Mauritanien d'adoption depuis un service national français effectué à l'Ecole nationale d'administration mauritanienne (Février 1965 . Avril 1966), je souhaite dialoguer ce que je continue d'apprendre de la Mauritanie, et - avec mes amis mauritaniens - ce que je sais du legs de leur fondateur moderne : Moktar Ould Daddah, qui me surnomma Ould Kaïge (Mars 1974). L'accompagnant à son retour d'exil (Juillet 2001), j'eus l'honneur de relire ses mémoires. - b.fdef@wanadoo.fr
mercredi 30 novembre 2016
mardi 29 novembre 2016
lundi 28 novembre 2016
dimanche 27 novembre 2016
samedi 26 novembre 2016
vendredi 25 novembre 2016
jeudi 24 novembre 2016
mardi 22 novembre 2016
jeudi 17 novembre 2016
mercredi 16 novembre 2016
plainte à Paris contre les tortionnaires hauts placés et les gradés du régime mauritanien - reçu de Hanoune Diko.
Après
la plainte contre les hauts gradés faux généraux tortionnaires de
paisibles citoyens Mauritaniens sans défense et leurs pitbulls qui les
obéissent au doigt et à l'œil, nous disons à Aziz et ses lascars
terroristes que l'autoroute vers Paris, l’Europe et l'international leur
est ouvert.
Soyez
les bienvenus et vous auriez un accueil chaleureux très populaire et
médiatique pour redorer le blason de l'image du fou faux général Aziz
que vous suivez comme des moutons pour foutre le pays en l'air. Leur AS en matière judiciaire, maître Brahim Ould Daddah l'actuel ministre de la justice doit
s'inscrire au barreau international pour défendre ses clients
terroristes, tortionnaires du peuple Mauritanien. Il a du boulot et
l'avenir est très prometteur pour son job.
Qu'ils
viennent se former, passer des bonnes vacances, en mission, se soigner
en laissant les citoyens mourir de maladies sur leurs lits sans soins ni
pitié .Qu'ils envoient leurs femmes accoucher ou pondre en occident.
Ils peuvent demander conseil au capitaine tortionnaire Ely Ould Dah et
d'autres qui ont fui en abandonnant les fringues de leurs femmes d'une
valeur de plusieurs millions d'Ouguiyas dans leur luxueux hôtel comme
cadeau de pour boire inattendu aux hôteliers.
Nous
leur disions que nous sommes déterminés à libérer tous les mauritaniens
de leur prise d'otage de la Mauritanie. S'ils se prennent comme des
"Dieux" vivant qu'ils fassent tomber le ciel.
À force de jouer avec le feu entre ses jambes, on finira par s’embraser.
Je profite l'occasion pour rendre hommage au président civil élu démocratiquement victime d'un putsch, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui
est le premier homme civil à oser dire merde aux mafieux terroristes
faux généraux en les renvoyant illico presto de l'armée. Malgré la
trahison de certains partis politiques qui croyaient aux ragots de salon
des faux généraux, cet homme a marqué l'histoire de la Mauritanie et
tout mauritanien lui doit des excuses
Diko Hanoune
mardi 15 novembre 2016
lundi 14 novembre 2016
dimanche 13 novembre 2016
depuis la prison de Zouerate, les détenus d'IRA s'adressent à l'opinion nationale et internationale - reçu d'Hanoune Diko
Initiative pour la Résurgence du Mouvement
Abolitionniste (IRA-Mauritanie)
Depuis la prison de Zouerate, les détenus
d'IRA s'adressent à l'opinion nationale et internationale
Encore une fois et au moment où les
Mauritaniens de façon générale et plus particulièrement les H'ratin, les
Pulaar, les Wolof et les Soninké vivent une situation d'une rare complexité
tant au niveau des droits de l’homme qu'aux niveaux : politique, social et
économique, le régime raciste et
esclavagiste du dictateur Ould Abdel Aziz s'évertue à afficher son mépris pour
les défenseurs de droits humains en général et des abolitionnistes en
particulier. Ce mépris ostentatoire se
traduit par l'instrumentalisation méthodique et assumée de la part de ce régime
de ce qui reste des autorités
judiciaires du pays. La preuve de cette instrumentation, si besoin en était,
est notre présence injustifiée et absurde derrière les barreaux des geôles des
esclavagistes sans raisons autres que nos
idées, nos principes et la ferme intention de les défendre et de les exprimer.
