cela ou la solution Poutine avec El GHazaouani en intérim ? - Cridem


21-12-2018 11:11 - Mauritanie – Tripatouillage de la Constitution en vue

Lakoom-info - Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz va-t-il tenter un forcing dans les tout prochains mois pour se présenter devant les électeurs pour briguer un troisième mandat, violant du coup la constitution ? La question est sur toutes les lèvres et agite de nouveau le microcosme politico-médiatique Nouakchottois.

En effet des centaines de cadres de la région du Trarza dont de grosses pointures de la haute administration, des élus et des milliers de sympathisants sont à nouveau montés au créneau ce jeudi au Palais des Congrès de Nouakchott où à l’occasion d’un méga meeting, ils ont demandé au Président Aziz de se représenter pour un troisième mandat.

Il s’agit là en effet d’un appel à peine voilé à une violation de la constitution qui fixe le nombre de mandats Présidentiels à deux.

Si du côté du principal concerné on a choisi jusque là de jouer au caméléon, brouillant du coup toutes les pistes, du côté de ses principaux soutiens (gouvernement, Parti au pouvoir, haute hiérarchie militaire), on n’y va pas de main morte et les initiatives appelant à un amendement de la constitution reprennent ainsi de plus belle.

Un bilan mitigé après dix ans de règne

Après10 ans de règne sans partage, le bilan du Président Mohamed Ould Abdel Aziz est mitigé. Certes des pas ont été franchis dans le bon sens avec notamment sur le plan sécuritaire la mise sur pied d’une armée relativement performante qui a réussi à sécuriser les frontières du pays, dans une région minée par le terrorisme, le trafic transfrontalier et le crime organisé.

Cette prouesse Mauritanienne est devenu un cas d’école et ce n’est pas un hasard si cette expertise est reconnu par les pays de la région sahélienne qui ont fait confiance à la Mauritanie qui mène la danse au niveau de cette organisation du G5 Sahel qui suscite aujourd’hui l’intérêt du monde entier ;Donc voilà à mon avis la principale réalisation du Président Aziz.

Pour le reste, les choses sont beaucoup moins reluisantes. Et pourtant au cours de ces deux mandats, la situation économique était très favorable avec la hausse très importante des cours du fer qui a généré des bénéfices énormes pour la Mauritanie. Seulement la gestion de cette manne ne semble pas avoir été aussi efficace qu’on veut nous le faire croire.

Certes des infrastructures ont été érigées ça et là, des ouvrages importants ont été construits tels que l’aéroport Oumtounsi, le démarrage des mégaprojets pour l’alimentation en eau de la capitale et de l’Est du pays -l’Afout Essahli et l’Aftout Echergui-, le nouveau palais des congrès pour ne citer que ceux là ; il s’agit en effets là d’importants projets structurants qui ont eu un impact incontestable sur la vie des populations ; mais là où le bas blesse c’est la façon dont ont été octroyés et gérés tous ces projets et les centaines d’autres qui ont été passés sous le régime du gré à gré qui comme on le sait est en porte à faux avec les règles les plus élémentaires de la transparence.

D’autres anomalies sont à mettre sur le compte du bilan économique du Président Aziz tel que par exemple la domestication des hommes d’affaires qui se devaient de s’aligner sur le pouvoir ou disparaître. Cette situation a eu des effets néfastes sur l’économie et sur la crédibilité de la justice, et elle a agit de manière négative sur les investisseurs nationaux et étrangers.

Ce n’est donc pas un hasard si le dernier rapport du World Economic Forum, publié récemment la Mauritanie est classée à la 137ème place sur 138 pays sélectionnés, en termes de compétitivité économique. Ce classement peu reluisant en dit long sur le retard accumulé.

Et d’ailleurs il suffit de jeter un coup d’œil sur la situation peu enviable du consommateur Mauritanien pour s’en convaincre. En effet, au cours des deux mandats écoulés, les prix n’ont cessé de flamber et le pouvoir d’achat des Mauritaniens, en général s’est réduit comme une peau de chagrin. Aujourd’hui, même les Mauritaniens de la classe moyenne tirent le diable par la queue et pour les autres, c’est-à-dire la majorité du peuple la situation devient de plus en plus intenable.

Un rapport de l’ONU présenté à la 35e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (6-23 juin), le fameux rapport Alston, a indiqué que les trois quarts de la population Mauritanienne vivent, je cite : « dans un état de pauvreté multidimensionnelle ou dans un état proche ».

Donc l’homme étant la fin de tout développement, on peut considérer vu la situation économique extrêmement difficile que le bilan du Président Aziz sur ce plan est en dessous de la moyenne.

Autre échec non moins patent, c’est celui enregistré dans le domaine de l’éducation où malgré les importants investissements effectués et la volonté de façade de remettre l’école mauritanienne sur les rails, la situation est allé de mal en pis.

Les prestations des services chargés de l’éducation ne sont pas à la hauteur et l’école publique continue à se débattre dans ce coma profond qui n’a que trop duré, en attendant un hypothétique sauveur.

Quoiqu’il en soi, la question du troisième mandat demeure toujours à l’ordre du jour. La polémique avait été relancée avec force au lendemain d’une récente prestation télévisée du Président Ould Abdel Aziz dont les réponses évasives et frisant parfois la contradiction à ce sujet, laissaient planer le doute sur ses véritables intentions.

L’homme assure qu’il va respecter la constitution qui ne lui donne droit qu’à deux mandats, dont le dernier qui touche à sa fin ; mais il soutient en même temps qu’il dispose d’une majorité confortable et que la constitution pourrait si le besoin se faisait ressentir être modifiée, et aucun article, ne pourrait soutient-il, être à l’abri de cette modification.

Et le Président Aziz d’enfoncer encore un peu plus le clou, au grand dam de ses détracteurs en affirmant qu’il n’est pas prêt à baliser le chemin pour ceux qu’il a qualifié de « gabégistes » et leur livrer tous les acquis réalisés.

Cette curieuse assurance de rester seule maître à bord est renforcée par le fait que le président Aziz a catégoriquement refusé de dévoiler ses intentions après son départ du pouvoir. C’est là une attitude curieuse voire suspecte de celui qui est censée aller cultiver son jardin dans les tout prochains mois.

Après la manifestation de soutien de ce jeudi, les voiles commencent à tomber et les Mauritaniens seront sans doute édifiés dans les toutes prochaines semaines.

