Mauritanien d'adoption depuis un service national français effectué à l'Ecole nationale d'administration mauritanienne (Février 1965 . Avril 1966), je souhaite dialoguer ce que je continue d'apprendre de la Mauritanie, et - avec mes amis mauritaniens - ce que je sais du legs de leur fondateur moderne : Moktar Ould Daddah, qui me surnomma Ould Kaïge (Mars 1974). L'accompagnant à son retour d'exil (Juillet 2001), j'eus l'honneur de relire ses mémoires. - b.fdef@wanadoo.fr
samedi 30 septembre 2017
Mauritanie - Sénégal . esclavage ... analyse d'Hanoune Diko
Quand les autorités sénégalaises font la politique de l’autruche sur la question Mauritanienne ?
Les
différents gouvernements qu’a connus la République sénégalaise, ont
toujours fermé l’œil sur la situation désastreuse que vivent les Noirs
mauritaniens en plein 21ème siècle voire s’ils ne donnent pas main forte
aux bourreaux racistes, esclavagistes et féodaux tapis au sommet de
l’état Mauritanien. Pourtant, historiquement, la Mauritanie doit son
existence à l’équipe du président feu Senghor qui avait plaidé haut et
fort, la reconnaissance de la Mauritanie par les Nations Unies sur les
bancs internationaux à New-York à la veille des indépendances des pays
africains que le royaume du Maroc voulait coûte qu’au coûte récupérer
pour élargir son territoire. Nous ne comprenons pas ce laisser-aller des
différents pouvoirs sénégalais qui observent des populations noires
dans des conditions de bestiaux animaux à ses frontières sans réagir. Le
président Macky Sall est en train de louper à marquer l’histoire des
sénégalais en prenant tout le monde à contre pied.
Il
y a de milliers de déportés Mauritaniens qui vivent au Sénégal depuis
en 1989 (soit 28 ans) que l’état sénégalais n’a jamais accordé un
morceau de papier pour régulariser leur situation juridiquement qui les
mettra d’accéder aux soins, à l’éducation de leurs enfants etc… comme le
veut les traités et conventionnelles internationales.
L’esclavage
antique se pratique sur des millions de noirs à vol d’oiseau de la
capitale sénégalaise par laquelle transitait via l’Ile de Gorée la
traite négrière vers le reste du monde et les autorités sénégalaises
restent muet, elles ferment les yeux.
Les
autorités Mauritaniennes ont corrompu tous les grands marabouts
soi-disant « guides religieux » sénégalais populaires, qui font office
d’un lobbying puissant, qui mettent pression sur l’état sénégalais pour
bloquer les activistes Mauritaniens, expulser, livrer des mauritaniens
qui dérangent le pouvoir de Nouakchott, même ceux qui risquent
l’exécution une fois sur le sol mauritanien.
Lorsqu’un
journaliste de la chaine 2stv, M. Mamadou Sy Tounkara avait parlé de la
situation cruelle que vivent les esclaves en Mauritanie avec
indignation, le porte-parole du gouvernement de Macky Sall monte
illico-presto au créneau pour traquer le journaliste en menaçant la
fermeture de la chaine privée. A voir de près, se sont les ordres de
Nouakchott qu’on applique à Dakar, n’est ce pas bizarre ? Les autorités
Sénégalaises plaident l’ingérence pour passer sous silence la situation
de noirs Mauritaniens, pourquoi quand les activistes parlent de la
situation Mauritanienne au Sénégal, les autorités Mauritaniennes
interviennent pour bloquer les activités des activistes sur le sol
sénégalais sans que l’état sénégalais ne plaide l’ingérence à son tour
en ignorant les plaintes infondées que lui formulent l’état Mauritanien ?
C’est simple, si la Mauritanie ne veut ne pas entendre parler de
l’esclavage, le racisme, la féodalité, les déportés etc…, qu’elle trouve
une solution durable satisfaisante à tous les problèmes posés sur la
table depuis des années. L’oppression n’a jamais rien réglé sur cette
terre ferme.
Le
pire est que les autorités Mauritaniennes n’ont aucun respect pour les
sénégalais vivants ou résidents sur le sol Mauritanien. Beaucoup
d’entre eux subissent l’esclavage en plein fouet directement ou
indirectement. L’état Sénégalais s’est toujours montré très faible
devant la Mauritanie malgré les multiples provocations.
Diko Hanoune / Abolitionniste Mauritanien
Ce qui a faussé tout au départ, c'est le penchant sénégalais pour une revendication de la rive droite. Il y a eu aussi la question de la Fédération du Mali.
