le technocrate entre au gouvernement en tant que ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports. Également isssue des institutions de développement, l’économiste Dr Néné Kane, qui gérait jusque-là la Communication de la Banque Mondiale à Nouakchott, hérite du portefeuille de des Affaires sociales, de l’enfance et de la famille.
Pour sa part, Mariam Bekaye rejoint le gouvernement en tant que  Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, ce après avoir fait les beaux jours du bureau Afrique du Nord de la Commission Économique Africaine (CEA) en tant que haut cadre.
Si  la dichotomie entre l’Economie et les Finances épouse  une tendance observée dans beaucoup de pays, l’écartèlement de l’enseignement entre trois ministères ne manquera pas d’interpeller les observateurs dans un pays qui affiche des taux très bas d’admission au baccalauréat.
En tout, l’on compte 27 ministres dans ce premier gouvernement, gouvernement test du président élu en juillet avec 52% des suffrages exprimés. L’urgence pour l’équipe gouvernementale a pour nom «développement».
Voici  la liste du gouvernement :
  • 1-Ministre de la justice, Dr Haimouda Ould Ramdhane
  • 2- Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l’étranger, Ismail Ould Cheikh Ahmed.
  • 3- Ministre de la Défense nationale, Hanana Ould Sidi
  • 4- Ministre de l’intérieur,  Dr Mohamed Salem Ould Merzoug
  • 5- Ministre de l’économie et de l’industrie. Cheikh Kabir Ould Moulaye Taher
  • 6- Ministre des finances, Mohamed Lemine Ould Dhehbi
  • 7- Ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel.  Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb
  • 8- Ministre de l’éducation fondamentale  et de la réforme nationale, Adama Sonko
  • 9- Ministre de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle, Mohamed Maalainine  Ould Beyih
  • 10- ministre du Pétrole, des Minéraux et de l’Énergie Mohamed,Abdel Fettah,
  • 11- Ministre de la fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration,  Dr Kamara Salou Mohamed
  • 12- Ministre de la Santé . Dr Nadhirou Ould Hamid
  • 13- Ministre de la pêche et de l’économie maritime,  Nani Ould Chrougha
  • 14- Ministre du commerce et du tourisme, Mahmoud Sid Ahmed
  • 15- Ministre de ‘l’habitat , de l’urbanisme,  Khadija Mint Bouka
  • 16- Ministre du Développement rural,  Sidi Ould Zeine
  • 17- 18- Ministre de l’équipement et des transports, Mohamed Ould M’Haimid
  • 18- Ministre de l’hydraulique  et de l’assainissement, Naha Mint Mouknas
  • 19- Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, des technologies de la communication et de l’information,  Dr Sidi Ould Salem
  • 20- Ministre de la culture, de l’artisanat et des relations avec le parlement  DR Sidi Mohmed Ould Ghaber
  • 21- Ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille,  Dr Nene Kane
  • 22- Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Mariam Bekaye,
  • 23- Secrétaire général du gouvernement, Niang Jibril
  • 24- Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et de l’Industrie chargé de la Promotion de l’investissement et du Développement industriel Habib Ould Hal
  • 25- Ministre conseiller auprès de la présidence de la République, Coumba Ba
  • 26- Commissaire à la sécurité alimentaire Mohamed Mahmoud Ould Bouassrya
  • 27- Commissaire aux droits de l’homme Hassana Ould Boukhreiss,

AHMED BEZEID BEYROUCK CHRONIQUEUR POLITIQUE : reçu de Mohamed El Hacen


Ne cachez pas votre témoignage. Quiconque le fait se rend coupable à l’égard de DIEU.
(Le Coran, sourate 2 ‘’La Vache’’. V 283) 
 
Président Ecoutez votre Peuple :
« Il faut Juger Mohamed Ould Abdel Aziz »
pour la Justice et au nom de la Justice !!! pour son bilan catastrophique ! 
 