Nouakchott par Bakari Guèye




Commentaires (6)

      • leguignolm (H) 21/12/2018 20:02 X

    Aziz, s'il pensait une seconde, il sait bien que personne en Mauritanie ne peut lui garantir ou ne peut lui éviter ce qui est arrivé à Ould Taya, Bouamatou et consorts!
      • lagoonga (H) 21/12/2018 19:39 X

    Il n'a qu'à transformer le pays en un royaume avec à sa tête lui même, je m'en fou, parce que il a déjà fait à peu prêt tout ce qu'il veut et personne n'a pu l'en empêcher.
      • hachmi (H) 21/12/2018 13:38 X

    La Wilaya du Trarza populeuse très habitée et avant-gardiste vient de montrer le chemin, ça y est c'est parti pour 3 longs mois d'Initiative pour un 3 ème mandat. Le programme est très facile, on commence par quelques grandes wilaya, on n'en vient au tribus et clans pour finir par des individus. L'Idole de Ould Abdel Aziz sur le continent africain se trouve être le président Paul Kagamé, ce sont des initiatives pareilles qui l'ont aidé à tripatouiller la constitution sans coup férir et avec brio ! Plus de la moitié de la population pense que pendant qu'on y est, il faut laisser quelqu'un qui a mieux fait pour les siens et quelques autres affidés, poursuivre son oeuvre. Ce qui sûr des pans entiers de nos populations sont laissés de côté, d'après les laudateurs ce troisième mandat est justement l'occasion de se rattraper. Pour ceux qui ont encore des doutes sur le 3ème mandat, je peux les assurer par mon observation personnelle hier au palais des congrès, j'ai vu des responsables qui jamais ne s'investissent pour rien ! Ould Abdel Aziz fera un 3ème mandat sans aucun doute et tant mieux !
      • synthetiseur (H) 21/12/2018 13:18 X

    On en a ras le bol de ces cirques; Monsieur le Président si vous voulez vraiment vous présenter, prenez votre courage à deux mains et faite amender la constutution par l'assemblée nationale, vous avez déjà fait un premier essai avec le sénat et cela a marché, il n'ya pas de contre pouvoir dans ce pays il n'ya que des moutons de panurge....Ou alors vous avez vraiment décidé de quitter le pouvoir faites le et faites taire ce ce genre d'initiatives qui relèvent du domaine du ridicule et sont loin de servir les valeurs républicaines dans une démocratie qui se respecte et que vous avez contribué à renforcer ces dernières années. On vous prete dans l'opinion d'etre le maniganceur de ces sorties théatrales et intempestives qui vont à l'encontre de votre honorable décision annoncée au monde entier de céder le pouvoir démocratiqement. Le monde entier vous regarde et vous observe. Ne décevez pas l'espoir placé en vous par tous les démocrates du monde ou alors suivez ces troubadours et assumez en les conséquences. Vous, ils , elles....fatiguez ce peuple déjà pris à la gorge par les vicissitudes de la vie quotidienne. Qu'Allah vous vienne en aide car vous avez déjà payé d'énormes sacrifices pour vous maintenir dans cette place que je ne vous envie pas sincèrement.
      • YAWARE (F) 21/12/2018 12:07 X

    avec un bilan aussi pôsitif en termes de gouvernance sociale et économique;malgré l'absence de dialogue politique je pense que le président peut demander les voix eds mauritaniens pour un troixieme mandat.
      • hamadel (H) 21/12/2018 11:40 X

    Touche pas à ma constitution

les "gilets jaunes" en France


A mes compatriotes d’adoption, eux-mêmes en crise de démocratie,
je donne ce que je suggère au président d’un pays dont ils suivent tout de près,
pas seulement pour sortir de la crise que vit la France,
mais pour faire revenir les Français à la Cinquième République d’origine.

La crise, latente dès Octobre 2018, a commencé à avoir une ampleur nationale quand, à l’annonce d’une nouvelle taxe sur les carburants, des Français de tous milieux, de tous âges, de toute profession ou retraités, se sont mis sans beaucoup plus de concertation que les « réseaux sociaux » à bloquer ou ralentir la circulation automobile, en endossant le gilet jaune recommandé à tout conducteur dont le véhicule est en panne. Depuis le 17 Novembre, de 250.000 à 170.000 personnes manifestent, chaque samedi, dans tout le pays - dont 10 à 20.000 viennent régulièrement à Paris. Le samedi 1er Décembre a dégénéré en violences telles dans la capitale que les forces de l’ordre ont été débordées : plusieurs centaines de blessés des deux côtés. Les « gilets » ont été doublés aux Champs-Elysées par des casseurs, quelques milliers : l’Arc de Triomphe a été vandalisé. Cela s’est répété dans les grandes villes de régions. Il est surtout apparu qu’en sus de réclamations touchant le pouvoir d’achat, le président Macron est personnellement en cause. Un symbole de sa politique est la suppression de l’impôt sur la fortune. Son rétablissement est réclamé.
Le chef de l’État qui a gardé le silence depuis son retour du G20, le matin du dimanche 2 décembre, s’adresse au pays le lundi 10, bat un peu sa coulpe et annonce 10 milliards de divers ajustements, allocations et diminutions, mais la demande vient politique : la démocratie participative, notamment le referendum d’initiative citoyenne. Malgré une décrûe statistique, la présence des « gilets  jaunes » en beaucoup de carrefours ou sur des sites économiquement stratégiques, persiste et tout donne à penser qu’il y aura un 6ème samedi de manifestations dans les grandes villes et peut-être le blocus de raffineries, du marché agro-alimentaire de Rungis, aussi…
La conclusion, que je laisse à un ami d’enfance, vaut encore plus pour la Mauritanie.





Couriellé à l’Elysée, le lundi 26 Novembre 2018 au secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler : le temps presse, il peut encore être organisé
Cher Monsieur le Secrétaire général, 

1° pourquoi ne ré-instituez-vous pas la " planification souple à la 
française " (1945-1997) : l'outil de mise en commun entre tous les 
acteurs politiques, économiques et sociaux des projets, des prévisions 
autant que l'examen ensemble des ressources publiques et "privées". Ses 
diverses commissions permanentes ou ad hoc ont été l'outil des 
rencontres sociales et de tout un climat patronat/syndicats veillé par 
la puissance publique. Plus rien n'est qu'une fois, tout est périodique 
ou du long terme : un plan quadriennal pour un mandat quinquennal, le 
débattre et voter en début de mandat. Evidemment le long terme, notre 
production d'énergie passage du presque-tout-nucléaire au 
presque-tout-renouvelable, cela se programme (rien n'a été sérieux à ce 
propos depuis dix ans, que des échanges en "primaire" des partis...) et 
croire que le changement s'opérera par la modification du comportement 
des usagers et des habitudes par une fiscalité encourageant des 
investissements ou dissuadant de la voiture, est une utopie. Mais 
étapes, perspectives,décidées et vues par tous.