Une grande occasion manquée a été que les président Moktar et Senghor, quoique n'étant plus au pouvoir, n'aient pas fait un avertissement solennel, commun en Avril-Mai 1989.
Depuis, il y a - avivée par les dictatures militaires - la pratique esclavagiste malgré les lois de Sidi, et cela a entraîné une discussion sur le Coran. Tous éléments mortifères. Ould Kaïge
Ce qui a faussé tout au départ, c'est le penchant sénégalais pour une revendication de la rive droite. Il y a eu aussi la question de la Fédération du Mali.
Une grande occasion manquée a été que les président Moktar et Senghor, quoique n'étant plus au pouvoir, n'aient pas fait un avertissement solennel, commun en Avril-Mai 1989.
Depuis, il y a - avivée par les dictatures militaires - la pratique esclavagiste malgré les lois de Sidi, et cela a entraîné une discussion sur le Coran. Tous éléments mortifères. Ould Kaïge
vendredi 29 septembre 2017
jeudi 28 septembre 2017
mercredi 27 septembre 2017
un bien maigre bilan . Mohamed Lemine Ould Deïdah ---- Mauriweb repris par Cridem
27-09-2017 17:16 -
Mauriweb - La session annuelle de
l’Assemblée Générale des Nations-Unies offre l’occasion pour les chefs d’Etats
africains de rencontrer les grands de ce monde, pour exposer la situation,
souvent difficile, de leurs Etats et plaider leurs cas, et pour tisser des
relations personnelles avec eux – si possible –,
en vue de faciliter l’obtention d’aides financières, humanitaires et sécuritaires, en soutien à leurs efforts en matière de lutte contre le sous-développement, la pauvreté et contre le terrorisme.
C’est aussi l’occasion pour les chefs d’Etats africains d’améliorer l’image de leurs pays auprès de l’opinion publique internationale et de faire valoir leurs potentialités économiques auprès des investisseurs étrangers, au travers de rencontres avec la presse internationale, de la participation active aux réunions organisées en marge de la plénière autour des problématiques de développement et par l’organisation de rencontres avec les investisseurs internationaux.
Force est de constater, cependant, que le bilan de la "participation" du Président Mohamed Ould Abdel Aziz à cette session a été plutôt maigre, par rapport à ces objectifs.
Le Président n’a en effet rencontré qu’un seul des présidents des pays industrialisés, le Président français, et ce n’était pas une rencontre bilatérale, mais dans le cadre d’une réunion multilatérale sur le financement de la force anti-terroriste du G5 Sahel, à laquelle d’ailleurs le Président Déby, probablement le plus actif dans le combat contre les groupes extrémistes, n’a pas daigné assister, la jugeant sans grande utilité.
Le Président a également rencontré, à l’instar de la plupart des chefs des états membres présents, le Secrétaire Général des Nations-Unies, dont c’était la première session depuis qu’il a accédé au poste.
L’on a par ailleurs noté que le Président n’a pas été convié à la réception offerte par le Président américain en l’honneur des chefs d’Etats africains, à laquelle, pourtant, plusieurs de ces homologues ouest-africains ont été invités. Et les observateurs n’ont pu qu’être étonnés du fait que le ministre des Affaires étrangères ait été chargé de la lecture du discours du Président devant l’Assemblée générale : le Président avait-il mal à la gorge, ou voulait-il éviter d’entendre en sortant les slogans irrespectueux que les opposants scandaient devant son hôtel ?
Les observateurs ont été tout aussi étonnés de la rencontre du Président avec la Procureure de la Cour pénale internationale, notre pays n’ayant pas – jusqu’à présent - de problèmes particuliers pouvant concerner cette cour, les crimes économiques transfrontaliers et non transfrontaliers ne relevant pas de ses compétences.
A titre de comparaison, j’ai suivi, par hasard, le JT de la télévision sénégalaise le mercredi soir dernier, où j’ai appris que le Président Macky Sall a participé activement à deux réunions de haut niveau organisées en marge de l’Assemblée, auxquelles ont participé plusieurs personnalités (dont le Président Macron), l’une sur l’Education et l’autre sur le Climat. Le Président Sall a aussi, au cours de la même journée, rencontré tour à tour le Président de la Corée du Sud et le Premier ministre du Portugal. Et on peut être sûr que le Président sénégalais n’a pas délégué la lecture de son discours devant l’Assemblée Générale à son ministre des Affaires étrangères.