Parce que nous avons défendu nos principes,
nous avons été torturés, inhumainement traités et jetés dans les cachots des
commissariats de police. Ces tortures et traitements dégradants furent exécutés
sous la houlette du Directeur de la sûreté en personne, Mohamed Ould Meguete,
triste sir aux mains encore rouges du sang des Noirs répandu lors des années de
braises, 89-91.
Parce que nous avons exprimé nos opinions,
nous avons été humiliés, réprimés puis condamnés, par une cour à la solde de
l'Exécutif, à des peines fantaisistes et qu'aucun magistrat ayant la moindre
once de conscience professionnelle n'aurait accepté d'entériner. Ces verdicts
de la honte furent téléguidés par le ministre de la justice en personne, Brahim Ould Daddah.
Quant à la mise au pas de la Justice par le
tigre en papier qu'est Ould Abdel Aziz, elle s'est manifestée à maintes reprises
dont la plus flagrante est l'ordre intimé à la Haute Cour de Justice de
dessaisir la Cour d'Appel de Nouakchott, qui est notre juridiction naturelle et
territorialement compétente dans notre cas,
de notre dossier pour le confier à celle de Nouadhibou, située à 400
kilomètres du lieu des faits qui nous sont reprochés. Une telle décision prouve
l'absence de toute indépendance de la Justice dans notre pays.
Nous avons été transférés de la tristement
célèbre prison de Dar Ennaiim vers la pas moins sinistre maison d'arrêt de
Zouerate dans des conditions d'une rare cruauté. Entravés par de lourdes
chaînes de fer, le transfèrement vers
Zouerate, située à 700 Km au nord de Nouakchott, dura plus de vingt
heures d'horloge entrecoupées de séances de torture, d'humiliation et de
mauvais traitements de la part de nos convoyeurs aux ordres de leurs supérieurs.
Nous fûmes transportés tels du bétail ou des bandits de grands chemins ou des
terroristes aux moments où notre combat, celui de notre organisation et de nos
militants était célébrés du haut des plus prestigieuses tribunes tant au niveau
national qu'international. Mais telle est et demeurera notre volonté, celle de
continuer et d'amplifier le combat de notre glorieuse organisation en dépit des
multiples pressions morales et physiques et
malgré les tentatives répétées de corruption.
Nous, prisonniers de l'Initiative pour la
Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), tenons à porter à la connaissance
de l'opinion nationale et internationale notre position par rapport au prochain
jugement que s'apprêtent à organiser nos geôliers, position qui se résume comme
suit:
1- en direction du régime raciste et
esclavagiste, nous affirmons, du fin fond des lugubres cellules d'isolement de
la prison de Zouerate, que notre moral n'a fait que se raffermir et notre
volonté que grandir de continuer notre combat aussi bien à l'intérieur qu'à
l'extérieur des prisons;
2- informons les porteurs de képis et de
rangers et plus particulièrement leur général en chef, que nous n'avons aucune confiance en leur
justice et n'en attendons rien de bon vu comment nous fûmes empêchés de nous
défendre en première instance. Cependant nous exploiterons la tribune que nous
offrirait le jugement en appel pour dénoncer les accusations mensongères portées
contre nous et pour crier notre innocence en direction de l'opinion nationale
et internationale;
3- En direction du Dictateur en chef qui, paraît-il, se
demandait "qui sont les H'ratin?",
nous disons que nous sommes les descendants de H'ratin et que ses verdicts ne
nous font nullement peur et ne nous détourneront jamais de nos nobles
objectifs. Alors à vous de choisir... vingt, vingt-et-cinq ans ou même la
perpétuité ou encore la peine capitale.
4- A l'ensemble des Iraouis, militants et
dirigeants, nous disons "merci".
Merci pour les combats menés, les actions ciblées. A tous nous renouvelons
notre serments de poursuivre la lutte quel qu'en soit le prix et quels qu'en
seront les sacrifices. Aux organisations de la société civiles et partis
politiques qui nous soutiennent nous disons "merci" et "continuons
ensemble la lutte pour hâter l'avènement de l'aube de cette longue nuit peuplée
de ténèbres et de dangers". La victoire ou le sacrifice, telle est
notre décision et Allah disposera.