2° " un pacte social pour calmer les gilets jaunes ". 
Pacte social ne dirait pas bien 
la novation du politique sur laquelle a été élu le Président : 
c'est usé et manque de contenu. Les gilets jaunes, ce sont tous les 
Français, manifestant ou pas qui souhaitent que les gouvernants les 
consultent - avant - et les fassent participer à la prise des décisions. 
Vous ne les discréditerez pas par ce qu'il s'est passé aux 
Champs-Elysées ou les mêlant à Marine Le Pen ou à Jean-Luc Mélenchon. 
Aux divers blocages, on parle beaucoup : celles et ceux de tous âges qui 
sont dans le froid, et celles et ceux en voiture, et qui très souvent 
ont le gilet jaune sur le tableau de bord. Les préfets, qui les 
reçoivent spontanément ou sur ordre, je ne sais... attesteront de leur 
civisme pour la très grande majorité d'entre eux, mais aussi de leur 
rejet d'une manière, pas seulement de les taxer mais de les gouverner.

3° Brexit et Ukraine. La mission historique du Président, c'est de 
pallier ces risques et erreurs. Esprit de défense par un service 
national universel - pas le mensonge des quinze jours - mais deux ans, 
garçons et filles, une année militaire et une année développement. La 
démocratie pour l'Europe : l'élection directe de sa présidente ou de son 
président, et à elle ou lui, archi-légitime alors, la dissuasion nucléaire 
qu'Angleterre et France mettent à sa disposition sans cesser d'en garder 
la possession nationale. Ecrire une nouvelle loi fondamentale à tous, donc avec 
les Britanniques. Depuis son élection, j'en supplie le Président : vous 
en êtes témoin puisque vous voulez bien placer mes lettres sous ses yeux.

Chaleureusement, et pensées pour vous et pour notre Président.



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* *


Couriellé à l’Elysée et à Matignon, le soir du samedi 1er décembre 2018 à 23 heures 16 : couper court

Monsieur le Secrétaire général, chère Madame,
je me permets de vous courieller à tous deux ensemble, par exception. Le génie de la Cinquième République est qu'il y ait un président avec toutes prérogatives pour s'imposer non aux autres acteurs et institutions publiques, mais face aux circonstances. Il ne doit pas gouverner. Il est un recours et un garant. Le génie de notre République est qu'il y ait un Premier ministre, chef d'une majorité parlementaire, responsable devant l'Assemblée nationale et ayant la nécessité de la confiance présidentielle. Ils sont absolument distincts.
Dans la crise multiforme que nous affrontons en clair - mais qui se vivait depuis l'élection présidentielle - cette distinction des deux fonctions et des deux personnes, car Edouard Philippe a de l'autorité certes, de la conviction certes, mais c'est surtout un pacifiant. Il ne doit pas être un exécutant. Premier élément de souplesse, immédiatement disponible, car la crise dont les violences et les scandales nous surprennent, ne sont que la conséquence d'une rigidité totale, sans appel. Alors même que le pays ne se connaît plus depuis plusieurs années et que les élus qu'il s'est choisis pour l'Elysée et pour le Palais-Bourbon, ne l'ont été que par défaut. La vérité n'a pas été leur élection mais la table rase dont ils ont été le produit. Dans les débats sur petit écran, ce soir, quelqu'un a eu le mot juste : fulgurance. Celle de la montée en puissance puis de l'élection du Président. Celle des gilets jaunes et de ce que nous vivons scandaleusement mais significativement, car la rigidité ne produit que de la casse.
Rigidité et autoritarisme : les dernières lois sociales sous François Hollande, la procédure des ordonnances (défiance s'il en est vis-à-vis de tout débat, même au sein d'une majorité nouvelle et archi-dévouée au Président encore ce soir), puis la "réforme" de la S.N.C.F. et ce qui nous est promis à venir, voté au forceps. Des acquis, de la propriété nationale dans la psychologie de tous les Français sont démantelés sans que soit indiqués la perspective, le bien commun qui en seront le produit. De continuité qu'une méthode autoritaire avec des velléités, selon la rumeur et parfois de mots du Président : "encadrer" le droit d'amendement des parlementaires. Cette rigidité est encore le fait de ce soir : le "pouvoir" ne peut reculer, pas de concession, de la pédagogie (la supériorité de quel droit et selon quelle science ? de quelques-uns sur le grand nombre qui subit..). Or, il faut dénouer. Ces événements de maintenant doivent opérer une prise de conscience, nous n'étions plus en démocratie alors que notre République - celle voulue, fondée et pratiquée par le général de Gaulle - en est le cadre rêvé : solidité des autorités, mais participation de tous, sanction populaire de l'exercice de l'autorité présidentielle.
Voici le chemin que je suggère - tout en regrettant que l'habitude se soit prise que le Président, de l'étranger sans égard pour ses hôtes ni pour le sujet de son déplacement (ils étaient et sont gravissimes ces trois derniers jours) apprécie et commente une situation intérieure française. Et cela sans la vivre et par principe.
1° interdiction de toute manifestation sur la voie publique urbaine, pendant le temps qu'il faudra pour repérer, coffrer et punir les "casseurs", et en regard réponses significatives et aussi immédiates à certaines des revendications des "gilets jaunes", concernant le pouvoir d'achat, le minimum vital.
2° démission du gouvernement actuel et constitution d'une nouvelle équipe, d'union nationale que formera l'actuel Premier ministre, dont les qualités, etc... et dont le parcours couvre aussi bien la majorité actuelle que la partie responsable de la droite d'opposition actuelle. Ce gouvernement d'union nationale auquel il sera proposé de participer à toutes les formations politiques actuelles, "extrêmes" comprises... ainsi qu'aux gilets jaunes, y compris à des personnalités incontestables des lettres et des sciences françaises, administrera le pays mais aussi traitera consensuellement les sujets brûlants pour les ajourner ou les reprendre à zéro s'ils étaient au programme et pour étudier ce qui est réclamé et passera avant : l'imposition de la fortune, la taxation des dividendes, les pensions de réversion, les retraites. Il débattra les objectifs et moyens de la transition énergétique : la confusion entre le tout pétrolier (fonctionnement des véhicules particuliers et des transports routiers) auquel nous avons échappé à partir de 1973 et du choix du tout nucléaire, doit cesser, l'enjeu étant comment produire l'énergie dont nous avons besoin, multiples pistes en pensée depuis vingt ans, à peine débattues et n'ayant donné lieu à aucune politique de production industrielle et d'innovation technologique correspondante.
3° le pays dans son ensemble, sans que soit encore mis en cause le Président comme il l'est déjà par les "gilets jaunes" et une partie de l'opinion publique, sera consulté par la dissolution de l'Assemblée nationale. Tout sera fait par le nouveau gouvernement multi-partis et d'union nationale pour que la participation à l'élection des députés soit un record - positif. Il y a dix-huit mois, le record était honteux : 52% d'abstention au premier tour, et 54 au second.
Cette remise en route doit être un retour à la démocratie. Il sera alors temps de redonner à notre Constitution les traits dont on aurait jamais du la priver, sous le prétexte mensonger que le quinquennat ne changeait rien. On l'a vu ! Elle doit aussi permettre au Président, au gouvernement et au Parlement - ensemble - de proposer aux opinions de tous les Etats-membres, à leurs institutions ainsi qu'à celles de l'Union européenne les novations urgentes pour que notre Vieux monde se donne visage et voix, et ainsi devenir le môle autour duquel bâtir un nouvel "ordre" international qu'ont achevé de détruire ces derniers mois deux énormes et cyniques dictatures (Chine et Russie) et un géant du simplisme révélant ? ou défigurant les Etats-Unis . Cohésion sociale : je milite pour... depuis vingt ans : service national garçons et filles, un an militaire et un an dédié au développement, instauration exemplaire proposée à tous nos partenaires.
Tout cela, je vous le propose comme de simple bon sens en homme attaché à personne mais qui a soixante-quinze ans de respiration française de Stalingrad à aujourd'hui et dont l'adolescence et la sortie de l'E.N.A. furent dans la lumière et la sérénité du général de Gaulle.
Quant aux événements et aux scandales d'aujourd'hui dont les images ont été données à nous et au monde entier, propos de bon sens. 65.000 personnes pour l'ordre ? mais 4.500 seulement à Paris ? une vue générale et dynamique de la capitale absente, les vides consentis par nos forces de l'ordre exploités par des déploiements autres et ailleurs (de simples méditations sur les croquis de batailles de Napoléon ou sur les combats des Versaillais avec la Commune inspireraient d'autres préparations et mises en oeuvre). Evidentes lacunes non seulement en stratégie, mais plus encore en commandement sur le terrain : les hommes trop groupés, puis trop détachés, des isolés ce qui est une faute majeure, les hommes ayant manifestement peur... Les photographes au milieu des mêlées et des combats : interdiction absolue pour la suite, de films et d'images. Ceux-là opérés par les professionnels de la police et aux seules fins du gouvernement et des identifications, et des analyses nécessaires. Mai 68 à Paris : un préfet de police d'exception, le maintien de tout en un périmètres précis exclusif de tous autres théâtres. Propos de non spécialiste mais à la portée de tout téléspectateur : la critique de nos dispositifs, de la stratégie et des commandements aura été faite par beaucoup. Et à la charge du gouvernement.
Expression politique générale : le chemin que je vous suggère, dessiné par le Président, mais pas aussitôt revenu... vingt-quatre heures au moins de latence, d'attente publique (et de consultatsions), et dix minutes au plus de parole publique pour l'annonce sans commentaire ni justification.
Ce matin, le Premier ministre a manqué la belle occasion de se recueillir et de parler au sein des militants et cadres de la République en marche. En toute souplesse pouvait enfin être donnée à entrevoir une possibilité d'évolution sereine et non rigide, cassante de l'exercice du pouvoir dans les semaines et mois à venir. Car le mouvement n'est pas sectoriel, il n'est pas même revendicatif, il est constat que tout se décide sans les Français et sans qu'ils soient considérés... et c'est cela qui ne doit pas continuer.
Je vous donne une parole confiante et libre. Inquiète si le Président et le Premier ministre s'en tiennent à de la pédagogie et à des invitations que quelques-uns viennent les voir... mais certaine de la qualité de notre pays et de sa capacité à susciter, d'âme et de corps celles-ceux qu'il lui faut.
Pensées déférentes. La confiance peut se rétablir, et nous faire tous revenir de la seule légalité à la légitimité : aucun pouvoir n'a de prise sur les événements et les consciences si sa légitimité n'est pas reconnue. Cela ne se décrète ni ne s'écrit.