AZIZ à une responsabilité politique et humaine dans ce qui s’est passé en Mauritanie et gare à ceux qui osent se mettre en travers de son chemin, menace, intimité muselle, affecte démet, radie, licencie et emprisonne tous ceux qui, tente de lui bloquer l’étroite entrée du tout petit trou de souris dans lequel, il espère s’engouffré, pour conserver son pouvoir. 
 
Cet homme, au bout du rouleaux d’une mandatrice presque nulle et non avenue des scandales financiers, de bêtises politiques, d’absurdités économiques... le pays était devenu, un casino géant ou toutes les magouilles étaient permise, où certains escrocs, notoirement connu pour avoir trempé dans les affaires de corruption et de trafic de drogue, pouvaient avoir table ouverte. Sans doute, depuis 1960, la fosse n’a été aussi grande entre ceux qui sont censés assurer la Direction du pays et nos populations. 
 
Un pays en loques ou l’opulence côtoie la misère et le désespoir où les yeux hagards des enfants affamés agglutinés aux feux rouges d’une capitale ensevelie sous les ordures, sont éblouis par les voitures rutilantes d’une classe dirigeante arrogante, incompétente et corrompue. Roger Gérard Schwartzenterg, a publié « l’Etat Spectacle », un ouvrage dont le contenu est en phase avec ce qui se passe en Mauritanie, pays où l’Etat est devenu une institution captive des caprices et des dérives. En raison de la gestion solitaire du pouvoir de la désinvolture libertaire et des sempiternels calculs politiciens, le mythe gigantesque qui a toujours été le socle de granit sur lequel repose l’autorité de l’Etat et sa forte responsabilité s’effrite. Il est aujourd’hui pour le moins douteux que l’Etat, en Mauritanie est totalement sorti de sa sphère pour épouser les contours d’un groupe politiciens et classique au-dessus duquel trône un chef peu enclin aux normes républicaines. Sous le couvert d’un pouvoir discrétionnaire qui outrepasse le droit, les vandales du régime sont absouts, les victorieux sous suspectés d’ambitions interdites et l’Etat est directement utilisé pour solder des comptes ou ériger en règle ce qui n’est pas réglementaire. 
 
Sous Moctar Ould Daddah, sous Maaouya Ould Taya, l’Etat a toujours été une force mythique dotée d’une autorité républicaine qui en exerce le commandement légitime. Les prédécesseurs de AZIZ étaient entourés d’hommes d’Etat Chevronnés. Mais les actuels ministres et autres politiciens placés au hasard au sommet ou à cœur des institutions, sont plutôt l’incarnation absolue de la bouffonnerie et de l’inculture. Iconoclaste, inconnus du public, maniables comme des marionnettes sans autonomie, politiciens jusqu’au bout des ongles, bavards comme des aras horoptères, ils prennent le pouvoir comme une fin en soi. L’Ethique n’a pas de place dans cet environnement-là. L’héritage que AZIZ laissera sera, entre autres, un Etat en dégénérescence à cause de la polonisation et de l’inculture des politiciens qui en tiennent insidieusement les leviers de commande. L’inflation et la pauvreté fissurent les familles. Le possible n’ayant jamais été accompli. 
 
Deux Républiques dans une ! L’’une à genoux sans repères, déçue, frustrée, voir trahie et l’autre une véritable industrie de fabrication en séries d’une nouvelle classe bourgeoise se payant des palais de luxe et des voitures rutilantes. L’enjeu est suffisamment grave important pour que nous fermions les yeux sur les CRIMES de AZIZ. Cet homme n’est jamais venu pour nous, mais par rancune, par esprit de vengeance, Aziz n’avait de bien physique ni avec la terre de la Mauritanie, ni avec son peuple. 
 
« Pour la Justice et au nom de de la Justice, il faut juger Aziz », pour son bilan catastrophique... Président Ecoutez votre Peuple. « A bon entendeur, salut »
 
AHMED BEZEID BEYROUCK CHRONIQUEUR POLITIQUE