Les
prisonniers d'IRA signataires:
- Amadou Tidjani DIOP
- Hamady LEHBOUSS
-
Balla TRAORE
-
Ahmed Hamer FALL
-
Ousman LO
-
Mohamed JAR ALLAH
-
Mohamed DATI
-
Khatry ERRAHEL
-
Ousman ANNE
-
Moussa BIRAM
- Abdallahi Salek MATALA
- Abdellahi Abou DIOP
- Jemal Samba B'LEIL
Traduction :Dr Mohamed Baba Said
samedi 12 novembre 2016
vendredi 11 novembre 2016
mobilisons-nous pour soutenir les 13 membres d’IRA-Mauritanie qui seront jugés en appel - reçu de Hanoune Diko
Appel
à la mobilisation générale à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, à
l’occasion de l’ouverture du faux « procès en appel », ce 14 novembre
2016 des 13 otages abolitionnistes du pouvoir du général Ould Abdel
Aziz, qui sont membres IRA-Mauritanie.
Il
est inadmissible, voire inacceptable qu’en ce fin de l’an 2016, un
régime de cette soi-disant République « Islamique » de Mauritanie
considère que dénoncer le crime de l’esclavage, les criminels
esclavagistes, est un crime passible des peines allant de 3 à 15 ans avec l’utilisation du faux et usage de faux.
Ces
arrestations, ces séquestrations arbitraires, n’ont qu’un seul but,
entraver le travail des militants des droits humains sur le terrain,
faire taire les abolitionnistes en protégeant les criminels
esclavagistes.
Ces
faux généraux Mauritaniens qui tirent les ficelles du pouvoir en
abusant de leur pouvoir ne sont pas encore entrés dans l’ère du 21ème
siècle. Ils sont et restent bloqués dans l’ère du moyen-âge, croyant
naïvement qu’il leur suffit de livrer les richesses de notre pays
aux pillages de ces entreprises multinationales des pays industrialisés,
pour avoir le droit de vie et de mort atroce gratuite sur
des paisibles citoyens qui réclament leur droit le plus naturel au
monde.
Les
militants abolitionnistes et membres de l’ONG IRA-Mauritanie doivent
être libérés sans condition, suivi par la réparation du préjudice
injustement subi avec des dommages et intérêts.
On
ne peut accepter qu’en 2016, des hommes soient jetés en prison à 1200KM
de leurs familles sans raison sur des accusations fallacieuses montées
de toutes pièces par des fonctionnaires pervers menteurs et tricheurs
pour satisfaire cette politique des autruches humaines.
Seule la lutte paye et libère. Que toute la Mauritanie se dirige, se tourne vers la ville de Zouerate; que ça soit en voiture, à dos d’âne, de cheval, de bœuf, de dromadaire etc… pour assister, entendre les mensonges publics de l’état et comprendre leur cirque abusif d'un faux procès. Que des manifestations et sit-in de soutien soient organisés dans l’ensemble du pays, à l’extérieur également pour dénoncer l’abus de pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz et son entourage en soutien aux otages abolitionnistes victimes d'un pouvoir de terreur sans précédent.
Jamais
dans l'histoire de la Mauritanie, il n'y a eu autant d'arrestations
arbitraires, de séquestrations des militants abolitionnistes sans raison
apparente et la répression violente quotidienne des manifestants
pacifistes avec des milliers de blessés à chaque fois que nous avons
vécu sous l'ère d'Aziz. Ceci est une honte nationale et un défi lancé
aux institutions internationales, aux institutions africaines par le
pouvoir aux quelles la Mauritanie a adhéré, signé, ratifié les traités
et conventions. Demain, il fera jour comme le dit l'adage.
Ils ont subi de graves tortures : Leur procès
s'était ouvert le 3 août 2016 devant la Cour criminelle de Nouakchott,
qui a prononcé, ce jeudi 18 aout 2016 soir leurs condamnations. Trois
des militants, dont le chef d'une section de l'IRA à Sebkha, un quartier
populaire de Nouakchott, ont écopé de 15 ans de prison ferme. Huit
autres ont été condamnés à cinq ans de prison ferme, les deux derniers
doivent purger trois ans de prison ferme. Les militants de l'IRA ont été
condamnés en l'absence du collectif constitué pour leur défense, qui
avait décidé de se retirer du procès pour protester contre les tortures
infligées, les violations de procédures entachées de nombreux vices de
procédures.
Une parodie de justice : le
collectif des avocats des militants de l'IRA a dénoncé le jugement lors
d'une conférence de presse, expliquant que toute possibilité de recours
leur a été refusée en raison de leur boycott. "La Cour a rejeté toute
introduction de recours dans cette affaire invoquant le boycott des
audiences par les avocats", cela signifie "qu'on n'est plus dans le
cadre de la justice", a expliqué l'avocate Fatimata Mbaye. "Il s'agit
d'une condamnation hors-la-loi, qui explique bien qu'on est dans une
parodie de justice", a de son côté affirmé Me Gourmo Lô.
Diko Hanoune