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* *




Couriellé à Alexis Kohler à 16 heures, le lundi 3 Décembre 2018 :
de Gaulle et le peuple

Juillet 1789, Louis XVI : " Mais c'est une révolte ! " - " Non ! Sire. 
C'est une révolution ".

Monsieur le Secrétaire général,

le Président, dès son retour parmi nous, a constaté les faits - 
scandaleux et sans précédent - autour de la place Charles-de-Gaulle 
Etoile : l'Arc lui-même, l'avenue Kléber, pour le moins à Paris. Mais il 
n'a pas répondu sur le fond, il ne répond pas aux manifestants : les 
gilets jaunes qui sont ce qu'ils sont par procuration de presque tous 
les Français, maintenant les élèves et étudiants chargés à Thionville 
(ville calme et "bourgeoise" où j'ai failli être candidat en 1980) et à 
Hayange et qui font grève en Loire Atlantique. Effets : Donges, déjà un 
temps... Vous êtes plus informé que moi de ce qui bouge, se projette.

Il est acquis, le pays le comprend, que le Président ne changera pas de 
cap ! Soit ! mais pour que réussissent et "prennent" les recettes, les 
réformes ... il faut que les Français y adhèrent. Donc, le décident plus 
clairement et positivement que lors de l'élection présidentielle, si 
circonstancielle. Donc :la dissolution. Elle est moins risquée 
qu'il n'y paraît. La majorité constituée avec tellement d'abstentions il 
y a dix-huit mois va en devenir adulte. Chacun des élus de la 
République en marche ne sera plus "robotisé" en tous votes à l'Assemblée 
ou pour "choisir" les instances dirigeant le mouvement, mais devra 
défendre lui-même et sur ses lieux-propres le bilan des dix-huit mois de 
gouvernement. Le Président lui-même s'engagera personnellement et à 
fond pour expliquer bien mieux ce qu'il fait, ce qu'il va faire, et 
surtout... surtout... ce à quoi cela nous mène. La dissolution au 
plus vite, la nouvelle assemblée élue en Janvier et au travail en 
Février. Les élections européennes n'ont de sens que si une forte 
initiative du Président de la République propose une novation de 
l'Union. Celle-ci, je la suggère depuis dix-huit mois.

/La dissolution, comme en Novembre 1962 pour répondre à une motion de 
censure : l'actuelle est populaire. La dissolution, comme le 30 Mai 
1968, qui sortit le pays - déjà d'un chaos - et le général de Gaulle 
s'engagea à fond. Et gagna. Ce fut le Premier ministre qui fit plus que 
le lui suggérer : Georges Pompidou.

