Mauritanien d'adoption depuis un service national français effectué à l'Ecole nationale d'administration mauritanienne (Février 1965 . Avril 1966), je souhaite dialoguer ce que je continue d'apprendre de la Mauritanie, et - avec mes amis mauritaniens - ce que je sais du legs de leur fondateur moderne : Moktar Ould Daddah, qui me surnomma Ould Kaïge (Mars 1974). L'accompagnant à son retour d'exil (Juillet 2001), j'eus l'honneur de relire ses mémoires. - b.fdef@wanadoo.fr
lundi 31 octobre 2011
journal de maintenant - lundi 31 octobre 2011
mise à jour à partir jeudi 3 novembre. Ouvert à correspondances et dialogue
dimanche 30 octobre 2011
samedi 29 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
jeudi 27 octobre 2011
samedi 22 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
jeudi 20 octobre 2011
mercredi 19 octobre 2011
lundi 17 octobre 2011
samedi 15 octobre 2011
vendredi 14 octobre 2011
jeudi 13 octobre 2011
mercredi 12 octobre 2011
mardi 11 octobre 2011
archives de l'ambassade de France à Nouakchott - été 1961 & événements de Janvier-Février 1966
Mardi 11 Octobre 2011
Ce que je numérise, suite des compte-rendus pour l’année 1961.. L’élection présidentielle est triomphale pour MoD et elle est sincère, régulière : l’ambassade note la popularité partout du candidat, a vérifié les opérations à Nouakchott (participation proche de 100% du fait de la candidature unique et sans influence avérée de l’administration). Cette candidature unique aurait été l‘un des éléments de consensus, sinon l’unique élément du consensus de la « table ronde ». Dès avant son élection, MoD souhaite le parti unique explicitement et le mouvement d’unification et de préparation est réellement le second souffle de la « table ronde » et semble, pour lui, importer bien davantage que l’élection-même. Intéressantes observations sur la prise de conscience de la « classe politique » des prérogatives considérables que donne à MoD, longtemps primus inter pares, la nouvelle Constitution.
Sondages…les événements de 1966 vus par Jean-François DENIAU (à l’époque Jean seulement). Ce que j’attendais, description complète mais tranquille, observation davantage de Mohamed Ould CHEIKH qu’Ahmed Ould MOHAMED SALAH. Pas d’écho aux conversations supposées avec MoC ni a fortiori d’une demande pas celui-ci d’une intervention des troupes françaises qui seraient venues du point d’appui de Dakar. Indication d’un chiffre de 5 à 7 morts (alors que ses mémoires évoquent la centaine). Il n’a pas vu venir le changement complet du gouvernement et notamment la disgrâce de MoC. Il accrédite la rumeur selon laquelle MD aurait été tenté de se retirer et que c’est Mariem qui l’aurait remonté. – Surtout il pose la question toujours actuelle de la relation entre les Maures blancs et leurs tributaires, les haratines, qui en 1966 (et aussi en 1989) ont été le bras de leurs maîtres contre des Noirs… ce ne semble plus possible aujourd’hui.
Ce que je numérise, suite des compte-rendus pour l’année 1961.. L’élection présidentielle est triomphale pour MoD et elle est sincère, régulière : l’ambassade note la popularité partout du candidat, a vérifié les opérations à Nouakchott (participation proche de 100% du fait de la candidature unique et sans influence avérée de l’administration). Cette candidature unique aurait été l‘un des éléments de consensus, sinon l’unique élément du consensus de la « table ronde ». Dès avant son élection, MoD souhaite le parti unique explicitement et le mouvement d’unification et de préparation est réellement le second souffle de la « table ronde » et semble, pour lui, importer bien davantage que l’élection-même. Intéressantes observations sur la prise de conscience de la « classe politique » des prérogatives considérables que donne à MoD, longtemps primus inter pares, la nouvelle Constitution.
Sondages…les événements de 1966 vus par Jean-François DENIAU (à l’époque Jean seulement). Ce que j’attendais, description complète mais tranquille, observation davantage de Mohamed Ould CHEIKH qu’Ahmed Ould MOHAMED SALAH. Pas d’écho aux conversations supposées avec MoC ni a fortiori d’une demande pas celui-ci d’une intervention des troupes françaises qui seraient venues du point d’appui de Dakar. Indication d’un chiffre de 5 à 7 morts (alors que ses mémoires évoquent la centaine). Il n’a pas vu venir le changement complet du gouvernement et notamment la disgrâce de MoC. Il accrédite la rumeur selon laquelle MD aurait été tenté de se retirer et que c’est Mariem qui l’aurait remonté. – Surtout il pose la question toujours actuelle de la relation entre les Maures blancs et leurs tributaires, les haratines, qui en 1966 (et aussi en 1989) ont été le bras de leurs maîtres contre des Noirs… ce ne semble plus possible aujourd’hui.