Et malgré la faible densité de ses activités officielles, le Président mauritanien ne s’est pas réuni cette fois avec l’importante colonie mauritanienne aux Etats-Unis, pour des raisons inexpliquées.
Au vu de ce bien maigre bilan, l’on est en droit de se demander quel était le but véritable de de ce voyage, dont le résultat pour le pays a été plutôt décevant, par rapport à ce qui pouvait en être attendu, alors qu’il a coûté au Trésor public un montant substantiel qui aurait mieux servi à contribuer à la satisfaction des besoins pressants des populations dans des secteurs vitaux : Eau, Santé, Education...
en vue de faciliter l’obtention d’aides financières, humanitaires et sécuritaires, en soutien à leurs efforts en matière de lutte contre le sous-développement, la pauvreté et contre le terrorisme.
C’est aussi l’occasion pour les chefs d’Etats africains d’améliorer l’image de leurs pays auprès de l’opinion publique internationale et de faire valoir leurs potentialités économiques auprès des investisseurs étrangers, au travers de rencontres avec la presse internationale, de la participation active aux réunions organisées en marge de la plénière autour des problématiques de développement et par l’organisation de rencontres avec les investisseurs internationaux.
Force est de constater, cependant, que le bilan de la "participation" du Président Mohamed Ould Abdel Aziz à cette session a été plutôt maigre, par rapport à ces objectifs.
Le Président n’a en effet rencontré qu’un seul des présidents des pays industrialisés, le Président français, et ce n’était pas une rencontre bilatérale, mais dans le cadre d’une réunion multilatérale sur le financement de la force anti-terroriste du G5 Sahel, à laquelle d’ailleurs le Président Déby, probablement le plus actif dans le combat contre les groupes extrémistes, n’a pas daigné assister, la jugeant sans grande utilité.
Le Président a également rencontré, à l’instar de la plupart des chefs des états membres présents, le Secrétaire Général des Nations-Unies, dont c’était la première session depuis qu’il a accédé au poste.
L’on a par ailleurs noté que le Président n’a pas été convié à la réception offerte par le Président américain en l’honneur des chefs d’Etats africains, à laquelle, pourtant, plusieurs de ces homologues ouest-africains ont été invités. Et les observateurs n’ont pu qu’être étonnés du fait que le ministre des Affaires étrangères ait été chargé de la lecture du discours du Président devant l’Assemblée générale : le Président avait-il mal à la gorge, ou voulait-il éviter d’entendre en sortant les slogans irrespectueux que les opposants scandaient devant son hôtel ?
Les observateurs ont été tout aussi étonnés de la rencontre du Président avec la Procureure de la Cour pénale internationale, notre pays n’ayant pas – jusqu’à présent - de problèmes particuliers pouvant concerner cette cour, les crimes économiques transfrontaliers et non transfrontaliers ne relevant pas de ses compétences.
A titre de comparaison, j’ai suivi, par hasard, le JT de la télévision sénégalaise le mercredi soir dernier, où j’ai appris que le Président Macky Sall a participé activement à deux réunions de haut niveau organisées en marge de l’Assemblée, auxquelles ont participé plusieurs personnalités (dont le Président Macron), l’une sur l’Education et l’autre sur le Climat. Le Président Sall a aussi, au cours de la même journée, rencontré tour à tour le Président de la Corée du Sud et le Premier ministre du Portugal. Et on peut être sûr que le Président sénégalais n’a pas délégué la lecture de son discours devant l’Assemblée Générale à son ministre des Affaires étrangères.
Et malgré la faible densité de ses activités officielles, le Président mauritanien ne s’est pas réuni cette fois avec l’importante colonie mauritanienne aux Etats-Unis, pour des raisons inexpliquées.
Au vu de ce bien maigre bilan, l’on est en droit de se demander quel était le but véritable de de ce voyage, dont le résultat pour le pays a été plutôt décevant, par rapport à ce qui pouvait en être attendu, alors qu’il a coûté au Trésor public un montant substantiel qui aurait mieux servi à contribuer à la satisfaction des besoins pressants des populations dans des secteurs vitaux : Eau, Santé, Education...