Et nous nous retrouverons dans la Cinquième République d'origine, 
donc en démocratie : tout scrutin national engageant le président de 
la République et pouvant - éventuellement - le sanctionner. Fin des 
automatismes, déterminant notre vie publique depuis 2002...

De Gaulle : et que serait le président de la République, s'il vous 
plaît, s'il ne voyait grand dans cette grande affaire ?

Faites, s'il vous plaît, le Président et vous.

Sentiments déférents et d'espérance.

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*            *

Courriel adressé au secrétaire général de l’Elysée, soir du jeudi 6 décembre 2018, à 18 heures 05

Je dissous aujourd’hui l’Assemblée nationale

Cher Monsieur le Secrétaire général,
permettez-moi d'insister : la dissolution. Une décision de tous les Français en connaissance de cause : ces dix-huit mois en fond et en forme, ainsi que la manière par le Président d'exercer le pouvoir. C'est ce que lui-même sent bien : nous ne détricoterons pas ce que nous avons fait pendant ces dix-huit mois.
Communication...
1° le maintien de l'ordre et la sécurité des personnes comme des biens est la responsabilité de l'Etat, du gouvernement. Une responsabilité qui ne se délègue pas aux fauteurs de troubles, aux casseurs, ni surtout à ceux qui manifestent, dans la certitude qu'ils ne sont pas écoutés autrement
2° l'Etat et le gouvernement n'ont à afficher ni peur ni satisfaction : ils font leur devoir
3° évoquer une prime (de risque ?) pour les fonctionnaires du maintien de l'ordre samedi, serait les traiter en mercenaires et non en citoyens des plus exemplaires
4° le Président de son  élection à son retour dimanche de Buenos-Aires avait habitué les Français à une communication très fréquente et directe. Depuis dimanche, sont distillées des phrases ou des indications attribuées au Président et dont sont attributaires tel média ou tel organe de presse, comme si le Président redoutait maintenant la "scène", les projecteurs, le regard
5° quand le Premier ministre mardi a annoncé ce que le gouvernement lâchait en lest, la rumeur a été dite que le Président aurait voulu davantage : donner le moindre sentiment d'une divergence, en ce moment, serait catastrophique. Il sera temps pour l'Histoire et après le dénouement quel qu'il soit, de les dire ou commenter
L'épreuve...
le Président a su discerner le champ libre de l'élection présidentielle. Il n'a pas su dire (encore) aux Françaises et aux Français les perspectives qu'ouvraient les réformes de ces dix-huit mois ni celles à venir immédiatement, et de tous ordres. Il a su rendre désert le champ politique français en fascinant les médias et commentateurs, ses soutiens sans s'interroger si ce serait ou bénéfique à terme. Il est maintenant - seul - en question devant l'opinion publique française et devant l'étranger. Le vrai savoir-faire politique : dénouer une crise et en faire un rebond, est maintenant à démontrer.
Il y a plus de points communs que de différences entre les "événements de Mai" et ceux que nous vivons à présent. Et il y a l'exemple - la jurisprudence du général de Gaulle. En pièce jointe, son discours du 30 Mai 1968 : abattu de tristesse depuis trois semaines, "mon" grand homme vaincu, je suis allé place de la Concorde, dès que s'est achevé le discours radodiffusé improviste atour de 14 heures. Je n'habitai pas loin. L'"amphi-corps" pour la sortie de ma promotion de l'E.N.A. avait lieu le lendemain. J'ai choisi de redoubler la dernière année, n'obtenant pas ce que je souhaitais. Joie, bonheur, profondeur qui m'ont déterminé jusqu'à ce jour. Scenario se répétant pour la non-dévaluation le 25 Novembre 1968. Savez-vous ? qu'il est facile de faire comme de Gaulle : répondre à ce que l'on ressent des Français.
Françaises, Français,
Étant le détenteur de la légitimité nationale et républicaine j’ai envisagé depuis vingt-quatre heures toutes les éventualités sans exception qui me permettraient de la maintenir. J’ai pris mes résolutions. Dans les circonstances présentes, je ne me retirerai pas. J’ai un mandat du peuple, je le remplirai. Je ne changerai pas le premier ministre ...  Je dissous aujourd’hui l’assemblée nationale... aux citoyens l’occasion de prescrire une réforme profonde de notre économie et de notre université et en même temps de dire s’ils me gardaient leur confiance ou non par la seule voie acceptable, celle de la démocratie...
N'ayez pas peur, ne prêchez pas la peur, risquez une tout autre suite pour le mandat décerné, trop circonstanciellement en Mai 2017.
Sentiments attentifs et déférents. Surtout très reconnaissant que vous mettiez ce message comme les trois précédents que je vous redonne, sous les yeux du président de la République.

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Courriel au secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler – vendredi 7 décembre 2018 à 15 heures 24 : après-demain et ensuite … ce sera trop tard


Cher Monsieur le Secrétaire général,
tous ces derniers jours ne sont donnés - par le gouvernement et indirectement selon des propos dits par le Président - que des signaux de peur.
Il est maintenant indiqué que le Président s'adressera aux Français au début de la semaine prochaine, comme si ce qu'il doit nous dire dépend de " l'acte IV ", c'est à dire de ce qui se sera passé demain.
Je souhaite que le président de la République s'adresse à nous dès ce soir, quelques minutes, à la de Gaulle - la référence vaut en méthode et en succès. Pour simplement affirmer ce qui doit être : l'ordre est une responsabilité de l'Etat, le Président est chef de l'Etat. La responsabilité du maintien de l'ordre ne se délègue pas aux manifestants, à leur sagesse, et encore moins aux "casseurs".  Cela affirmé clairement et en justifiant ainsi les moyens et les précautions mis en oeuvre par l'Etat partout et par les collectivités territoriales, le Président - sans rien aborder du fonde des revendications et des réponses déjà données ou allant être données, peut affirmer son voeu chaleureux et ardent de la réconciliation entre Français et tous habitants de France, spécialement entre les Français et leurs dirigeants, dont il est le seul élu nationalement. Voeux de compréhension et écoûte mutuelle, et pour la réalisation, il sait ce qui lui incombe et va désormais tout faire pour incarner cette attente, y contribuer par lui-même et très personnellement.
" Surtout quand les temps sont difficiles et pressants, le pouvoir s'apprend et se réapprend - je le comprend plus fortement maintenant que jamais quand vous me souteniez bien davantage - et la paix, l'élan civils se veulent et se structurent. Je dissous donc l'Assemblée nationale pour que fond et forme soient librement discutés et exposés, à l'épreuve et à l'expérience de ces dix-huit mois, et que s'adoptent ou se réadoptent par nous tous nos ambitions et nos moyens de les atteindre. A premier rang, notre jeunesse  - je n'en suis pas encore très éloigné, moi-même ... - doit elle surtout contribuer à la décision, au débat pour que nos perspectives ainsi choisies soient d'abord les leurs. Elle aura, pour cette élection et toutes celles à venir, désormais le droit de voter dès seize ans. Il était anormal qu'à seize ans on soit pénalement responsable, mais pas politiquement.
Je suis à votre écoute, à vote disposition. Les médias d'aujourd'hui nous permettent de nous regarder mutuellement, d'échanger : continuons de ne pas nous en priver ".
Voilà ce que pourra dire le Président, d'ici quelques heures, ce soir. Et l'acte IV sera une heureuse tombée du rideau.
Voeux et pensées, le Président, vous-même qui en êtes si proche et voulez bien lui communiquer cela.


