vendredi 30 octobre 2015

journal de maintenant - vendredi 30 octobre 2015

D'un proche ami mauritanien, sur le referendum congolais (Brazzaville) et la France ...

Bonsoir

La Mauritanie ,je la confie à Dieu. Seul lui peut la sauver.
La France ,je n'en désespère et je continuerai à lui parler.
Excuser moi de vous en parler un peu de trop 

Ce soir selon RFI ,par un communiqué ,lElysee , dit au monde que <> !!!! 
Neutralité ?!
Impuissance ?
Hypocrisie ??
La France n'a pas de point de vue ni de position??

Un putschiste au pouvoir depuis 30 ans et qui veut récidiver ,le Président français dans une première déflation ,lui reconnaît, fin 2015  ,le droit de violer la constitution  de son pays et l Élysée face au forfait accompli ,justifie sa démission ,sa marginalité et légitime son éviction. 

Ils ne savent pas quoi faire , les dirigeants français ? Nous ,nous ne le savons. Nous les démocrates en herbes mal irriguées  ,formées dans les Universités françaises,nous le savons Nous  pourrons le concevoir et le mettre en œuvre .Mais Hollande tout comme SARKO ,préfèrent les CORROMPUS ET DICTATEURS BIDAS.Psychose  de l'insécurité oblige!<< Les militaire anti dote des terroristes, du Bushisme peu clairvoyant . >>
 
L'approche sécuritaire et militaire est le meilleur fumier et engrais dans lequel se nourrit le terrorisme,et les régimes autoritaires et dictatoriaux en sont la semence. 

mardi 27 octobre 2015

journal de maintenant - mardi 27 octobre 2015

manifestation abolitionniste à Nouakchott - source Haratine . IRA que je reçois

Répression féroce des manifestants pacifiques à Nouakchott



 
Répression féroce des manifestants pacifiques à Nouakchott. Une pluie de grenades lacrymogènes plus des matraques s’est abattue sur les militants et sympathisants IRA-MAURITANIE aujourd'hui 26 octobre 2015 lors d'une manifestation pacifique où les manifestants ont exigé la libération du président et vice-président IRA-Mauritanie Biram Dah qui est déjà malade qu'on refuse l'accès aux soins et Brahim Rhamdane Ould Bilal.


Cheikh fall a été sauvagement battu et blessé Il se trouve à l'hôpital actuellement dans un etat peu glorieux. Le jeune nommé Babou  a été blessé au niveau de la joue

Les noms des personnes arrêtées connues à cette heure sont :

1- Jemal ould Samba

2- Mohamed Ould Ahmed Abdi

3- Iselmou Ould Larabasse

4- Kaw Lô

5- Werzeg Ould Brahim

6- Mohamedine Ould Beleyile

7- Eyoub Ould Mohamed


Toutes ces personnes sont détenues, battues au commissariat du 4ème à Tavrag-Zeina devant les locaux des nations unies, sous les yeux du monde entier devenu lieu symbolique où le pouvoir chauvin, raciste, esclavagiste, féodal bastonne, abat, exerce toutes sortes de répressions et brimades sur des manifestants à mains nues. Le commissaire a pris congé de son bureau pour aller demandé à ces supérieurs hiérarchiques ce qu’il doit faire de ces hommes qu’il maltraite pour rien.


Liste non exhaustive bien entendu,  il faut s’y attendre à ce que la liste s’allonge au fur à mesure puisque  nous apprenons qu'il ya d'autres qu'on cherche à retrouver dans les heures à venir. Le borné faux général croit que c'est en réprimant des manifestations qu'il  fera taire les gens mais il se trompe le cancre illettré.


Les communautés internationales, africaines et moyen-orientales  doivent savoir que la Mauritanie est sous l’emprise des pervers assassins qui violent, tuent en s’amusant et n’hésitent plus à Taguer les cadavres de leurs victimes les insignes d’ONG qui militent pour la fin de l’esclavage, du racisme et la féodalité. Quand l’homme perd sa moralité, il devient naturellement  une bête sauvage qu’il faut absolument neutraliser, c’est le cas au sommet de l’état Mauritanien actuellement.

Au début de cette Vidéo Cheikh Fall entre la vie et la mort sous les tortures des forces de l’ordre.


journal de maintenant - lundi 26 octobre 2015

mardi 20 octobre 2015

le président Aziz, un rempart illusoire contre le terrorisme . Mondafrique . Nicolas Beau



Lors d’un colloque sur « la sécurité au Sahel » organisé à l’Assemblée Nationale le lundi 19 octobre, les amis du régime ont présenté la Mauritanie comme le rempart contre le djihadisme. Sur fond, hélas, de complaisance avec les salafistes et les Séoudiens.