Les articles, commentaires et propos sont la
propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et
responsabilité
Source : Mauriweb (Mauritanie)
Commentaires : 2
Lus : 875
Commentaires (2)
· Panthère Noire 707 (H) 27/09/2017 19:49
Med Lemine votre article est très riche et plein
d’enseignement, en effet si le président mauritanien avait tenté de faire son
discours il serait éconduit comme le président du Congo Denis Sassou Guesso,
Aziz avait comprit depuis le départ qu’il est le mal venu au USA et les
mauritaniens des USA ne lui ont pas fait de cadeaux dans les rues de New York,
vous devrez comprendre que Trump n’accepte pas les dictateurs africains et ceux
qui ne respectent pas les droits de l’homme, Aziz a aussi comprit que sa vente
de guerre contre le terrorisme n’impressionne pas les américains qui l’accuse
d’ailleurs d’être derrière ses groupes au mali et dans le Sahel. En ce qui
concerne l’argent du contribuable il n’a rien à foutre avec ça, il sait qu’il a
des moutons de panurges qui pipe mot et un ministre des finances qui applaudit
avec les pieds et la tête, sa langue se dilue seule pour Aziz et sa famille.
C’est plus qu’une maigre récolte mais une défaite.
· aminatat (H) 27/09/2017 17:56
Cet article est vraiment sans aucun intérêt. mais
le président a droit d'avoir des empêchements et les membres de sa délégation
l'ont représenté dans toutes les réunions.
Copyright 2017 CRIDEM (Carrefour de la République Islamique DE Mauritanie) mardi 26 septembre 2017
lundi 25 septembre 2017
dimanche 24 septembre 2017
samedi 23 septembre 2017
vendredi 22 septembre 2017
jeudi 21 septembre 2017
mercredi 20 septembre 2017
mardi 19 septembre 2017
lundi 18 septembre 2017
dimanche 17 septembre 2017
samedi 16 septembre 2017
vendredi 15 septembre 2017
jeudi 14 septembre 2017
mercredi 13 septembre 2017
communications routières de la Mauritanie vers le nord - Adrar Info et Cridem
13-09-2017 19:30 - La Mauritanie en voie de fermer la route vers le Maroc (Karakrat) et ouvrir un passage vers l’Algérie (Zouerat -Tindouf)
Adrar Info - Les sources médiatiques
algériennes et marocaines ont déclaré ce mercredi qu’un événement majeur se
rapportant à la frontière nord de la Mauritanie devrait
bientôt faire l’objet d’une annonce.
Il consiste en la fermeture, par les autorités, du seul passage frontalier terrestre entre la Mauritanie et le Maroc (karkarat) et l’ouverture d’un nouveau passage terrestre (Choum-Tindouf ) entre la Mauritanie et l’Algérie.
Le journal marocain Sahara Zoum, citant des sources algériennes, a déclaré : "Les prochains jours verront la tenue d’une réunion algéro-mauritanienne pour finaliser les accords techniques et annoncer l’ouverture officielle de la route internationale Tindouf – Zouerate".
Selon la source, "cette étape vise à isoler le Maroc en établissant cette voie internationale parallèle, à travers laquelle les deux parties aspirent étendre la capitale mauritanienne Nouakchott jusqu’au cœur du continent africain".
Une manière aussi de relancer les activités du port international d’Oran algérien qui ouvre sur la Méditerranée et couper ainsi la route du Maroc comme porte d’entrée vers l’Afrique.
Source : https://www.anbaa.info/?p=36051
Traduit par Adrar.Info
Il consiste en la fermeture, par les autorités, du seul passage frontalier terrestre entre la Mauritanie et le Maroc (karkarat) et l’ouverture d’un nouveau passage terrestre (Choum-Tindouf ) entre la Mauritanie et l’Algérie.
Le journal marocain Sahara Zoum, citant des sources algériennes, a déclaré : "Les prochains jours verront la tenue d’une réunion algéro-mauritanienne pour finaliser les accords techniques et annoncer l’ouverture officielle de la route internationale Tindouf – Zouerate".
Selon la source, "cette étape vise à isoler le Maroc en établissant cette voie internationale parallèle, à travers laquelle les deux parties aspirent étendre la capitale mauritanienne Nouakchott jusqu’au cœur du continent africain".
Une manière aussi de relancer les activités du port international d’Oran algérien qui ouvre sur la Méditerranée et couper ainsi la route du Maroc comme porte d’entrée vers l’Afrique.
Source : https://www.anbaa.info/?p=36051
Traduit par Adrar.Info
Source : Adrar Info (Mauritanie)
Commentaires : 1
Lus : 1176
Commentaires (1)
· moukhabarat (F) 13/09/2017 21:17
il manque à ces spéculations, sans fondements
aucuns, que la Mauritanie ait une quelconque politique pour se faire respecter
par ces voisins du Nord qui ont pourtant de très gros intérêts en Mauritanie.