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Courriel à Alexis Kohler, dimanche 9 décembre 2018, 21 heures 54 : d’ici demain soir

Monsieur le Secrétaire général,
pouvez-vous donner ce message au Président, aussi tôt que cela sera possible.
citation
Monsieur le Président de la République,
les Français ne savent rien de vous, malgré dix-huit mois d'images, de phrases, de décisions. Ce qui a cristallisé avec les "gilets jaunes", mais aurait pu l'être avec les agriculteurs et les élèves, mais le "tout venant" des gilets est le plus éloquent, c'est la rencontre avec vous, refusée de part et d'autre. L'impossible compréhension entre vous et eux, alors que votre conception de l'exercice du pouvoir en direct sur tous les sujets et avec tous, suppose cette compréhension mutuelle (synonyme d'estime).
C'est cela qu'il faut établir et qui s'est de plus en plus manqué depuis votre élection.
Solution pour la vie des années à venir, et pour ce que vous allez donner de vous-même demain soir. Ne consultez plus personne, pensez par vous-même, pas en fonction de ce qui est commenté : recul, votre projet initial à sauvegarder, que lâcher ? tout est hors sujet, c'est technique, c'est politique, c'est crise avec des issues très pratiques, la dissolution de l'Assemblée nationale, votre démission car bien d'autres avenirs vous sont possibles. La question est psychologique. Que commence quelque chose entre vous et les Français.
Faire ressentir aux Français, nous faire ressentir qui vous êtes, ce que vous voulez faire et vivre avec nous qui vous avons confié le pouvoir, et en ce moment-ci de l'évolution mondiale, notre destin pour peut-être longtemps, en conséquence de votre exercice du pouvoir, rien à voir avec votre longévité politique. Faire ressentir ce que vous vivez, comprenez de la France en tant que telle, oui : votre idée de la France. Le bien commun, notre bien commun, notre ambition à tous, le faire sentir vous-même.
Demain, ne lisez plus, ne consultez plus, laissez-vous envahir par ce moment où il vous faut nous rencontrer. La haine comme l'amour en politique, et il y a beaucoup de haine envers vous, ces jours-ci, bâtit une réelle intimité entre "ennemis". Que cette intimité devienne positive. Le général de Gaulle : le début de ses mémoires, une certaine idée de la France. Sa manière parfois d'une halte en silence, sans audiences, sans papier, immobile à sa table, le bureau devenant obscur avec la nuit venant à l'Elysée.
Dites et écrivez brièvement ce qui vous viendra. L'envie, l'ambition d'être et de faire avec nous. En conclusion accessoire, laissez au Premier ministre l'annonce détaillée de mesures immédiates qui alourdirait votre moment avec nous, mais que vous lui aurez demandé de prendre, ce qui est et devrait être le processus de vous à lui. L'âme, demain soir. L'exécution ensuite, toutes délibérations à quelques niveaux que ce soient ou dans quelques formes que ce soient, ne sera possible que si - demain soir - enfin nous commençons de vous connaître et comprendre. En bien, en humain.
fin de citation
Chaleureuses pensées à vous, cher Monsieur le Secrétaire général, et voeux pour le Président. Organisez sa paix, sa solitude demain : ce seront son inspiration.

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Couriellé à l’Elysée - lundi 10 décembre 2018, à 08 heures 35 : pour ce soir - la politique est affaire de sentiment


Cher Monsieur le Secrétaire général,
ce qui suit pour le Président si vous voulez bien le lui donner. Merci. sentiments et voeux chaleureux. L'essentiel, est cette immersion en lui-même du Président  d'ici ce soir
citation -
Monsieur le Président de la République,
vous et les Français, vous devez retrouver votre liberté, nous devons nous retrouver. Ce n'est ni fidélité à un programme, le vôtre, ni fidélité aux revendications ponctuelles qui sont connues et exprimées, nous le savons, ni fidélité aux intérêts, ils sont criants et pas toujours bien placés. Fidélité à nous-mêmes et à ce que nous sommes dans le fond, qui fait que tant d'hommes et de femmes ces années-ci ou à toutes époques, choisissent la France non pour une carrière ni pour de l'argent ni - pas principalement - pour la sécurité ou le mieux vivre, mais par dilection pour la personne morale si existante : la France dont nous avons hérité et que nous faisons.
Que l'on apprécie ou pas votre manière depuis dix-huit mois,vos décisions et changements par la contrainte la plus subtile, une sorte de désarmement  des volontés et une disparition des "corps intermédiaires", vous êtes - vous seul et par l'onction de votre élection, même si elle a été circonstancielle, presque par défaut - vous êtes le seul, tel que vous êtes placé dans les institutions et dans le moment - à pouvoir rétablir unisson et communion. C'est bien davantage que des " mesures concrètes... au plus près du terrain ". Il s'agit d'une nouvelle dialectique psychologique, chacun, à commencer par vous-même, ré-aimant et apprenant la démocratie, la confiance dans la lucidité de chacun, encore plus que que dans la seule sincérité de l'expression des besoins.
Je n'ai aucun mot, aucune recette à vous suggérer. Comme je me suis permis de vous l'écrire hier soir, c'est de répondre à une attente générale, faite d'attentes disparates et contradictoires selon les situations, les parcours, les intérêts, les groupements et associations de chacun : sexe, classe d'âge, etc. et c'est à vous de lier ces attentes disparates en une attente générale.  Un appel de vous qui sera la réponse à une attente. En ce sens, e au fond de lui-même, chacun souhaite et attend que vous réussissiez ce soir. Si vous manquez, nous entrons ans l'inconnu et la longueur, l'amplitude d'une crise dont nous savons peu car elle est mentale,  car elle est défiance.
J'ajoute que si vous réussissez, vous donnez aux autres démocraties un signal : chacune est malade parce qu'elle n'est plus aimée en tant que telle, quelle que soit la diversité et la qualité ou les défauts de gouvernance de nos homologues. Le danger planétaire est là. Il est probant que l'Arc de Triomphe ait été profané. Nous savons que nous avons à nous reprendre. La suite et le reste sera gestion, le Premier ministre en a la capacité, un gouvernement d'une dizaine de membres et d'union nationale offert à tous les partis et mouvements, mêmes dits extrêmes ou excessifs. La dissolution, un peu plus tard, selon ce qui aura été obtenu par cette union. L'élection au Parlement européen, seulement d'objet européen, et que ce Parlement soit constituant.
J'espère. Hier soir, nos télévisions. Le dialogue Anny Duperey  / Cohn-Bendit, la capacité d'Alain Duhamel pour caractérise notre moment et vos tâches du fait de l'âge (qui voisine le mien) et donc d'un demi-siècle d'observation vécue de nos personnages et paysages politiques. Ce qui a suscité en moi ce réflexe : nous n'avons nationalement pas le choix, il faut que vous réussissiez. Pas en programme, mais en personnalité.
Mektoub, comme l'on dit en arabe.
Si ! une annonce choc, disant la confiance en notre avenir, notre jeunesse : abaisser à seize ans la majorité électorale.
fin de citation.
Je sais, Monsieur le Secrétaire général, que - bien davantage que mes lettres et précédents messages pour le Président par votre aimable truchement - ce que je vous ai confié hier et vous confie maintenant, est inusuel de ton et de fond. C'est pourtant ce registre de l'affectif et du transversal, oui : du transcendant en politique, qu'il faut rouvrir. Maurice Couve de Murville me disait que la politique est affaire de sentiment, tout simplement parce qu'il s'agit d'humain et non de choses.
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Couriellé à l’Elysée, lundi 17 décembre 2018 à 06 heures 51 : sincérité