Un colloque sans éclat était organisé le lundi 19 octobre à l’Assemblée Nationale pour promouvoir l’image du président mauritanien,  Ahmed Ould Abdel Aziz, qui serait le seul rempart ou presque contre le terrorisme et l’allié indéfectible des occidentaux. Cette rengaine usée était déjà celle des présidents égyptien et tunisien Moubarak et Ben Ali dont la crédibilité, sur le tard, fut totalement entamée, comme l’est d’ores et déjà celle d’un Aziz qui ne fait plus guère l’unanimité à Paris. 
Le quarteron « des amis de la Mauritanie» qui a tenté de redorer l’image de ce régime affaibli était constitué de l’ex star vieillissante de l'anti-terrorisme, Jean Louis Brugière, de deux ou trois élus en mal d’exotisme, d’un colonel Peer de Jong spécialiste de… l’Asie, et d’un obscur avocat,  Jemal M. Taleb, qui défendait jadis le clan de Leila Trabelsi et qui aujourd’hui fait de la retape pour le régime mauritanien sur "Africa 24". Du linge un peu usé….

Soins intensifs

Le régime mauritanien qui comptait donc beaucoup sur cette petite sauterie pour reprendre l’offensive médiatique en France, réclame des soins intensifs. Le rapport annuel 2015 du Fonds des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) révèle que les trois quarts des mauritaniens vivent dans une extrême pauvreté. Selon la FAO, 71,3% des mauritaniens vivent avec moins de deux dollars par jour. 23,5% parmi ceux-ci vivent avec moins de 1,25 dollars par jour.
En matière de corruption, devenue avec Aziz un sport national, nos confrères du «Monde Afrique » ont révélé que la SEC, la puissante Bourse américaine, mettait en cause les relations des proches de la Présidence mauritanienne avec le groupe canadien Kinross, gestionnaire des mines d'or du pays. Cette procédure désormais publique entache la crédibilité du régime aux yeux de ses principaux partenaires occidentaux, les Américains.
Enfin si Aziz avait montré un certain doigté dans la gestion de son opposition, cette époque est clairement révolue. Le très charismatique leader anti esclavagiste, Biram, dont le président mauritanien avait habilement fait son principal opposant lors de l'élection présidentielle de 2014, croupit en prison, sans soins et dans un état très critique. Le ton se durcit également au sein des partis d'opposition traditionnels, qui jusqu'à présent n'attaquaient guère le pouvoir sur le terrain de la dilpidation des ressources et des tricheries en matière des droits de douane. Ce qu'ils font maintenant, non sans courage.

Oasis... salafiste

Pour masquer ce bilan désastreux, le président Aziz a toujours fait valoir à l'extérieur que la Mauritanie reste un pays stable où, contrairement à ses voisins, aucun attentat n'a eu lieu depuis 2011. Ce qui est éxact. Mais à quel prix! Il est temps à Paris où beaucoup d'experts s'interrogent d'analyser les recettes mises en oeuvre par Nouakchott.

En matière sécuritaire, le régime mauritanien a conclu un véritable pacte non écrit avec le diable salafiste. Le président Azis laisse des imams rétrogrades, formés dans des écoles coraniques financées par l'argent du Golfe, distiller dans les mosquées leur vision réactiopnnaire de la société. En échange, cette fraction religieuse radicale n'investit pas le champ politique. En 2013, ce sont ces imams inféodés au régime qui se sont élevé contre toute intervention des forces mauritaniennes dans l'opération militiare "Serval" menée par la France dans le Nord-Mali contre les djihadistes. Et Aziz n'a pu qu'obéir à l'oukaze de ces forces qu'il protège. Jusqu'au moment, programmé, où il sera leur obligé.

En revanche, la voie est ouverte désormais pour le pouvoir mauritanien d'une alliance étroite avec les Séoudiens. Quelques cinq cent soldats mauritaniens viennent de partir combattre au Yémen. En échange de cette chair à canon, les Séoudiens se sont montré généreux en matière de prèts et d'aides. Ce qui a permis au général Aziz de gâter les forces armées mauritaniennes, son principal soutien, tant en matière de soldes que d'équipements. Du coup, le général se croit fort.

Sauf qu'au sein de son armée, le président mauritanien a soigné particulièrement sa garde présidentielle, le Basep, quelques centaines d'hommes qui ne doivent fidélité qu'au chef de l'Etat et qui ont mis les doigts et même le bras entier dans le pot de confiture. On a vu au Burkina avec l'ex président Blaise Campaoré  les limites d'une telle garde prétorienne qui cristallise les frustrations, y compris au sein de l'armée régulière.

Autant de petits arrangements du président mauritanien dont il n'a guère été question au colloque de lundi. Ce qui est bien regrettable.



Publié par Nicolas Beau

Ancien du “Monde”, de “Libération” et du “Canard Enchainé”, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l’Institut Maghreb (paris 8) et l’auteur de plusieurs livres :  “Papa Hollande au Mali”,  “Le vilain petit Qatar “, “la régente de Carthage” (La découverte, Catherine Graciet) et “Notre ami Ben Ali” (La Découverte avec Jean Pierre Tuquoi).

journal de maintenant - mardi 20 octobre 2015