Cher Monsieur le Secrétaire général,

un gage décisif de sincérité sera donné - après les promesses 
d'ajustements fiscaux et autres pour le niveau de vie - en retirant 
tout projet de loi de révision constitutionnelle ainsi que de lois 
organiques touchant l'organisation des pouvoirs publics, en sorte que 
"le grand débat national" soit - entre autres le début d'une vraie 
compréhension par nous tous de la Cinquième République (telle que voulue 
et pratiquée par le général de Gaulle) et donc d'une nouvelle adoption 
par les Français de leur Constitution, rendue à elle-même. Ce retrait 
signifiera que ce sont les Français qui vont avoir, sur le fond et dans 
la forme, l'initiative de la prochaine révision.

Celle-ci à l'évidence de toutes les réclamations - notamment des gilets 
jaunes à qui nous devons la reconnaissance qu'une question sociale ne se 
tranche que par la politique - aura pour pièce maîtresse l'initiative 
populaire (nous disons maintenant : citoyenne) du referendum. Son 
inscription dans la révision de 2008 a été mensongère : aucun texte 
d'application, et surtout esquive possible par une auto-saisine du 
Parlement. Le vote blanc et donc un quorum de participation pour que 
tout scrutin dans toute instance publique soit valable, est du même 
tonneau.

Ce qui se vit maintenant est un retour à beaucoup de vérités. Le jeu de 
masques depuis des années - accentué par la manière d'exercer le pouvoir 
depuis le printemps de 2017 - aura été la responsabilité de tous, pas 
seulement des acteurs politiques, mais des médias, des commentateurs et 
des "corps intermédiaires" encadrant de fait une tolérance populaire qui 
n'a pas de précédent chez nous. Ce retour la vérité s'il est, de coeur 
et d'esprit, totalement assumé et garanti par le Président de la 
République, donnera à M. Emmanuel Macron une stature et une place dans 
notre Histoire qu'il avait cherchées autrement et par un chemin qui 
s'est avéré une dangereuse impasse. Viendra ensuite la nécessaire cause 
européenne qui attend d'urgence notre initiative.

Je me permets par un prochain courrier postal de vous confier une 
lettre pour le Président, et vous remercie par avance pour votre amical 
truchement.

Chaleureusement.

N B D'un ami d'enfance, je viens de recevoir ceci :
Le 15/12/2018 à 17:38, Jean-Claude … a écrit :
Un homme providentiel : non seulement une utopie mais une illusion. davantage même : un mensonge.
Toute la tradition juive (dont nous sommes les hôtes, ne l'oublions pas) nous enseigne le refus des idoles. Jésus, lui-même, s'est présenté comme celui-là qui s'efface, laissant vide la place du pouvoir qu'il aurait pu prendre (cf. Ph 2, 7, et aussi les récits de la Nativité et de La Croix).
Il est urgent de dire à tous qu'il n'y a personne à attendre comme le messie..., sinon certains mettront, à la place qui devrait rester vide (occupée cependant certes pour la nécessité de gouverner, mais occupée d'une manière telle qu'elle est libre de toute idolâtrie), des non-serviteurs qui nous conduiront vers des terres sans droits de l'homme et sans liberté, sans égalité ni fraternité. Le règne de l'idole en place du service.
La seule légitimité de celui qui gouverne, qui qu'il soit, c'est de rendre possible au plus faible de vivre dans la dignité humaine. Si cela était réalisé nous aurions à la tête des pays des serviteurs, ne cherchant rien d'autre que la vie pour tous dans la justice. "Justice et paix s'embrasse", dit magnifiquement le psaume, et même un gouvernement mondial deviendrait possible. (Je rêve et ne suis pas raisonnable, bien sûr je sais...).
Notre démocratie (dont l'origine est l'Evangile et non pas la cité grecque, comme on le dit sans trop réfléchir...) nous enseigne le service, c'est-à-dire la place laissée aux plus pauvres, comme centre et coeur du monde commun.
Comment pouvons-nous imaginer un seul instant une société vivant dans la liberté et la justice si nous ne consentons pas, enfin !, à donner leur place à ceux qui ne sont pas habilités à penser ni à construire l'avenir et le présent ?
Le père Joseph Wresinski écrivait que "les instruits finissent toujours pas penser à a Pace des autres" !
Amicalement.
Jean-Claude





samedi 15 décembre 2018

grand oral - Chinguitt TV . tous les mardis soir 22 heures

Voici quelques liens :
Avec le député Abdesselam Horma Pr du SAWAB :
Avec l’ex Premier Ministre Yahya A El Waqef :
Avec  L’ancien Garde des Sceaux Me Bettah :
avec Dr Kane H. Baba, Pr du PMR :
Avec Balas, Pr du Parti Arc-en-ciel :
Avec le PCA de l’OAFRESS, Mr Bertrand Kampoer :
Avec le financier & universitaire Md El Hacen :
Avec  Dr Md O. Maouloud Pr de l’UFP, Pr en Exercice du FNDU :
Avec Mme Lalla Chrive Pre du Sursaut :
Avec l’économiste & universitaire Mohyidin Sidi Baba, Tête de liste RDU :
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dimanche 9 décembre 2018

journal de maintenant - dimanche 9 décembre 2018

Selon un ami, rentrant de Nouakchott... " Son Chef d’Etat d’Etat Major, complice de toujours, "civilisé" en Ministre de la Défense lors du dernier remaniement et élu Président en 2019 et et retour à Aziz en 2024 "

Manipulation juridique du dossier Biram Dah Abeid en jouant avec sa santé fragile.


Le 06/12/2018 à 10:05, Diko diko a écrit :
Diko Hanoune/ Abolitionniste Mauritanien


Nous avons eu connaissance que le juge d’instruction sensé  être « indépendant » a montré l'ordonnance du renvoi devant la cour correctionnelle  à l'un des avocats membres du collectif de la défense  Biram Dah Abeid et Abdallahi Houssein Messoud.  Le juge d'instruction Mohamed Vadel Limam Deida a affirmé à l'avocat que le ministère public  refuse le renvoi du dossier à la cour correctionnelle comme l'a décidé le juge et que le procureur de la république va interjeter un appel contre cette ordonnance jugée par le pouvoir exécutif, la présidence surtout, très « clémente » à l’égard  du député Biram Dah Abeid. N’est ce pas chose incroyable ?

Le coup de théâtre continue quelques jours après, une source à l'intérieur du tribunal informe certains membres du collectif des avocats que le ministre de la justice garde des sceaux de la « République Islamique » de Mauritanie a été mandaté par la présidence directement pour éviter au juge d'instruction de commettre une faute qui sera fatale pour sa carrière, c'est à dire le fait de ne pas se conformer aux  instructions de la présidence: d’envoyer le dossier de Biram Dah Abeid devant la cour criminelle.

Sitôt saisi par le ministre, le procureur de la république, M. Cheibani détruit purement et simplement  l'ordonnance de renvoi devant la cour correctionnelle que le juge avait déjà établie et convoque le juge dans son bureau pour lui transmettre le vœux du chef de l'État mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz à propos de l'orientation qui doit être imprimée du dossier Biram Dah Abeid. Le juge Mohamed Vadel Limam Deida sort du bureau du procureur, regagne son bureau et écrit une nouvelle ordonnance conforme aux directives du chef de l'État mauritanien et son clan qui veulent que Biram Dah Abeid soit traduit devant la cour criminelle ou cour d’assise  pour être passible d'une peine minimum de 5 ans de prison comme si Biram a commis un crime de sang.

Le procureur de la république s'approprie immédiatement de cette décision du renvoi devant la cour criminelle au lieu de la cour correctionnelle et la notifie à la défense de Biram Dah Abeid. Voila la dernière tournure autour du simulacre  parodie de la justice esclavagiste, comment le régime peut défendre que la justice est indépendante ? Le dossier du député Biram n’est pas entre les mains de la justice mais entre les mains et les jambes de Mohamed Ould Abdel Aziz.


Nous avons également appris avec stupeur, consternation que le régime de Mohamed Ould Abdel  a tenté  sa nouvelle méthode d'assassiner le député Biram Dah Abeid dans sa cellule en  introduisant un soi-disant « médecin », bien entendu avec la complicité du ministre de la « justice » ,M. Dia Moctar Malal et   leurs gardes pénitentiaires  tard dans la nuit du 04 décembre 2018 sous un fallacieux prétexte de « prélèvement sanguin » pour lui injecter une dose mortelle  d'un produit toxique dans le sang . C'est tellement effroyable mais ces assassins ne reculent devant rien pour commettre des crimes odieux qui restent impunis avec la complicité de l'appareil judiciaire qu’ils contrôlent entièrement. Heureusement, le député Biram a refusé catégoriquement qu'on touche à son corps mais va-t-il  tenir combien de temps avec tous les risques qui l'entourent actuellement?

D'un, nous rappelons à se fumiste ministre de la « justice »  et les lascars pénitentiaires qu'on ne prélève pas le sang d'un patient au milieu de la nuit  dans une cellule insalubre pleine de virus et microbes. De deux, pour les analyses médicales sanguines, le prélèvement du sang se fait le matin à jeun dans un laboratoire, un hôpital où clinique,  non dans une cellule insalubre comme si on entame  une campagne de vaccination de bestiaux où animaux dans des  enclos sales. C'est la preuve qu’ils n’ont aucun respect envers des détenus. Je vous laisse imaginer l’état des prisons  en Mauritanie.

De trois, nous tiendrons responsable  Mohamed Ould Abdel Aziz et son gouvernement  tout ce qui va arriver comme  malheur  au président IRA-MAURITANIE et député du parti Sawab détenu  en prison illégalement depuis plusieurs mois sans raison, rien que pour satisfaire le désir d’une suprématie raciale d'une  frange extrémiste de la population qui continue à croire que l'esclavage est légitime et légale religieusement .

Bizarrement, la plainte d'un individu est mise au dessus de milliers de voix qui ont élu le  député Biram Dah Abeid, pouvez-vous expliquer le pourquoi  ? ?? Pourtant, le fameux plaignant qu'on nous exhibe  comme étant « journaliste », disait haut et fort dans les médias, réseaux sociaux,  à qui voulait  l'entendre, l’objectif visé est d'empêcher l'élection de  Biram Dah Abeid surtout  qu'il  ne siège au nom du « peuple »  qui l'a élu  dans l'assemblée nationale. Comment le régime pourra se démarquer de cette thèse en défendant le contraire  aussi longtemps avec  une telle  personne  encombrante qu'il  parraine ? Durant la campagne électorale, Mohamed Ould Abdel Aziz avait dit clairement, même si Biram Dah Abeid sera élu, il va l’empêcher de siéger à l’assemblée nationale, voila ce qu’il est entrain de faire tout en bloquant toute possibilité à Biram de se présenter à l’élection présidentielle en 2019.

Pourquoi toutes les plaintes IRA-MAURITANIE  concernant l'esclavage ont été classées sans suite par ces mêmes procureurs et juges? Biram Dah Abeid est victime une énième fois les machinations insensées du général Mohamed Ould Abdel Aziz qui va lamentablement échouer sur tous les plans. Point à la ligne !